Clockwerx
Londres, XIXe siècle. Les Clockwerx sont des robots issus d'un projet top secret à l'échelle mondiale, qui tirent leur énergie de fragments de météorite. Molly Vane était ingénieur sur le projet Clockwerx, avant de découvrir que son travail doit être utilisé à des fins militaires
Angleterre Iles Britanniques Londres Mecha Steampunk
Elle décide alors de contrecarrer les plans de ses anciens employeurs. Ayant dérobé des Clockwerx avec l'aide d'une bande d'aventuriers, il lui faut récupérer des fragments de météorites enfouis sous la tour de Londres. Mais elle n'est pas la seule à vouloir se les approprier... Sword of Dracula de l'inséparable binôme Tony Salvaggio/Jason Henderson avait déjà bousculé un mythe ; ils investissent à présent le genre Steampunk avec la même ambition. Ayant fait ses armes dans l'animation, Jean Baptiste Hostache arrive dans le monde de la bande dessinée avec une solide expérience et des choses à montrer. Ses machines au design inventif et à l'ingénierie poussée donnent à cet univers un furieux parfum de réel.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Novembre 2008 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Reprise en douceur dans le monde de la BD où je n'ai pu avaler un seul tome en l'espace d'1 an (Outch ! Sacrilège !) ; je choppe donc les 2 ouvrages qui composent cette saga à l'univers steampunk... et comment dire... Si les planches aux coloris sombres nous plongent aisément dans cet univers méca complotiste avec des dessins parfois à couper le souffle (machines impressionnantes et visages tuméfiés), l'histoire parait par moment confuse, des dialogues brouillons bourrés de faute d'orthographe et de rédaction. BD initialement éditée dans une autre langue que le français ? Possible... mais cette rédaction hasardeuse avec des textes bancals nous empêche de basculer complètement dans l'univers fascinant des scénaristes. C'est dommage, comme la sensation d'une œuvre inachevée publiée dans la précipitation.
Clockwerx... Ce titre sent bon le tintamarre des boulons et des écrous, les explosions de grisou et le sifflement strident et ininterrompu des machines à vapeur ! Et effectivement ce diptyque surfe sur la vague de la steampunk-mania qui enfièvre la pop culture depuis un certain temps; hélas il pèche par manque d'originalité et d'identité propre, défaut commun aux suiveurs de mode et aux moutons de Panurge. Le récit tourne autour d'un antagonisme brutal entre des mercenaires sous les ordres d'une ingénieure manchot et une entité industrielle surpuissante nommée Golden Shell, sur fond de monopole commercial et d'exploitation minière. Ce qui est en jeu, en creux ,ce n'est ni plus ni moins que le "Lucifernium", substance d'outre-monde seule à même d'insuffler l'énergie motrice nécéssaire au pilotage des "Clockwerks", les robots géants. Tout le long des pages, on attend l'étincelle susceptible de nous faire réellement plonger dans l'histoire, le rebondissement qui va nous prendre par surprise, mais rien du tout, cette guerre entre Molly Vance et les méchants de la Golden Shell nous(me) laisse de marbre, le scénario bancal (et banal) accumule les clichés et les niaiseries, dans ce sens le "Luciférnium" renvoie à l'éternel topos de la substance imaginaire aux propriétés hors-normes (cf l'ether, le vibranium, le slime, l'épice de Sarrakis, l'huile magique des Méta-Barons, la kryptonite, etc,etc). C'est bien dommage car elle garde quelques qualités cette série : le cadre victorien et édouardien de l'Angleterre expansionniste du XIX siècle, le décor anxiogène et infernal de la mine à Lucifernium et enfin le design des Clockwerx, qui claque bien et me semble prendre son inspiration dans la richissime culture mecha de l'animation nippone. "Clockwerx", comme tant d'autres bd, symbolise tout ce qui cloche dans la BD francophone aujourd'hui largement mondialisée : une armada inépuisable de dessinateurs de talent, mais trop peu de scénaristes doués en contrepartie. A croire que des binômes comme Goscinny/Uderzo et Charlier/Giraud, ça ne court pas le rues...
Le style steampunk, vaguement uchronique, se développe de plus en plus. Quelques belles réussites, mais aussi de l’anodin : si le thème attire des amateurs – dont je fais partie, l’originalité n’est pas toujours au rendez-vous. Ici la série se situe dans une bonne moyenne – mais reste trop près de la moyenne à mon sens. La faute à un univers pas assez développé, la fin du second tome (et apparemment le dernier, alors même qu’un autre cycle semblait prévu d’après la dernière page) m’apparaissant un peu bâclée. Il y a avait matière à compléter cette histoire. Nous devrons donc nous contenter de ces deux albums. Qui se laissent lire agréablement. D’abord parce que le dessin est bon (même si je n’ai pas trouvé très clairs les combats entre clocks à la fin), il est précis (avec un trait gras pourtant), avec une colorisation sombre et bien fichue. L’intrigue elle-même est intéressante, même si ce n’est pas si original que ça, mais c’est quand même un diptyque recommandable. Molly Vane est séduisante, et ses relations avec Matt auraient mérité quelques développements.
