Le Prince de l'ennui (Itinérêve d'un gentilhomme d'infortune)
Etienne Hauterue, grand voyageur, est convoqué dans le château de Dracula, dans les Carpates, afin de divertir le vampire qui s'ennuie fermement. Le comte lui propose un étrange marché : Etienne obtiendra l'éternité littéraire s'il parvient à divertir le maître des lieux avec un de ces récits de voyage. En revanche, s'il échoue, Dracula lui réservera le triste sort qui est le sien : une ennuyeuse éternité terrestre...
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Journal d'Etienne Hauterue, samedi 5 août (extrait) : "J'ai quitté Nantes et ma chère et tendre Gaëlle à quatorze heures afin de passer la nuit chez ma cousine à Roscoff. Aussi, c'est seul que demain je prendrai le bateau pour l'Irlande. Un périlleux voyage m'attend avec pour ultime destination: l'aventure ! Je ne sais pas ce que c'est mais je tiens à la vivre, à la sentir, à la connaître, à l'aimer. Pourquoi pas ? J'aimerais moi aussi devenir un gentilhomme de fortune". A l'époque de Jack l'Eventreur, Etienne Hauterue part à l'aventure . . . direction les îles anglo-saxonnes! En chemin, il fera des rencontres merveilleuses et visitera des contrées magnifiques. Des correspondances tenues avec Gaëlle, il en fera un carnet de voyage aux parfums de fantastique.
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Date de parution | Septembre 2001 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Si cette série en 3 tomes paraît à la fin du premier album bien long, lent et pas forcement passionnant... c'est le style du dessin et de la couleur qui m'ont décidé à l'acheter. En effet, le côté aquarelle à chaque planche est très joli à regarder et m'a conquis sans même que je sache de quoi ça parlait. C'est l'histoire d'un homme, Etienne Hauterue, qui part à l'aventure (probablement pour devenir un gentilhomme) et peut-être finir de conquérir le coeur de sa dulcinée Gaëlle à qui il écrit des lettres pour lui narrer toutes « ses aventures » et qui misent bout à bout finissent par former ce carnet de voyage. Les mésaventures de cet homme très ordinaire vont s'avérer assez extraordinaires et fantastiques (fantômes, pierres "vivantes/magiques"...). Mais cependant, le récit restera très plat et ne vous émerveillera certainement pas comme une histoire fantastique pourrait le faire. Si je peux donner un conseil, cette histoire a besoin d'être lue et regardée au moins deux fois. La première lecture pas passionnante et parfois fastidieuse ne plaira certainement qu'aux personnes qui n'attendent pas d'une histoire quelle soit compliquée et très chargée. Mais à la deuxième lecture, je vous encourage (et cela essentiellement pour le tome 2 et 3) à ne contempler que les dessins. Dans ce monde merveilleux de notre ami Etienne Hauterue (tout au long du récit et toujours en deuxième voir troisième plan), vous allez faire la connaissance de M. Escargot qui suit notre héros tout au long de son périple, M. Hibou toujours très sérieux, les moutons qui ont une vie qui ne semble pas désagréable et tout un tas d'autres personnages plus ou moins humanisés, dévergondés et tout compte fait très distrayants.... Finalement, une fois ressorti de cet univers très coloré vous vous demanderez certainement si vous n'avez pas suivi Etienne Hauterue dans le terrier du lapin blanc.
Extraordinaire ! Magnifique ! Magique ! Voici les propos que tient Etienne Hauterue à chaque page lors de son périple dans les contrées anglo-saxonnes. Tant mieux pour lui après tout. Mais l’utilisation de ces termes pour qualifier la bd serait galvaudée. Un abus pur et simple. Car si j’ai été conquis par les très belles planches toutes en aquarelles, il n’en a pas été de même pour le récit d’une platitude extrême. Il ne se passe rien. Et cela dure trois albums ! Etienne Hauterue (un français) décide de partir à l’aventure. Direction les îles anglo-saxonnes. On suit son périple à travers les lettres quotidiennes qu’il écrit à sa bien aimée Gaëlle. L’ensemble de ce courrier constituera finalement son carnet de voyage. Pour quelle raison se décide-t-il à partir ainsi ? Serait-ce uniquement pour faire de lui un gentilhomme d’infortune ? Nul ne le sait. Le seul relief du récit est à trouver dans la topographie des lieux visités. Pourtant, il lui en arrive des histoires abracadabrantes ! Bateau volant, pierres qui bougent ou qui parlent, fantômes . . . Mais, à chaque fois, ces incursions fantastiques ne mènent à rien. C’est vraiment dommage car, si le dessin en soi n’a rien d’exceptionnel, l’atmosphère qui émane des cases peintes à l'aquarelle est envoûtante. C’est la seule qualité de cette série qui m’empêche de mettre une étoile.
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