Caraïbe
Histoire mêlant aventures, science-fiction, mémoire ancéstrale, extraterrestres, exotismes et érotisme !!
Les années Métal Hurlant
Deux personnes débarquent sur une île, pour s'amuser de détendre, voir des personnes qu'ils connaissent, découvrirent l'île exotiques... Ils causent, ils causent, découvrent les lieux, puis leur copain leur prête un voilier pour découvrir l'océan ! Ils se mettent a découvir une île non identifié, étrange, mais tellement magnifique !! Ils ramenent un bijoux, en parlent a leur amis, revistent l'île, puis la visitent plus profondément, ils font une étrange recontrent avec un bâtiment puis un extraterrestres en statue ! Soudainement, ils se retrouvent dans d'autres dimensions, se rappelent dans leurs vies antérieures, voyagent dans des spirales temporels ! En changeant de noms, chargé de missions par les extraterrestres, ils ne sont pas au bout de leur surprise !!!!
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Date de parution | Juin 1981 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
"Heureux qui comme Eko a fait un beau voyage..." Que du Bellay me pardonne car la ressemblance avec Macedo s'arrête là. En lisant l'aventure d'Ellais et de Eko j'ai eu l'impression de feuilleter un prospectus de voyage pour un public allemand. D'ailleurs le T-shirt d'Emil aurait pu être "Gute Zeiten- Reisen mit L.." (p13) avec le nom de la célèbre compagnie aérienne allemande. En plus les deux héros sont les stéréotypes de stars de cinéma porno des années 80 où les jeunes allemandes prenaient des vacances très chaudes en Grèce. Dans cette première partie, nous nous trouvons dans la zone de confort de Macedo qui sait très bien dessiner les ébats érotiques. La Grèce puisque Macedo semble puiser dans l'Odyssée d'Ulysse. Le voyage en bateau, les récifs (Scylla), la sorcière d'amour (Circée), la belle qui manque (Pénélope) sont présents en filigranes mais le mythe est détourné à la sauce mystico-philosophique indigeste. Le voyage qui devient temporel autant que spatial finit par une pirouette pseudo humaniste de bonne volonté universelle. La technique de l'aérographe utilisée me laisse insatisfait. Des personnages figés, une coloration très brillante cela convient assez bien à la nature exubérante mais moins aux visages et à la dynamique des corps. Cela a beaucoup vieilli à mon goût.
Un voyage fantastique où se mêlent exotisme des îles et science-fiction, à forte tendance métaphysique et qui va devenir chez Macedo en quelque sorte sa carte de visite, puisqu'on retrouvera ces errances cosmiques dans sa série Vic Voyage et d'autres one-shots. Le début est plutôt sympa lorsque le couple Eko et Ellaïs arrive sur une île des Caraïbes, y découvre ses joies paradisiaques, s'enlace et fait l'amour, bref c'est le bonheur idyllique. Puis ça dérape et ça s'emballe lorsqu'ils découvrent une autre île inconnue cette fois, et là ça vire à une longue quête de spiritualité rythmée par la force du rêve. Véritable festival de forces tellurico-cosmiques, de vortex intemporels, d'interdimensions galactiques, de portes énergétiques et de dimensions parallèles, les dernières pages me dépassent tellement que je finis la lecture péniblement. Même si je perçois une pointe de message humaniste constatant la folie des hommes avec leurs guerres, qui ne sont pas prêts à recevoir l'enseignement pacifique d'autres peuples extraterrestres, tout ça est bien trop cosmique pour moi. Alors certes, Macedo réussit des pages splendides et de très belles images, toujours avec une dominante de bleu, grâce à son dessin hyperréaliste envoûtant et ses personnages nus d'une grande beauté plastique, mais il illustre un récit qui ne parvient pas à être cohérent car noyé sous une parapsychologie trop lourde.
J'en ai maintenant confirmation, toutes les bandes dessinées de Sergio Macedo sont imprégnées du message des sectes soucoupistes qu'il a fréquentées. Celle-ci ne fait pas exception à la règle. Après une entame assez kitsch mais pas désagréable, elle part en plein délire d'illumination, de révélation et de quête initiatique inter-dimensionnelle vers l'hyper-science omnistique de je sais plus quoi. Bref, le message des petits hommes bleus venus d'outre-espace pour surveiller l'évolution de la race humaine et choisir parmi eux leurs élus qui seront à même de faire progresser l'humanité vers la conscience universelle et l'harmonie cosmique. Comme je le dis, le début de cet album n'est pas si mauvais. Certes il est très kitsch. Par le dessin déjà. Il y a des fans de Sergio Macedo et je n'en fais pas partie. Ses planches me font penser à des romans-photos aux couleurs sur-saturées, des personnages figés, des décors paradisiaques, et autant que possible de corps nus puisque nos héros sont résolument naturistes. Le récit est un peu cucul-la-praline, avec un couple d'amoureux en vacances sur une île splendide, qui découvre, nus à bord de leur beau voilier, une autre île mystérieuse et encore plus paradisiaque. Île fantôme que seuls certains ont vue un jour, récits de navires ou d'équipages qui ont disparu près de ses côtes, artefact étrange trouvé dans sa végétation, cela attise la curiosité. Mais très vite, on retombe dans les travers méta-physiques ridicules qui me rebutent dans les BDs de Macedo. Voilà notre héros qui reçoit la révélation, il comprend enfin que le monde est un multivers où chaque réalité a sa propre vibration, et l'homme doit accéder à une surconscience pour entrer en harmonie avec le cosmos et avec son soi d'anti-matière. Et c'est parti pour un voyage initiatique à travers le temps et l'espace, des épreuves amoureuses à passer aux côtés de femmes splendides (toutes de vraies blondes, si vous voulez le savoir, ça parait très important) qu'il faudra séduire pour passer à l'étape suivante, et peu à peu le héros retrouvera enfin la quintessence de son âme et l'illumination vraie, jusqu'à la confrontation finale avec les êtres supérieurs venus d'ailleurs et la réception de leur message transcendantal. En définitive, j'ai commencé par trouver le premier tiers du récit pas si mal que ça, le second tiers franchement gratiné m'a fait plus rire qu'autre chose, et la dernière partie m'a gonflé tant je trouvais ridicule et trop voyante la tentative de mettre en image une fois de plus le message soucoupiste chimérique de l'auteur.
A lire absolument au moins, les couleurs sont magnifiques, chatoyantes, admirables, ça parle de science-fiction, de mémoire ancestrale, du cosmos, des extraterrestres, de voyage intemporel ! Il y a de l'érotisme, du voyage, de la science-fiction, et surtout de l'exotisme ! Lisez-le ! Cette BD a souvent (surtout la fin) ce qu'on appelle des discours sectaires illuminés. Cela peut en rebuter certains. La fin est très bonne mais difficilement compréhensible ! Soyez attentifs !
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