Voilà un diptyque dont j'ai apprécié la lecture mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. L'histoire de cette mini série (qui était prévue en plusieurs cycles mais qui d'après certaines rumeurs s'arrêtera là)se situe à Londres à la fin du XIXème siècle où deux factions s'affrontent pour une nouvelle source d'énergie, à l'aide de machines de combat (les fameux clockwerx). Ce diptyque mélangeant Méchas et Steampunk traite de complot, de vengeance et de trahison, sur fond de lutte pour la domination énergétique. J'ai vu que plusieurs posteurs avant moi avaient été déçus par le scénario élaboré par Jason Handerson et Toni Salvaggio alors que franchement, même si j'ai déjà vu mieux, je le trouve très sympathique et intéressant. Il faut dire que j'ai toujours apprécié le genre littéraire steampunk. Pour tout vous avouer j'ai lu un bon nombre de séries utilisant ce sous-genre de science-fiction uchronique . Je peux citer les plus célèbres de ces séries comme par exemple Hauteville House, Le Réseau Bombyce ou encore La Ligue des Gentlemen Extraordinaires. Je ne pense pas que la série qui nous intéresse aujourd'hui soit mieux que les trois citées précédemment mais j'ai tout de même passé un bon moment surtout avec les pages où apparaissent les fameux clockwerx. Par contre certains passages m'ont beaucoup fait rire , ce sont ceux qui font apparaître le clone de Miguelito Loveless version indienne (rappelez vous c'est le nom du méchant nain des Mystères de l'Ouest, la série mythique avec Robert Conrad alias James T West ) , surtout quand il est accroché au derrière d'une dame en train de courir . Le dessin de Jean-Baptiste Hostache m'a beaucoup plu et à priori je ne suis pas le seul à avoir été emballé par celui-ci. Certaines cases sont tout simplement splendides , les robots sont superbement dessinés , ainsi que certaines cases mettant en scène un bateau, celui-ci est remarquablement détaillé. Je conseille donc la lecture de cette série qui se lit rapidement . Par contre je conseille aux personnes intéressées l'achat de la nouvelle édition de l'intégrale qui est à mon goût un très bel objet.
Après la lecture du premier tome : J'attribue à cette série un moyen 3/5 en attente de la suite mais je crains malheureusement une baisse de la note finale. J'adore le dessin et les couleurs : les mécaniques, les bateaux, les voitures, les trains, l'architecture en général sont très bien dessinés. Le début de l'histoire est mouvementé et intense à souhait. En revanche les personnages ne sont pour l'instant pas super intéressants et pas toujours bien dessinés. Ce qui me fait douter concernant cette histoire, c'est surtout que je me demande comment elle va pouvoir se terminer de manière correcte. Elle n'est prévue qu'en 2 tomes et très peu de choses vraiment intéressantes et/ou constructives se sont passées pour l'instant. J'ai l'impression qu'on va passer directement de l'introduction à la conclusion, sans passer par le développement... Après lecture du T2 : le dessin est toujours aussi joli, ce que je craignais par contre est arrivé : 2 tomes ce n'est pas assez pour développer une histoire, ce qui conduit inévitablement les auteurs à faire une fin qui n'en est pas une et à nous promettre un nouveau cycle... Moins d'une semaine après avoir lu ce T2, je ne me rappelle déjà plus de ce qu'il s'y passe... Comme prévu, je baisse ma note à 2/5.
