Phil Korridor
Phil Korridor est votre doublure. Faites appel à lui si vous voulez qu'on vous remplace lors d'une soirée. En effet, il est capable de vous remplacer au pied levé 24h sur 24h.
Gobelins, l'École de l'Image Les petits éditeurs indépendants
Une nuit pluvieuse dans une vieille demeure... Un éminent professeur présente le résultat de recherches à ses collègues. Phil Korridor est l'un d'eux mais déguisé... Phil Korridor est votre doublure. Faites appel à lui si vous voulez qu'on vous remplace lors d'une soirée. En effet, il est capable de vous remplacer au pied levé 24h sur 24h.
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Editeur
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Genre
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Public
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| Date de parution | Octobre 1992 |
| Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
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Cette série préfigure ce que deviendra le trait de Alain Koch, alias Kokor. Son style emprunte beaucoup à la ligne claire, ce qui lui donne un petit côté rétro assumé et sympathique. Pour les récits, je rejoins en bien des points l’avis d’Erik : de bonnes trouvailles avec une idée de départ à chaque fois originale mais une construction du récit maladroite avec un final précipité. Ces albums se caractérisent par une touche de fantastique ou d’irrationnel qui donne un certain attrait aux récits. Phil, transformiste à ses heures pour arrondir ses fins de mois, est finalement un personnage important mais pas principal de la série (bien qu’il prête son nom au titre). Pour en dire plus (mais pas trop) sur cette bd, le tome 1 traite d’une mystérieuse cure de jouvence inventée par un "savant fou" en relation avec les fulgurs. Le second opus voit la vengeance d’un personnage de roman s’abattre sur son auteur. A noter que la présence des fulgurs trouvera un début d’explication dans ce second tome. Bref, voici une série pleine de bonnes intentions mais dont le résultat n’est pas à la hauteur.
Cette série totalement méconnue qui oscille entre enquête policière et fantastique recèle des qualités indéniables. Le dessin signé Kokor (Alain Koch) est remarquable de précision alors qu'il débutait à peine. Le travail est soigné avec une colorisation incroyable pour l'époque. Il utilise des tons bleutés, rouges et ocres ce qui confère un style très personnel. Le talent se dévoile déjà dans un trait souple et maîtrisé. L'idée de ce héros qui se déguise au pied levé pour des clients de toute sorte (un professeur émérite, un restaurateur chinois...) est séduisante au premier abord. Cependant, ce foisonnement de trouvailles va se perdre dans un scénario qui va s'emballer à la fin dans un grand n'importe quoi. En effet, la conclusion du premier tome demeure un peu hâtive avec une explication au mystère plutôt insatisfaisante dans la mesure où on nous balance un fait que nul ne pouvait deviner. Il n'en restera pas grand chose finalement mais la lecture fut très agréable pour une bd qui ne manque pas d'originalité.
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