Les Instits n'aiment pas l'école
Eh non, les instits n'aiment pas l'école...
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C’est Martin Vidberg qui le dit, c’est un instituteur qui l’avoue : les instits n’aiment pas l’école… Parfaitement ! Et pourquoi pas ? Ce n’est pas parce que l’on est plus grand qu’on aime se lever le matin, le participe passé ou les fractions… Bien sûr, comme la plupart des instits, il aime s’occuper des enfants et il a du plaisir à enseigner surtout quand il s’agit d’imaginer tous les moyens possibles pour rendre la grammaire et la géométrie moins rébarbatives. Et, lorsqu’un élève finit par utiliser une forme de langage grammaticalement soutenue telle que : “ J’eu souhaité que nous allions en récréation”, au lieu du traditionnel : “Eh m’sieur, jamais on sort?”, là, il sait qu’il a choisi le bon métier. Si enseigner ça lui plaît bien, l’école, non, il n’aime pas. Les instits n’aiment pas l’école s’adresse en fait à tous les élèves qui se lassent parfois des journées scolaires et Martin Vidberg se propose d’y montrer une autre vision du métier d’enseignant pour briser les idées reçues avec humour et juste ce qu’il faut de provocation. Mélange d’un récit personnel et autobiographique, cette description de son métier d’instit s’accompagne de portraits légers et stylisés d’enseignants inspirés des connaissances de l’auteur mais également de personnages de fiction. (texte : Diantre !)
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Date de parution | 27 Septembre 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'aime beaucoup ce que fait Martin Vidberg, et fut un temps, son blog était un petit régal. Ce petit album ne surprendra donc pas, la thématique reste celle du "Journal d'un remplaçant". On y retrouve son dessin particulièrement mignon, et en l'ouvrant (l'album, pas Martin Vidberg), un sourire est immédiatement apparu sur mon visage. Il a en effet un peu le goût d'une patate de Proust. Il ne s'agit pas d'un récit unique, mais de petites scènes, soit réelles, soit complètement imaginées comme tous les "profils" montrés. Certaines m'ont fait rire, pas mal d'autres sourire, et quelques autres pas du tout. Au final j'ai passé un très bon moment de lecture, mais il faut bien avouer qu'on n'est pas dans récit très construit, plutôt un extrait de quelques scénettes.
Mouais. C’est gentiment sympa, et ça se laisse lire, même assez vite d’ailleurs. On y retrouve les personnages patatoïdes habituels de l’auteur. Mais ce n’est pas transcendant non plus. Quelques anecdotes bien vues car visiblement vécues de la part de Vidberg, mais c’est un portrait à peine esquissé d’un instit et de son métier, sans qu’y soit ajouté beaucoup d’humour. Décevant je trouve. Sur le même thème, j’ai quand même préféré Le Journal d'un remplaçant, un peu plus développé et plus abouti je trouve. (note réelle 2,5/5)
"Les Instits n'aiment pas l'école" est clairement un bon complément à la BD Le Journal d'un remplaçant. Le format est plus petit mais Martin Vidberg continue de faire découvrir l'univers de l'école et son travail d'instituteur. J'ai trouvé intéressant les strips : ils sont bien amenés et ont du contenu. Le monde de l'école n'est pas aussi simple que l'on pense se souvenir. Cette approche de la part d'un enseignant offre un point du vue nouveau. Contrairement à ce que le titre pourrait faire croire, l'auteur offre une vision positive de son métier et de son lieu de travail. Pour le dessin, il est inutile d'en parler, tout le monde le connait depuis la pub à la télé. J'aurai aimé un format un peu plus grand pour la BD car il faut forcer les pages pour lire à l'intérieur en l'absence de marges conséquentes.
Petit format, petites histoires. Ce dessinateur dont j’apprécie les dessins quotidiens sur son blog fait ici un opuscule d’histoires courtes jetées pèle mêle. C’est drôle, gentil, pas polémique, touchant. Bref c’est sympa. Sans aller jusqu’à dire que c’est destiné aux enfants (qui à mon avis ne comprendrais pas toujours l’humour) je dirai que c’est sympathique et frais là où souvent tout devient idéologique. Le lire peut faire passer un bon moment, l’acheter ne me parait pas indispensable !
Le titre a de quoi surprendre . . . En tous les cas, il interpelle et donne envie de se plonger dans ce petit bouquin ! Martin Vidberg n’est pas à son premier coup d’essai. Son milieu de prédilection ? L’école . . . et pour cause, il est lui-même instit. Cela nous donne un côté décalé où le point de vue du maître d’école, trop rarement abordé, y trouve une place de choix. Avec Le Journal d'un remplaçant, il y dépeignait le chemin de croix d’un jeune instituteur pas encore nommé et balloté de poste en poste. Avec ce nouvel album, Martin y consigne pèle mêle des réflexions sur ce métier. On l’oublie trop souvent mais un instit peut aussi avoir des jours sans et ne pas avoir envie d’aller à l’école. Que celui qui n’a jamais eu les pieds de plomb pour aller bosser lui jette la première pierre ! Petit bémol, ce récit n’est pas vraiment construit. Martin Vidberg annote ses humeurs comme elles viennent. Cependant, ça reste sympa à lire. Tout comme son dessin patatoïde qui ne peut qu’attirer la sympathie.
Martin Vidberg possède indéniablement une qualité d'écriture. Son dessin caractéristique et minimaliste illustre un propos qu'il mène admirablement. A partir d'anecdotes, de ressentis, du quotidien en somme, il distille une parole intéressante et souvent empreinte d'amusement. Et puis, il installe une ambiance sereine sous couvert de dénonciation de nombreux problèmes dont souffre l'école en général. Je trouve ce point de vue intéressant, plutôt que de se focaliser uniquement que sur les mauvais aspects, Vidberg donne son opinion sur tous les sujets, bons ou mauvais. Il retrace ici le quotidien de son métier d'instituteur mais pas seulement, puisqu'il dépeint également d'autres "profils d'enseignants", on pourrait un peu dire l'envers du décor, tellement on se focalise sur les pensées des enfants. Et pourtant... c'est parfois dur dur de se lever pour faire la classe même lorsqu'on est le maître, même quand on dirige l'emploi du temps, qu'on décide des récréations, des devoirs,... Beaucoup moins polémique que Le Journal d'un remplaçant, ce titre se veut plus amusant et explicatif du métier d'instituteur auprès des enfants. Mais bon, même adulte et sans avoir de rapport direct avec l'enseignement, on lit avec intérêt ce petit album.
Martin Vidberg… L’instituteur auteur de BD, au style reconnaissable pour ses bonshommes en forme de patate… Une fois de plus, après « le Journal d’un remplaçant », il nous plonge dans le quotidien des enseignants en école primaire. Mais cette fois-ci sous forme d’anecdotes, et non plus centrées sur sa seule personne. Il évoque de nombreux clichés les concernant, lui et ses congénères, au travers de mini-portraits d’enseignants représentant tel ou tel profil. Par exemple, ce n’est pas parce qu’on est instituteur qu’on aime l’école ! C’est assez sympathique comme bouquin, même si je trouve que cela reste un peu trop en surface. Ceci dit, c’est normal, car le public visé est sans conteste les enfants de primaire, qui se posent des questions sur leurs maîtres adorés ou abhorrés.
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