Les Chambres du Cerveau
Adaptation de la nouvelle Markheim de Robert Louis Stevenson.
Adaptations de romans en BD Folie Robert Louis Stevenson
L'action se situe chez un antiquaire londonien mécontent de l'intrusion de Markheim, un soir de Noël, à l'heure de la fermeture et qui ne se décide pas quant au cadeau qu'il veut offrir à sa dame. Markheim poignarde l'antiquaire... assez sauvagement.
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Date de parution | 01 Octobre 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Avant de s'attaquer à cette BD, je conseille vivement L'Homme qui s'évada du même auteur. Son dessin gras et sale pourrait en déstabiliser plus d'un. Pourtant il est d'une efficacité redoutable. Le scénario est une adaptation d'une nouvelle. Le traitement graphique et narratif est convainquant. Je n'ai pas lu la nouvelle donc mon avis ne notera pas l'adaptation mais le contenu brut. Celui ci est peu conséquent mais efficace. On suit un personnage peu gâté par la vie, commettant des actes illicites et se découvrant une conscience. Cette découverte s'apparente à une folie mais le final démontre la force de caractère du personnage. Le format de la BD est atypique : cette grande taille en broché attire l'attention. Le contenu est un exercice de style au graphisme personnel et puissant. J'aime ce genre de BD même si on peut lui reprocher un manque de pages au regard du format. L'auteur démontre son talent et est à suivre de près.
C’est le grand format (25 x 36 cm !) de cette bd qui m’a attiré le regard. Un rapide feuilletage du livre et je fus définitivement séduis par le graphisme de Laurent Maffre. « Les chambres du cerveau » est une adaptation d’une nouvelle de Robert Louis Stevenson « Markheim ». La scène se passe dans une boutique, un homme demande au vendeur de lui proposer et conseiller un objet qu’il doit offrir à sa promise. Seulement voilà, le magasin est normalement fermé et son propriétaire n’est pas d’humeur à aider son client… Ce qui m’a frappé en lisant « Les chambres du cerveau », c’est le dessin de Laurent Maffre que je trouve très plaisant à contempler. J’aime beaucoup son aspect « charbonneux » et sa mise en page originale (à défaut d’être facile à suivre). D’ailleurs, je salue vivement l’éditeur « Actes Sud » d’avoir publié cet album en (très) grand format car ça m’a permis à apprécier pleinement le coup de patte de Laurent Maffre : c’est vraiment très très beau, une vraie claque visuelle et surtout c’est en parfaite adéquation avec le scénario de Robert Louis Stevenson ! « Les chambres du cerveau » est une réflexion sur le meurtre, le récit met surtout en scène un personnage qui se questionne sur ce qui vient de faire : Est-ce bien ou mal d’avoir tué cette personne ? A-t-il de bonnes raisons de l’avoir fait ? Que va-t-il faire maintenant ? Faut-il avoir des remords ou non ? A t-il vraiment l’âme d’un assassin ? va-t-il continuer à commettre des meurtres ? Ce qui est fort avec ce récit, c’est le lecteur va découvrir un personnage torturé par sa folie meurtrière, c’est pour cette raison que j’ai apprécié ce récit car on assiste à un drame sans trop savoir ce que va faire le meurtrier, on le voit tirailler par son geste et paradoxalement, on a envie de l’aider à s’en sortir… Le défaut de cette bd, c’est aussi –à mon avis- son récit… qui m’est apparu peu original : ce n’est pas la première fois qu’une histoire met en scène un être qui se demande s’il a bien fait en tuant un homme… Alors, lorsque j’ai fini cette lecture en y découvrant un récit dur et assez touchant, je ne pus m’empêcher de penser au dessin sombre de Laurent Maffre qui s’accorde parfaitement à cette ambiance ! « Les chambres du cerveau » m’est donc apparue comme une bd très attirante au niveau du dessin (encore merci à « Actes Sud » de l’avoir publiée à ce grand format !). En effet, le dessin de Laurent Maffre est -à mon avis- parfaitement adapté à la nouvelle de Robert Louis Stevenson Quant à l’histoire proprement dite, je l’ai trouvée assez banale mais bien construite. « Les chambres du cerveau » est, pour moi, la bonne surprise de ce début d’année… j’espère qu’il en sera de même pour vous ! Note finale : 3,5/5
Laurent Maffre signe une très belle adaptation d'une nouvelle de Robert Louis Stevenson "Markheim". N'ayant pas lu celle-ci (juste quelques passages) et ne pouvant faire vraiment de comparaison, mon avis ne portera que sur le travail et mes impressions de cet auteur de bd. Le scénario n'est pas des plus exceptionnels avec cette énième histoire de fou face à sa conscience, mais là où Stevenson a tiré la force de son récit dans sa narration, Maffre lui, la tire de son fabuleux dessin. Le très grand format, de chez Acte Sud, nous offre une quarantaine de planches noir et blanc comme autant de claques visuelles. Le noir, comme une ombre se répand sur toutes les pages, le blanc par petites touches révèle les décors et les personnages. Le découpage des cases est aussi remarquable, mettant en valeur chaque scène et lui donnant une incroyable puissance narrative - je n'irais pas jusqu'à dire que les bulles sont de trop, mais on en ait pas loin tant l'expressivité graphique est grande. Comme je l'ai dit précédemment l'histoire de Markheim, sa vie difficile, ses vols et finalement son meurtre - qui le mettront définitivement face à sa conscience - est plutôt basique. Dans la même veine j'ai préféré Mémoires d'un incapable, peut-être à cause le l'humour que l'on trouve dans cette bd et qui est absent de celle de Maffre. Cela dit, la fin est assez surprenante… fin que je vous la laisse découvrir par vous-mêmes. Un bel objet à posséder absolument.
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