Une ville n'est pas un arbre

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Angoulême 1990 : Alph-Art communication Perleville est une ville moderne, totalement construite sur un plan urbaniste à la manière d'une cité comme Brasilia. C'est une ville parfaite où tout le monde vit heureux.


Angoulême : récapitulatif des séries primées Séries avec un unique avis Style Atome

Perleville est une ville moderne, totalement construite sur un plan urbaniste à la manière d'une cité comme Brasilia. C'est une ville parfaite où tout le monde vit heureux. Mais voilà qu'un jour une étrange maladie semble frapper les citadins les uns après les autres : les gens s'endorment tous brutalement, sans raison, quelque soit leurs activités. Une enquête est donc aussitôt lancée pour comprendre d'où vient cette étrange narcolepsie.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 1989
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Une ville n'est pas un arbre © Les Humanoïdes Associés 1989
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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22/11/2008 | Ro
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Par Ro
Note: 3/5
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J'aime bien le dessin très "ligne claire" et aux traits assez géométriques de Floch. J'aime l'ambiance un peu froide, un peu science-fiction qui se dégage de la plupart de ses oeuvres et de cet album en particulier. Le scénario est assez original. La thématique principale est en fait l'urbanisme. Tout d'abord avec cette ville moderne et totalement artificielle où tout semble parfait. Puis avec cette "maladie" étrange qui pourrait bien finalement être liée à la ville elle-même et à la structure de ses quartiers et des relations entre ses habitants. Les personnages sont assez amusants, originaux. La narration n'est pas mauvaise quoique les ellipses légèrement brutales d'une scène à l'autre me soient apparues parfois un peu frustrantes. Le ton est un petit peu absurde, en tout cas léger et ne manquant pas d'humour. Je n'ai pas tellement été convaincu par la fin, ceci dit. Et je n'ai surtout pas été convaincu par ce que j'ai ressenti comme étant un racisme latent. La communauté noire de cet album, quoique tout à fait sympathique et souriante, est vue comme strictement différente des "vrais" habitants de la ville, donc les blancs. Ils sont représentés sur la fin comme de joyeux lurons, pas très sérieux, bordéliques et peu travailleurs (à l'exception d'un unique personnage que j'ai ressenti comme étant soigneusement créé par les auteurs pour montrer que les noirs aussi peuvent être des ingénieurs talentueux). Il n'y a aucune méchanceté dans cette vision raciale mais cette manière de séparer à ce point noirs et blancs, jusque dans leur façon de vivre et de penser, m'a paru désuète et déplacée.

22/11/2008 (modifier)