Billy Brouillard
Billy est un petit garçon. Il possède un pouvoir , une espèce de don... Le "don de trouble-vue"... En effet , lorqu'il ôte ses lunettes une réalité parallèle lui apparaît. Celle de l'imaginaire. A voir aussi : Le Détective du Bizarre
Contes funèbres Soleil
Billy est un petit garçon. Il possède un pouvoir , une espèce de don... Le "don de trouble-vue"... En effet , lorqu'il ôte ses lunettes une réalité parallèle lui apparaît. Celle de l'imaginaire. Celle-là même que les adultes se refusent à voir. Par un après-midi d'automne , alors qu'il joue dans son jardin ;Billy fait une bien curieuse rencontre. Il tombe nez à nez avec la mort. Tarzan son chat , est là , au milieu des herbes et des feuilles sêchées...
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Date de parution | 26 Novembre 2008 |
Statut histoire | Histoires courtes 3 tomes parus |
Les avis
Yes ! Quelle bonne surprise au final que cette BD ! Moi qui en avait tenté la lecture il y a quelques temps sans vraiment accrocher, je me suis régalé ce week-end après être vraiment tombé dans l'univers de Billy Brouillard. Et du coup, c'est un franc coup de coeur ! Avec cette collection "Métamorphose", Soleil m'a littéralement conquis. L'objet en lui-même est déjà une réussite. Un format non formaté justement ; un air de vieux bouquin qui colle à merveille à l'univers de Guillaume Bianco ; un one-shot qui n'est pas avare de planches, où viennent se mêler des pages du journal de Billy, de fausses pages de journal, des poèmes illustrés... Bref, au final, cette BD est un véritable coffre à bijoux, aux éclats "Burtoniens", mais qui a su composer un univers personnel. Non, nous ne sommes pas dans la pâle copie. On est chez Billy. Un monde noir où il chercher une réponse à la mort, et que lui permet son don de "trouble vue". Un univers sombre, parfois très cruel comme seuls les enfants savent l'être entre eux, mais empreint d'une grande poésie et d'humour (même si ça grince parfois au tournant). Côté dessin, Guillaume Bianco, fait preuve d'une très grande maitrise du noir & blanc. Son travail à l'encre impose son style et est vraiment d'une très grande précision. Car derrière cette impression de dessin simplifié se révèle au fil des pages un grand dessinateur. Je me suis arrêté sur certaines pages pour apprécier les pauses des personnages ; Billy en train de dormir, Tarzan son chat est lové sur ses jambes : de véritables arrêts sur image d'un réalisme saisissants qui donnent force et vie à ses planches. Bianco, se joue aussi des formes et de la narration. Il alterne aux aventures de Billy, des pages de journaux (aux articles et pubs tous aussi déjantés mais parfaitement en accord avec la trame), des poèmes sur les personnages qui composent la véritable mythologie ou bestiaire de cet univers. C'est cet aspect qui m'avait un peu freiné à ma première approche, mais qui se révèle au final d'une grande richesse, et complète parfaitement le récit pour lui en donner toute sa cohérence. Au final, bravo et merci pour cette magnifique BD. *****Après lecture de "Le petit garçon qui ne croyait plus au Père Noël"***** Billy n'en avait pas fini avec son bestiaire et son obsession pour la mort était loin de s'être dissipé. Et puis, il y a ce Père Noël... Guillaume Bianco poursuit avec cet album les points de suspensions qu'il avait semé dans ses albums précédents avec un travail graphique toujours aussi remarquable et une édition impeccable et très belle (Quelle couv' encore !). Que du bonheur de replonger dans cet univers assez unique en BD qui mêle allègrement poésie, noirceur, rêverie et grain de folie et d'enfance. Magnifique ! *****Après lecture du tome "Le chant des sirènes"***** Je referme cet album avec beaucoup de respect en me disant : voilà une série qui va allègrement rejoindre mon petit panthéon personnel de mes meilleures lectures BD ! Un grand merci donc à Mr Guillaume Bianco pour ces purs moments d'évasion et la qualité de son