Avec un sujet Steampunk associé à un tel graphisme, je m'attendais à être nettement plus séduit. Au final, le scénario se révèle un peu trop léger, trop convenu et trop orienté vers l'action. Le graphisme est le point fort de cette série. Tout y est d'excellent niveau qu'il s'agisse de la représentation des méchas, des personnages ou des décors. J'ai bien aimé les couleurs même si elles sont plus ternes que celles des couvertures qui me plaisaient davantage. D'ailleurs, certains décors tout en perspective m'ont étrangement fait penser à des illustrations de Schuiten pour Les Cités obscures et je crois bien que cela vient de la colorisation qui y est presque identique. Par contre, à plusieurs reprises, j'ai eu du mal à comprendre les scènes d'action. La narration graphique des scènes de combat notamment n'est pas toujours aisée à suivre et on découvre ce qu'il s'est passé quelques cases plus loin. Dommage. Le dessinateur a quelques progrès à faire à ce niveau, je trouve. L'histoire, quant à elle, m'a paru très dans l'air du temps. Un peu d'intrigue steampunk et de méchas façon manga, de l'action et des personnages assez convenus façon comics, le tout enrobé dans une mise en page et un rythme plus franco-belge. Le cocktail n'est pas mauvais mais le lecteur blasé sera loin d'être surpris. Beaucoup de déjà-vu dans la globalité de cette intrigue et dans le détail de certaines scènes. En outre, même si j'apprécie une structure de récits en cycles courts, ici en diptyques, je trouve le rythme un peu trop rapide pour vraiment entrer dans l'ambiance et ne pas faire davantage que survoler l'action. La fin du premier cycle, notamment, m'a paru un peu expédiée. J'aurais préféré un scénario plus complexe qui prenne un peu plus de temps à se mettre en place. Du coup, si je conseille l'achat, c'est uniquement pour la beauté du dessin et pour ceux qui se contenteront d'y voir associé un récit divertissant mais pas très original. PS : Oh, et c'est quoi cette passion du scénariste pour les noms en K ? Clock, Oak, Tork, Ark, Ook, etc etc...
Je m’attendais à beaucoup mieux. J’adore les univers steampunk mais cette histoire ne m’a fait pour ainsi dire aucun effet. D’ailleurs, elle m’est très rapidement sortie de la tête. J’ai trouvé ça tellement réchauffé que je dois confondre avec pleins d’histoires du même style. Trop de personnages, trop de pistes à suivre en un seul tome. Je pense que le scénariste n’a pas bien pris le temps de poser son récit. Aller tout azimut de cette manière passe chez certains, comme Gloris par exemple, mais là, non. Le dessin est bon mais ça manque cruellement d’audace niveau mise en scène. C’est dommage, les machines imagées ici permettaient de très beau plan mais c’est tout simplement plat.
Oh la jolie couverture ! Oh les jolis dessins ! Oh le scéna... Ah ben non en fait pour le scénario on repassera : un complot ourdi par une méchante entreprise qui en plus veut du mal aux gentils. Si c'est possible ! Et mince d'habitude les univers steampunk j'adore ça, mais là non. Une déception grandissante au fur et à mesure de la lecture et l'impression d'avoir été pris pour un pigeon à la dernière page. Je rejoins aussi les avis de Miranda et Pasukare quant aux visages des protagonistes, pas assez travaillés à mon gout. Les dessins restent malgré tout le seul vrai point fort de cette BD. Note minimale évitée du coup.
Commençons par le dessin qui est assez réussi surtout en ce qui concerne les décors, où l'on y trouve de très belles machines de toutes sortes, bateaux, voitures, trains… Les personnages sont parfois un peu trop esquissés - surtout au niveau des visages - ce qui est dommage car ça dégrade un peu le travail d'ensemble. Le problème de cette série réside plutôt dans son scénario qui est trop tiré par les cheveux, à trop vouloir faire du steampunk on tombe dans l'excès. Celui-ci se dirige franchement et sans détour vers le thème Mécha et de façon si démesurée qu'il nous est difficile d'y croire, d'autant plus que l'histoire se déroule à la fin du 19ème siècle, ce qui n'aide pas à lui donner de la crédibilité. Un autre souci majeur réside dans le grand vide qui règne dans ce monde, hormis les protagonistes eux-mêmes il n'y a pas de personnages "figurants" ce qui lui ajoute encore de l'invraisemblance. Les personnages sont aussi stéréotypés et peu attachants, avec la jolie fille, le gentil gars super fort, le flic pas sympa… Bref, les habituels profils psychologiques. Dans son ensemble ça me ferait plutôt penser à une série pour jeune lectorat - à partir de 12 ans ? - adepte de machines en tout genre.
J’ai passé un bon moment à la lecture de cette nouvelle série des Humano, prévue en deux volumes. Le récit s’inscrit dans un univers steampunk bien exploité. L’histoire est prenante et dense ; sans que le lecteur ne se sente perdu à un moment ou à un autre (cela me fait penser à la complexité de Servitude, pour illustrer mon idée). Quant à l’aspect graphique, je trouve également que la beauté des planches est une vraie réussite. Les visages sont par moments moins réussis, mais les bâtiments et autres éléments issus de la culture steampunk sont tout simplement exceptionnels. Bref, l’album est très prometteur même si je reste perplexe quant à une conclusion réussie dans le prochain et dernier opus, et ce notamment à cause de la densité de l’histoire. Je croise les doigts et je recommande cette nouvelle série très divertissante et visuellement aboutie.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site