Green Arrow - Année Un
Les premières aventures de l'Archer Vert
DC Comics Green Arrow Les débuts des Super-Héros célèbres Super-héros Univers des super-héros DC Comics
Son nom est Oliver Queen. C'est une sorte de play-boy milliardaire qui parcourt les mers de l'hémisphère Sud. Lors d’une sortie en yacht, Oliver est trahi par celui qu’il croyait être son ami. Balancé dans l’océan, laissé pour mort, Oliver s’échoue sur une île déserte. Déserte ?… pas si sûr… Recouverte d’une épaisse jungle elle renferme des ennemis implacables. Confronté à la faim, au danger permanent, Oliver va devoir se battre pour survivre. Pour chasser et aussi se protéger, Il va se construire un arc puissant et se découvrir un véritablement don : celui du maniement de cette arme. Oliver sera sauvé. De retour dans les grandes villes –des jungles urbaines- il mettra son habileté et son expérience à profit pour combattre le crime.
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Date de parution | 11 Septembre 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Oliver Queen, alias Green Arrow, fait partie de cette catégorie de super héros qui n'ont en fait pas grand chose de "super". En effet, notre protagoniste, milliardaire dilettante, qui ne se passionne que pour l'alcool, les femmes et le frisson qu'il ne trouve jamais (tiens, on dirait notre bon vieux Tony Stark) n'a rien d'extraordinaire, si ce n'est sa fortune. Un jour cependant, le destin frappe à sa porte et notre ami se retrouve confronté à une introspection aussi contrainte qu'express : isolé sur une île déserte, le jeune playboy va devoir se débrouiller seul pour survivre dans un monde hostile... A l'instar de Batman - Year one, on nous propose ici de revivre l'instant où la vie de cet homme bascule pour embrasser un destin héroïque. Diggle réussit très bien ce chapitre introductif sur la flèche verte malgré l'étroitesse de liberté que ce genre d'exercice peut offrir. L'action passe très vite et on se retrouve rapidement à la fin du livre, de quoi être frustré. Outre l'aspect scénaristique, je tiens à souligner le magnifique travail de Jock et Baron pour les dessins. Le trait assez grossier, qui peut déstabiliser en premier lieu, colle parfaitement à l'histoire et apporte de l'énergie aux mots de Diggle. Le tout parait très rythmé! Que dire des jeux de couleurs, d'ombres, qui sont juste sublimes... Avis à tous les amateurs qui voudraient (re)découvrir ce super héros : ne passez pas à côté de cet ouvrage qui va devenir la nouvelle référence sur l'origine de l'archer vert.
Je ne connais Green Arrow que vaguement, mais c'est un super-héros qui m'intéresse ! Ce tome raconte la genèse de ce super-héros selon deux auteurs modernes (la première vraie histoire de Green Arrow est très différente) et le résultat est pas mal même si c'est un peu trop conventionnel. En gros, Green Arrow est un riche arrogant jusqu'à ce qu'il vive une aventure qui le changera et le transformera en héros. Malgré les clichés, l'histoire se laisse lire facilement. Les dialogues sont bons et le personnage de Green Arrow est attachant quoique j'ai un peu de la difficulté à voir comment un riche qui a toujours eu la vie facile peut aussi facilement survivre dans la jungle. De plus, je trouve que les méchants n'ont pas trop de charisme. Le dessin est correct quoique je le trouve un peu froid. J'aime bien les couleurs en revanche.
Mwouais… la vraie genèse, c’est que le yacht d’Oliver fait naufrage et qu’il en est l’unique rescapé. Ses véritables premiers pas paraissent pour la première fois aux USA en Décembre 1941. Pas récent, hein ?… Ses auteurs premiers ?... Mort Weisinger est au texte, George Papp au dessin. Forcément, son retour à la vie urbaine va être l’occasion de changements. Cette sorte de Robin des Bois moderne ne va se balader en ville uniquement bardé de son arc. Il va prendre le nom de Green Arrow et aussi créer de nouvelles armes : des fusées incendiaires, des boomerangs, un véhicule spécial (l'Arrowcar) qui l'aideront à lutter contre les gangs et organisations criminelles. Cette genèse ?… Outre «l’erreur » scénaristique du départ, elle ne se défend pas trop mal. Si le scénario est assez linéaire avec cet éternel combat du Bien contre le Mal, Diggle a rédigé quelque chose de solide, qui « tient » bien la route, et que les créateurs originaux n’auraient pas renié. MAIS : j’ai quand même eu une curieuse impression, celle d’auteurs qui veulent montrer ce qu’ils savent faire aux lecteurs en abandonnant, d’une certaine façon, de se mettre au service de leur héros. Green Arrow, en effet, n’est pas un super héros invincible. C’est un homme normal qui va être confronté à moult situations qui ne le sont pas. Il devra faire preuve d’endurance, de dextérité, de capacités de déduction, de réflexion, d’imagination pour se sortir des nombreux guêpiers dans lesquels il va s’enfoncer. Et ça, Diggle et Jock ne le rendent pas trop bien. C’est vrai, ils ont créé une BD attractive, efficace, menée à 100 à l’heure MAIS il y manque cette sorte d’humanité qui « fait » Green Arrow. Le dessin ?… ben j’aime bien. Certains pourront reprocher un manque de décors, d’arrière plan, une mise en page assez simplifiée. En cela, Jock a travaillé ses planches comme celles d’antan, « jouant » d’une certaine simplification. Cela va en surprendre plus d’un, habitués que nous sommes à un certain décorum qui va de pair la vie des super héros. Les couleurs ?… c’est vrai que je préférais les tons d’époque, basiques, découverts dans mes bons vieux « Green Lantern » du début des années 80. Mais il faut bien se mettre au goût du jour, même si la colorisation par ordinateur ne m’attire pas. In fine : un bon retour aux sources pour un héros que j’aime beaucoup, assez oublié d’ailleurs. J’ai passé un bon moment de lecture MAIS, ayant –à titre de comparaison- mes vieux « Green Lantern » sur mon bureau, je me dis que c’est quand même dans les vieilles marmites que l’on fait la meilleure soupe.
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