Skim

Note: 3.17/5
(3.17/5 pour 6 avis)

Qui mieux que deux femmes pouvait décrire aussi justement les atermoiements d'une adolescente entre parents divorcés, collège de filles un peu coincées et premier amour ? Une histoire juste et touchante.


Adolescence Ecritures La BD au féminin Suicide Une histoire de famille

Qui mieux que deux femmes pouvait décrire aussi justement les atermoiements d'une adolescente entre parents divorcés, collège de filles un peu coincées et premier amour ? Une histoire juste et touchante. Casterman

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Août 2008
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Skim © Casterman 2008
Les notes
Note: 3.17/5
(3.17/5 pour 6 avis)
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05/10/2008 | cac
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Par Présence
Note: 4/5
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Se découvrir - Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. La première édition date de 2008, le premier chapitre de 30 pages ayant été publié en 2005. Il a été réalisé par Mariko Tamaki pour le scénario et sa sœur Jillian Tamaki pour les dessins et l'encrage. Il s'agit d'une bande dessinée en noir & blanc avec des nuances de gris. Aujourd'hui Lisa a déclaré : tout le monde pense être unique Ce n'est pas unique ! Elle s'appelle Kimberly Keiko Cameron, surnommée Skim, et sa meilleure amie est Lisa Shore. Son chat s'appelle Sumo. Ses centres d'intérêt : le Wicca, les tarots, l'astrologie et la philosophie. Sa couleur favorite : le noir, ou non, plutôt le rouge à la réflexion. La scène se déroule en 1993. La veille au soir, Skim a essayé de prendre en photo, son plâtre au bras droit, mais elle était trop maladroite de la main gauche pour obtenir une photographie nette. Lisa la rejoint dans l'espace vert à proximité du lycée. Elle lui demande comment elle s'est cassé le bras : Skim lui répond qu'elle a fait une chute à vélo. En fait, elle est tombée en sortant de son lit et en trébuchant sur l'autel dans sa chambre, cassant le candélabre de sa mère. D'ailleurs, tant qu'à faire, elle aurait préféré chuter sur une bouteille de bière et avoir des points de suture plutôt que ce plâtre tout blanc. Lisa écrit un mot sur le plâtre de son amie. Celle-ci repense à sa mère mécontente pour son candélabre, puis à son père et ses deux attaques cardiaques de l'année passée, au fait qu'ils soient divorcés. Son père est une crème et sa mère est une femme froide et cynique. Autre nouvelle sans rapport que Skim confie à son journal intime : John Reddear a laissé tomber sa copine Katie Matthews : du coup elle a le cœur brisé, et en a dessiné un sur chacune de ses mains, celui de la main gauche est le plus réussi car elle a pu le dessiner avec la main droite. Lisa la tient en piètre estime : elle n'a pas à se conduire comme si c'était la fin du monde, tout ça parce qu'elle s'est fait larguer. Madame Archer, la professeure d'art dramatique a dit à une de ses collègues que Katie se conduit comme ça parce qu'elle n'est qu'un récipient vide, attendant d'être remplie. Pour elle, ça veut dire qu'elle n'est qu'une traînée. Madame Archer enseigne le théâtre et la littérature anglaise, et elle est vraiment excentrique. Elle est très maigre, avec une chevelure rousse indisciplinée, toujours en train de manger et de sortir des trucs bizarres comme le fait que le chocolat, c'est mieux que le sexe. Une fois, elle a indiqué à Skim qu'elle a des yeux de diseuse de bonne aventure. Lisa a traduit ça par le fait que sa copine met trop de l'eyeliner. Dans sa chambre, Skim a dressé un autel avec une statuette de la déesse, un candélabre cassé, des brins de lavande, des bougies, des cristaux, des tarots, un linge pour les manipuler, un livre des sorts. Plusieurs éléments lui font encore défaut : une statuette de dieu, un bol de sel, une baguette, un chaudron, un couteau magique, et peut-être plus d'herbes aromatiques. Les sœurs Tamaki ont connu le succès avec l'extraordinaire This One Summer en 2014. Le présent ouvrage est donc leur première bande dessinée ensemble, une dizaine d'années auparavant. Comme l'indique le titre, le récit se focalise sur Skim, une adolescente au collège, étant pratiquement de tous les plans. Le récit est raconté à la fois au travers de très brefs extraits de son journal intime, de ses interactions avec les autres personnes de sa classe, surtout avec sa copine Lisa, et de ses activités quotidiennes. Elle fait preuve d'une forme de cynisme assez critique envers les autres, bien entretenu par sa copine Lisa avec qui elle est sur la même longueur d'onde. Il n'y a pas de fibre d'auto-apitoiement, ni de fascination morbide explicite. Mais la nature critique de Skim apporte une forme de détachement émotionnel, de maturité inattendue chez une demoiselle de son âge. Le lecteur suit sa vie quotidienne, à l'évidence des morceaux choisis plutôt qu'un reportage minute par minute, avec un accès à son flux de pensée. Bien évidemment, il se produit des événements tout du long de ces 140 pages. Le lecteur peut donc assister à des moments banals : les discussions entre