Evaristo
Le commissaire Evaristo est un dur. Ex boxeur, il en impose par sa taille et sa stature. Tous les malfrats en ont peur, et ils ont bien raison.
Auteurs argentins Les petits éditeurs indépendants
Dans Evaristo, le personnage est un commissaire argentin modelé par le mythe : evaristo menezes, héros de persécutions légendaires, célèbre pour son côté obsessif et son courage. Dans ces épisodes, il y a des récits à énigme, un duel Borgésien, des intrigues politiques, des assassins en série...
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Date de parution | Avril 1985 |
Statut histoire | Histoires courtes 2 tomes parus |
Les avis
Bon ben j'ai pas grand chose à ajouter aux avis négatifs. Le dessin m'a attiré, c'est en plein le style réaliste que j'aime et que je trouve parfait pour du polar, sauf que voilà les scénarios sont vraiment mauvais. Pourtant, il y a de bonnes idées...lorsque je réussirais à comprendre un récit parce que c'est vraiment pas lisible. Les scènes de transition sont mal faites, la plupart du temps on dirait qu'il manque des cases, voire même carrément que les cases sont dans le désordre. J'ai fini par avoir l'impression de regarder des courts-métrages où les scènes avaient été montées n'importe comment par un monteur à moitié-endormi. Bref, je suis complètement passé à coté de cette bande dessinée. Dommage, parce qu'il y avait du potentiel pour faire du bon polar comme les Argentins savent en faire.
Trouvé ces 2 albums pour 5 euros chez un petit bouquiniste à Angoulême, je ne connaissais pas du tout, mais je connaissais l'auteur, Francisco Solano Lopez, l'un des meilleurs dessinateurs argentins de l'après-guerre, qui a dessiné L'Eternaute et Ernie Pike après ou avant Pratt, et des récits érotiques dans la magazine espagnol Kiss Comix, enfin bref, une pointure du crayon dans son pays, mais peu connu en Europe, la seule bande ayant vraiment été réalisée pour le marché européen étant justement ce "Evaristo" en 1983, repris par Dargaud en 1985 et 86. Chaque album contient 4 récits courts de 8 à 15 planches, avec une ambiance de polar noir mais à la sauce sud-américaine imitant le ton US, c'est un mélange assez curieux et plaisant, mais la narration est complètement foutraque, décousue, incohérente... ça passe d'une action à l'autre sans transition, les cases sont comme une sorte de puzzle, on ne comprend vraiment pas grand chose dans ces histoires, je ne sais pas comment Sampayo qui a pourtant signé Alack Sinner avec Munoz, a pu pondre de tels scénarios, c'est quasiment incompréhensible, si bien que le plaisir potentiel que j'avais au départ s'est vite estompé, et je le regrette... Je le regrette évidemment pour le dessin que j'aime beaucoup, j'adore ce trait épais en noir & blanc rehaussé de fines hachures et de pointillés qui donnent une atmosphère unique de polar hors-normes à cette Bd, avec des gueules de criminels incroyables, et ce personnage de commissaire Evaristo à la silhouette corpulente de boxeur qui a l'air redouté dans le milieu du crime argentin... même si sa psychologie n'est pas assez creusée. Un beau regret !
Curieux, Evaristo. A voir son tour de taille, on pourrait croire en quelqu’un de débonnaire, en un « bon gros sympa ». Ben, que nenni ! ce commissaire est quelqu’un de très dur, qui règle les affaires à SA façon ; même si pour cela il doit un peu se la jouer « borderline ». Evaristo ?… un dur de dur dans une série de petites histoires percutantes et réalistes. Petit problème quand même : même si bien réalisées, ces intrigues policières sont si minces que je n’ai marqué aucun attachement pour aucune d’entre-elles. Et Evaristo, en lui même, n’attirant pas une quelconque sympathie ; je me suis simplement contenté de lire sans essayer de m’intégrer aux divers récits. Heureusement, le dessin –lui- a marqué mon attention. La technique du noir et blanc Est très bien maîtrisée et m’a ainsi permis de découvrir une Argentine vue autrement. Evaristo ?… des nouvelles policières en quelques planches, des personnages bien campés ; une série « exotique » qui montre que les auteurs sud-américains ont de bonnes choses à nous montrer. Mais, bon, moi qui ai grandi dans la BD franco-belge, j’ai encore parfois du mal avec d’autres tessitures tant graphiques que narratives. Mais que cela ne VOUS empêche pas d’apprécier quand même cette série.
Cette série est composée d'histoires courtes mettant en scène le commissaire Evaristo, de la police Argentine. Ce dernier, ex-boxeur et véritable force de la nature, est un dur de dur, un policier qui va traquer sa proie jusque dans les derniers recoins et lui faire payer durement d'avoir attiré son attention sur elle. Dans une ambiance de polar noir, Sampayo nous raconte des enquêtes policières réalistes. L'intérêt principal réside dans le personnage d'Evaristo qui est un bloc de muscle froid et violent. Le genre d'homme qu'on ne voudrait pas croiser dans la rue et surtout pas voir enquêter sur soi. Ceci étant dit, l'auteur n'arrive pas à le rendre vraiment charismatique ni intéressant. Il est trop froid et les récits sont trop courts pour cela. L'autre intérêt plus léger réside dans le décor urbain Argentin qui permet de découvrir un peu plus l'ambiance de l'Amérique du Sud de l'époque vue de l'intérieur. Quelques intrigues jouent sur cette position géographique, avec un petit voyage jusqu'à Cuba par exemple ou encore une exfiltration d'un ancien réfugié nazi. Le dessin réaliste est de bon niveau. L'ennui, c'est que les intrigues ne sont pas originales, et surtout la narration n'est vraiment pas terrible. Le déroulement des récits est confus, haché, difficile à suivre. Sur une majorité des histoires, il a fallu que je lise la fin pour enfin comprendre les pages précédentes de l'intrigue. C'est mal raconté et c'est assez pénible. Je n'ai donc pas pris plaisir à lire ces récits.
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