La Rage au poing

Tout est dans le titre ! Un poing. Une rage de vivre. Alessandro Crippa nous propose une histoire noire et crue qui prend racine dans les favelas brésiliennes. Sans fioritures, mais en jouant plutôt sur la triste réalité de cette misère quotidienne, nous suivons le parcours mouvementé de Paulhino, le "Manchot". Car la vie de Pulhino n'est que combat. D'abord pour dépasser la rage due à son handicap. Puis pour se reconstruire et la canaliser. L'enjeu sera alors de savoir maitriser cette rage... Un scénario bien ficelé avec de bons rebondissements, même si la planque finale du magot est un peu facile à mon goût... Au crayon, c'est Alberto Ponticelli qui s'y colle. Et ça colle ! Un dessin très personnel et marqué, très réaliste, qui colle parfaitement au sujet. Quelques imperfections par moment dans les proportions, mais la narration étant très bonne, rien de bien grave au final. Ses découpages bien choisis ajoutent encore à la fluidité du récit. Bref, ça cogne ! Un one shot percutant et efficace qui ne fait pas dans la dentelle, et qui fleure bon le Tarentino sur les bords !

22/01/2010 (modifier)

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Un one shot rageur, plein de haine et de violence qui nous raconte l'histoire de Paulinho. Né dans la misère des favellas du Brésil, il perd enfant une main. Suit alors une jeunesse de voyou, de drogue et de conneries en tout genre. Pourtant un jour, il rencontre Horacio. Celui-ci deviendra son mentor et lui donnera les clés pour contrôler sa rage et pouvoir changer sa vie. Un scénario haletant, qui se lit vite. Des dessins propres et bien réalisés. Un univers bien travaillé. Une excellente réussite.

07/01/2009 (modifier)

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En général, je ne suis pas adepte de combats quels qu'ils soient, mais ici le dessin est si agréable à regarder que même les scènes violentes sont belles. Les couleurs directes sont chaudes et subtiles et nous poussent à suivre l'histoire ; les personnages sont excellents avec de bonnes expressions et des mouvements dignes d'un ring. Le scénario quant à lui n'est pas exceptionnel, un récit réaliste qui marque surtout par sa narration au ton acide et désabusé, mais souvent teinté d'humour. Les favelas sont représentées telles quelles sont dans la réalité et sans exagération, ainsi que le destin de ses habitants et plus particulièrement celui de Paulinho, jeune adolescent qui doit se prendre en charge s'il veut survivre et s'en sortir. C'est un récit assez dur, - je vous laisse découvrir comment Paulihno a perdu sa main, - mais qui montre bien qu'avec de la volonté et un peu de rage on peut passer au-dessus de pas mal d'obstacles. Par ailleurs, comme l'a déjà fait remarquer Ems, cette bd compte de nombreuses pages et son prix on ne peut plus raisonnable n'est pas pour nous déplaire.

30/12/2008 (modifier)

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Après Baal, il s’agit du deuxième opus de la collection KSTR que je lis. Je pense que ce one shot ravira les amateurs de récit réaliste et brutal. Le lecteur n’est pas épargné, il assiste au fil de pages à cette déferlante de violence, baladé depuis le ghetto brésilien, jusqu’aux combats clandestins de boxe, en passant par les stupéfiants et la prostitution. Le graphisme est tout aussi dans le réalisme et, sur cet aspect, je ne peux que vanter sa réussite. Mais qu’est-ce qui cloche alors ? L’histoire est prenante sans faire spécialement dans la grande originalité. Sans m’être embêté, je ne me suis néanmoins pas senti concerné par les déboires du héros. En outre, j’ai même eu du mal à saisir la chute de l’histoire, entre le héros et son providentiel entraîneur. Je n’en dirai pas plus, surprise... En conclusion, je ne vois pas trop ce que je pourrais ajouter ; c’est pas mal et pour ceux que la violence ne rebute pas, je conseille l’achat de l’album.

21/12/2008 (modifier)

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Ce one shot est une petite perle à tous les niveaux. Le dessin est de qualité avec un trait fin et une colorisation aux nuances excellentes. Bizarrement, la couverture est bien moins belle que les pages intérieures !!!! Il ne faut donc pas se fier à elle. Le scénario est maîtrisé de bout en bout, on ne s'ennuie pas une minute. Les 128 pages sont avalées d'une traite tant l'immersion est complète. L'histoire est relativement dure et violente (à tous points de vue). Elle prend aux tripes. On se demande qu'est-ce qui sera épargné au pauvre héros. Je suis surpris d'être le premier à aviser sur cette BD qui mériterait d'être connue et surtout lue. Je suis sûr qu'elle fera le bonheur de beaucoup d'autres BDphiles et ce sans les ruiner car elle n'est qu'au prix de 10 euros pour 128 pages.

22/11/2008 (modifier)

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