élèves dans les couloirs du lycée, des discussions avec des adultes, un repas avec son père et sa nouvelle conjointe, une soirée déguisée, un cours de biologie, une première rencontre avec deux garçons qui doivent les accompagner à un bal de charité, des disputes entre copines, etc. Le lecteur peut déceler dans les dessins, l'influence discrète de quelques aspects visuels des shojos, sans que cela ne donne l'impression d'imports artificiels. En fait les dessins ne sont pas marqués d'un parti pris féminin : ils restent dans un registre descriptif, avec des contours parfois un peu lâches. L'artiste sait emmener le lecteur dans le monde de Skim, de la manière dont elle le perçoit. Cela ne veut pas dire que la narration est exclusivement en vue subjective : ça se produit de temps à autre, mais Skim est plus souvent présente dans la case que le lecteur ne voit ce qui l'entoure par ses yeux. Jillian Tamaki impressionne le lecteur par le naturel des postures et des mouvements des personnages, qu'il s'agisse des jeunes filles ou des adultes, et par sa capacité à concevoir des plans de prise de vue qui rendent visuellement intéressant les moments de dialogue, sans effet d'enfilade de cases avec uniquement des têtes en train de parler. Les personnages peuvent être en mouvement, en train de se déplacer, ou statiques tout en continuant leur occupation banale. Les cases montrent les décors, ainsi que les différents accessoires ou meubles présents dans le cadre, apportant des indications sur la personnalité du propriétaire ou de l'occupant des lieux. Cela va de la décoration de l'autel Wicca dans la chambre de Skim, aux couloirs fonctionnels et sans âme du lycée. De page en page, le lecteur se rend compte qu'il regarde avec intérêt des éléments aussi communs que la jupe de madame Archer, les bougies sur l'autel de la chambre, un fût métallique utilisé comme brasero, la bague en toc en forme de tête de mort de Lisa, le passage de l'aspirateur dans le salon, la forme du canapé de madame Archer, les restes dans l'assiette de Skim, les déguisements de ballerine, la tenue du sport du lycée, etc. Il se retrouve surpris de s'intéresser à ces éléments anodins et banals auxquels il ne prête plus attention dans sa propre vie. Cela n'a rien d'évident de capter l'attention d'un lecteur et de la conserver pendant une telle pagination, avec les petits riens de la vie de tous les jours. Effectivement, la scénariste intègre quelques événements moins communs comme un bras cassé (plusieurs en fait) ou un suicide, mais en les ramenant dans la vie quotidienne, sans dramatisation. Évidemment, la sensibilité de Kimberly et de Lisa est plus importante que celle d'un adulte, mais sans être surjouée ou à fleur de peau. En fait, Kimberly est une adolescente très posée, capable de recul, prompte à porter des jugements de valeur, mais ne s'emportant jamais, restant calme, tolérante, et portée à l'introspection, sans tendance dépressive ou suicidaire. Le lecteur accompagne donc bien volontiers cette demoiselle dans sa vie quotidienne, sans ressentir d'ennui. Le lecteur fait donc l'expérience de ce quotidien par l'entremise des observations de Skim : sa remarque sur son père, sa remarque sur la séparation de Katie et John, ses observations sur l'allure de madame Archer, la participation à la réunion d'une étrange assemblée de sorcières, etc. Il note que les observations de Kimberly sont souvent complétées par ce que Lisa ou une autre personne lui a dit sur le sujet. Le lecteur ressent les émotions de Kimberly qui semblent comme émoussées, pour autant elle fait preuve d'empathie pour ses amies. Petit à petit, le lecteur ressent ce qui génère cet état de conscience chez Kimberly. Ce n'est pas explicité avec des gros sabots dans son journal comme si elle s'auto-analysait. Ce n'est pas dit à haute voix par sa copine ou par d'autres camarades de classe. Le lecteur le perçoit dans son comportement, dans ses affinités électives qui se produisent tout naturellement. Alors que son comportement ne se conforme pas aux principes moraux classiques, cela n'a rien de choquant au point que le lecteur doive prendre un peu de recul pour mesurer le degré de transgression de ce qui vient de se passer de manière si naturelle sous yeux, sans jugement de la part des autrices. Ce n'est ni du laisser-faire, ni du dévergondage. En fonction de sa propre sensibilité, de ses propres convictions, il réagit de manière plus ou moins vive. Il effectue une projection de ses propres valeurs pour interpréter cet élan du cœur, libre de penser ce qu'il veut, la narration le guidant vers une absence de condamnation morale, plutôt vers une empathie compréhensive. Finalement, il s'agit d'une étape essentielle dans le développement de Kimberly, sans être traumatique ou scandaleuse. Une œuvre de jeunesse : oui, mais pas une œuvre relevant de l'ébauche. Les sœurs Tamaki évoquent le quotidien d'une jeune adolescente dans la banlieue de Toronto, avec un tact et un naturel étonnants, réussissant à conserver l'attention du lecteur tout du long des jours qui passent, avec délicatesse, justesse et une forme de pudeur incitant au respect.