travail. Car c'est vraiment l'originalité et son coup de patte si personnel qui forgent ce résultat si déroutant et percutant. Déroutant, car le sieur Bianco se joue des règles traditionnelles et compose à nouveau un album qui de prime abord pourrait fort ressembler à un drôle de bric-à-brac-fourre-tout où môsssieur aurait au fil des pages lâché la bride à son imagination pour, tel un coucou, nous pondre à droite à gauche, un ersatz d'histoire abracabrantesque. Et que je te lâche un poème par-ci ; et que je te ponds une page de canard revue et corrigée par là ; un bon bout de bestiaire itou, et pour le dessert une bonne grosse tranche de trouble-vue façon Billy ! Mais loin du gloubiboulga, cet album façon cadavre exquis, tient tout autant la route que les précédents. Car après être allé trifouiller du côté de chez la Faucheuse, puis tirer la barbichette à nos croyances, une nouvelle épreuve existentielle attend Billy Brouillard : l’amour… Il avait pourtant raccroché un brin le gars Billy ; fini le don de trouble-vue & co : il avait rechaussé ses bésicles et pensait pouvoir taquiner le bigorneau en père peinard. C’est effectivement pendant ses vacances pleines d’embruns que notre Billy va faire la rencontre de Prune. Et la miss, c’est pas la moitié d’une donzelle ! Ca a beau être une fille (horreur ! malheur !), côté caractère, imagination et aventure, elle n’est pas en reste et le Billy à de la concurrence sévère ! Et c’est de cette rencontre improbable que Billy va découvrir et vivre le temps d’une semaine intemporelle les affres du sentiment amoureux… Car pour sauver sa douce sirène, Billy ne va pas chômer et s’en laisser compter. Mais bon, je ne vais pas m’étendre sur les détails de cette folle histoire, je vous laisse le plaisir et la surprise pour votre lecture. En attendant, ce nouvel opus m’a de nouveau conquis. Guillaume Bianco a du talent à revendre et de l’imagination comme je l’aime plein les bottes. Alors continue de faire ton gamin et de rêver pour nous, tant que tu nous le fait partager aussi bien. Sale gosse va ! Mais un très bon ! Merci ;)
Billy Brouillard inaugure une nouvelle collection des éditions Soleil, la collection Métamorphose qui sera amenée à regrouper des oeuvres d'inspiration gothique, des contes noirs faussement enfantins comme sait en produire Tim Burton. Et au vu de cette première série, ce pourrait bien être une vraie réussite. C'est un beau gros album aux teintes ocres à la manière d'un livre ancien. Le graphisme de Guillaume Bianco m'a beaucoup plu, d'autant qu'il ne se limite pas à un seul style. Ses planches de bandes dessinées sont finement ciselées, simples et détaillées à la fois. Elles sont aussi belles qu'efficaces. Il nous offre également d'autres types de support narratif. Des extraits de journaux fictifs, des notices explicatives sur des jeux ou encore sur des animaux étranges issus tout droit de son imagination. L'ensemble est un peu inclassable : mélange de récit d'enfant, d'humour, de cruauté et de poésie. L'auteur fait preuve d'une belle imagination et l'on ne peut que sourire devant ses créatures ou encore ses explications de pourquoi il ne faut surtout pas manger des épinards. J'ai été particulièrement séduit par le long récit-poème sur la Princesse de la Flaque d'Eau. En même temps, les histoires sont parfois assez dures, tellement cruelles ou réalistes face à la mort que j'hésite à considérer cette BD comme "tous publics" tant elle pourrait marquer l'esprit d'enfants un peu fragiles, au même niveau qu'un récit de Tim Burton est à la fois beau et un peu dérangeant. Quoiqu'il en soit, j'ai vraiment été charmé. La qualité est au rendez-vous à tous points de vue, qu'il s'agisse de la beauté du dessin, de l'originalité de la présentation, de la fluidité narrative, de la finesse de l'humour et de la poésie qui se dégage de cet imaginaire débridé. C'est un bel ouvrage qui mérite son prix un peu élevé.
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