04/09/2024 (modifier)
Par Superjé
Note: 3/5

Avec la couverture et le nom des auteurs, je pensais moi aussi que j'allais lire un manga dans le genre roman graphique (à la Taniguhi), et en fait le dessin me parait plus inspiré par les comics. Contrairement à certains de mes camarades, j'adore le dessin et j'ai eu plus de mal avec le scénario. Attention, quand je dis que j'adore le dessin, c'est un style dont je suis vraiment fan. J'ai tout de suite été charmé par ce dessin qui convient si bien aux romans graphiques, je ne m'en lasse pas. Pour moi, si le scénario avait suivi en termes de qualité, j'aurais pu facilement mettre un 5/5 en laissant une grande part de la note au dessin. Les visages des personnages sont doux. Jillian Tamaki (une auteure à suivre) arrive bien à dessiner des visages adolescents (surtout féminins) telles que je les côtoie : jolis et grossiers à la fois. Enfin, bref, j'aime beaucoup la partie graphique de cette œuvre, jolie, assez épuré et soignée. Mais je n'ai pas accroché au scénario. Pendant la lecture du premier chapitre, je détestais tellement cette BD, que je voulais lui mettre 1/5. Les qualités du dessin faisait encore plus ressortir les défauts du scénario. Honnêtement, ce n'est pas du tout réaliste, tous les jeunes que je connais aimant les cultures proches du gothisme n'ont rien à faire des indiens, sorcières et autres shamans. C'est vraiment les clichés pour téléfilms de l'après-midi qui passent sur M6. Je trouvais vraiment le récit bateau, avec une narration assez ennuyeuse, et le genre de personnages que j'ai du mal à aimer (trouvant tout le monde cons, se renfermant sur elles-mêmes) et usant de clichés. Mais il est vrai qu'au fur et à mesure de ma lecture, j'ai pu plus l'apprécier. Dans, les récits jouant sur les sentiments [SPOILER] on parle souvent soit d'un amour avec un professeur/personne plus mature soit d'un amour avec une personne ayant le même sexe, mais rarement le deux à la fois, comme ici [FIN DU SPOILER], et même si cette relation est, pour moi, trop effleurée pour être intéressante, il y a quelques bonnes idées. Je retiens de"Skim" une BD avec un graphisme vraiment génial (je ferais attention aux autres œuvres d l'auteure) mais une histoire plutôt décevante, utilisant de nombreux clichés et des ficelles pas réalistes (je n'ai pas ressenti de grandes émotions pendant ma lecture) mais dont le scénario s'améliore au fur et à mesure que le récit avance.

24/06/2011 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
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Difficile de rajouter quelque chose après les avis très complets de mes camarades. Cependant je noterai que cette chronique douce-amère (une de plus !) sur l'adolescence se démarque non par son originalité, mais par la qualité de sa narration, et son histoire relativement crédible. Trip de pseudos-sorcières, amours adolescentes troublantes et inattendues... La vision de cette adolescente me semble assez juste, et est bien servi par le dessin réaliste de la cousine Tamaki. On passe un agréable moment de lecture avec "Skim", même si ce n'est pas très rigolo...

21/09/2009 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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Alors qu'au vu de la couverture, je m'attendais à un manwha un peu ennuyeux, je me suis retrouvé avec une bande dessinée occidentale sur des adolescentes canadiennes dans une ambiance très américaine. La thématique en est la vie d'une jeune fille de 16 ans, pas bien dans sa peau, et ses atermoiements d'ado, entre ses petits trips de sorcières shamaniques avec sa copine, un amour particulier naissant pour une autre personne, et une histoire qui fait du bruit dans son lycée, celle du suicide de l'ex petit ami d'une fille qu'elle connait à peine. Le tout est narré à la manière d'un journal intime, avec le langage d'une ado. J'ai d'ailleurs trouvé ça un peu pénible au départ. Ce genre de considérations adolescentes immatures et mi-dépressives m'agace plus que cela me touche. En outre, je n'ai pas trop accroché au dessin non plus. L'auteure est davantage une illustratrice qu'une dessinatrice de BD. Son style est donc assez typé, avec des personnages que je trouve plutôt moches. Ce dernier point est probablement voulu, le récit insistant sur son réalisme, l'héroïne est plutôt laide (à mon goût) et obèse, les gens qui l'entourent, à part les stars du lycée, sont assez moches, etc. Mais c'est plus au style de représentation des personnages que je n'ai pas accroché. On dirait que les visages sont régulièrement déformés. Ces quelques reproches que je fais à cette BD ont rendu assez morne ma lecture des deux premiers tiers du récit. Je ne trouvais pas les personnages attachants, leurs histoires m'ennuyaient un peu, et leurs pensées et soucis d'adolescentes me semblaient aussi éloignés que possibles de mes centres d'intérêt. Ce n'est que vers la fin, quand l'héroïne finit par communiquer avec la fille dont l'ex s'est suicidé, que le récit a commencé à devenir un peu plus intéressant à mon goût, un peu moins renfermé sur lui-même en même temps que l'héroïne aussi s'ouvrait un peu plus au monde. Du coup, là, j'ai commencé à être un peu captivé et à voir l'intérêt de cette longue mise en place précédente permettant de mieux saisir les atermoiements de l'esprit d'une adolescente comme l'héroïne, pour mieux saisir l'intérêt de sa rencontre avec une autre qui a des soucis différents d'elle mais qui les rapprochent toutes les deux. Cette BD met donc bien en scène une certaine facette du mal-être adolescent et la fin a su un tout petit peu me toucher, mais je n'en conseille pas vraiment l'achat pour autant.

04/04/2009 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5
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Je suis tombé un peu par hasard sur cette bd. En fait, je ne savais pas quoi lire et « Skim » était le seul album que je n’avais pas encore feuilleté. Au vu du nom des auteurs (Mariko et Jillian Tamaki), je m’attendais à lire un manga et… ce n’est pas du tout ça ! Je ne reviendrais pas sur le résumé de ce récit, cac (voir avis ci-dessous) le fait très bien. « Skim » est un récit qui nous conte le difficile passage de la jeunesse à l’âge adulte. Dans cette bd, la plupart des adolescentes (ça se passe dans un lycée) se sentent paumées, à la recherche de leur premier amour, se partagent les secrets sur la beauté et n’hésitent pas à « casser » celles qui n’entrent pas dans leur clan…. Et justement, « Skim » et sa copine Lisa ne font pas partie de ce genre d’adolescentes : elles se sentent indépendantes et donc intelligentes, se disent sorcières, ne cherchent pas un petit ami, ont des parents divorcés… mais resteront-elles longtemps à l’écart des autres filles et de leurs centres d’intérêt ? Je me suis un peu ennuyé à lire cet album, non pas parce que c’est une mauvaise histoire mais bien parce que « Skim » est un roman graphique pur et dur où les scènes d’action, de fantaisie sont quasiment absentes. Le lecteur suivra tout le long du récit la vie banale de Skim, c’est tout. Ce qui est bizarre avec cette histoire, c’est qu’elle laisse inexpliquée de nombreuses séquences comme la relation entre Skim et une de ses professeurs. Bref, j’ai eu l’impression d’avoir suivi la vie de cette adolescente par intermittence. Au niveau du dessin, j’apprécie le trait de Jillian Tamaki mais sans plus. Il est à noter que la voix off est très souvent présente et alourdie parfois le récit. Finalement, c’est une bd sans prétention sur l’adolescente que nous propose Mariko et Jillian Tamaki, un album que j’oublierai rapidement parce que l’histoire ne m’est pas apparue émouvante et parce que le récit est quasiment exempt de scènes « chocs ». "Skim" est un roman graphique pur et dur, une curiosité…

31/12/2008 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
L'avatar du posteur cac

Skim est le surnom un peu méchant attribué à une jeune fille prénommé Kim contracté avec "Slim", mince en anglais, ce qu'elle n'est pas. Elle est plutôt ronde, un peu mal dans sa peau et pas très souriante, lit des livres de sorcières avec son amie Lisa. Suite au suicide d'un étudiant, tout un tas d'initiatives sont lancées pour dire qu'il faut aimer la vie etc. etc. Skim elle est plutôt vue parmi les suicidaires, ce qu'elle n'est pas, et elle vit quelque chose d'assez inattendu avec une de ses professeurs. L'histoire est jolie, le scénario lance des pistes sans vraiment les expliquer comme celle de la relation particulière entre Skim et sa prof, trop survolée. Un peu étrange qu'il soit publié dans la très select collection Ecritures de Casterman, ses auteurs ne sont pas connus et l'album n'est pas transcendant. Le dessin n'est pas dans ce que je préfère, il n'est pas très léché, mais cela fait underground, et ma foi ce n'est pas un beau dessin que vont rechercher les lecteurs potentiels de cet album. Mais un roman graphique, une tranche de la vie de jeunes ados qui se questionnent, vivent des choses, et rencontrent l'amour.

05/10/2008 (modifier)