F.Compo
Les petites histoires d'une famille très spéciale...
Comédies romantiques Gays et lesbiennes Gender bender Le meilleur du Manga Shonen Shueisha
Masahiko a perdu sa mère très jeune, et maintenant que son père est mort à son tour, il va devoir arrêter ses études. C'est alors qu'une tante inconnue fait son apparition et lui propose de venir habiter chez elle, avec son oncle et sa cousine Shion. Il découvrira la raison pour laquelle il ne connaîssait pas cette partie de sa famille: il s'agit d'un couple inversé. Sa tante est en fait un homme travesti, c'est le frère de la mère de Masahiko. Et son oncle est une femme, travestie en homme. Malgré ce petit détail, Masahiko décide d'accepter l'invitation de sa tante, d'autant que sa cousine Shion est plutot mignonne. Mais en feuillant un album de famille, il se rend compte que Shion a plusieurs fois changé d'apparence au cours de sa vie: tantôt fille, tantôt garçon. Qui est elle(il) réellement ?
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Date de parution | Septembre 1999 |
Statut histoire | Série terminée (Réédition deluxe en 12 volumes) 14 tomes parus |
Les avis
Je suis bien content que Panini réédite ce manga que j'avais envie de lire depuis longtemps. Un manga mettant en vedette une famille de trans fait par l'auteur de 'City Hunter, ça promettait d'être hilarant. Bon, ce n’est pas aussi drôle et plus sérieux que je le pensais, mais certains passages sont très marrants. Et puis le coté plus sérieux ne me déplait pas. Hojo dépeint les transsexuels comme des gens normaux alors que plein d'auteurs les auraient surement montrés comme des folles afin de faire pleins de gags faciles et du fanservice purement gratuit. Ce coté sérieux permet aussi de rendre les personnages attachants et de comprendre les problèmes que peuvent causer leur mode de vie. Après avoir finalement lu toute la série je trouve que c'est globalement très bon, l'auteur ne tire pas trop sur la corde et les moments plus touchants fonctionnent bien. Dommage que la fin... Disons que je m'attendais à un truc comme ça vu que je suis habitué de lire des mangas qui ne concluent pas vraiment, mais cela reste frustrant !
Je remet un avis plus récent sur cette série qui était resté longtemps dans les immanquables, puisque je comprends beaucoup mieux l'enthousiasme derrière cette BD ! On est vraiment pas passé loin du culte, et c'est presque à regret que je ne met "que" un 4/5. Parce que cette série est un vrai régal, d'un bout à l'autre ! Je me suis fendu la poire à lire ces péripéties d'une famille totalement ordinaire sortant complètement de l'ordinaire. J'ai presque versée une larme devant ce que l'auteur arrive à nous faire comme scène, et je me suis laissé entrainé sans m'en rendre compte jusqu'au tome final. Tout est bon dans cette série : les dessins sont géniaux (mais l'auteur n'est pas à son coup d'essai et a une maitrise vraiment remarquable), servis par une pagination habile, avec des personnages crédibles et tellement attachants, des situations hilarantes et des péripéties variées, des questionnements vraiment pointus, des considérations géniales ... Le gros point fort, c'est le point de départ : cette famille où l'on change de sexe, avec des personnages qui ne glissent ni dans le cliché des travestis ni dans la facilité de l'humour gras. C'est toujours bien mené, hilarant mais jamais méchant, rempli de douceur et de gentillesse. Si on crie contre le manque de visibilité de certaines sexualités en BD, c'est peut-être parce qu'on n'a pas cherché de ce côté : on y trouve travestis, transexuels, lesbiennes et gays, toujours dans l'humour mais jamais dans la méchanceté. On raille les clichés que les autres imposent, on développe des histoires d'amours sensibles et belles. C'est du beau manga, qu'on a envie de relire tant ça force le respect. Mais tout n'est pas parfait, et je suis déçu par cette fin. Qui ne conclut rien, certes, mais qui passe vite sur certaines intrigues (la relation avec Yoko et tout ce qu'elle vit avec sa mère, le Yakuza et Kaoru, la mère de Kaoru ...), et qui ne donne pas beaucoup d'idée de l'avenir : notre héros continuera-t-il à faire acteur ? Comment envisagent-ils leurs avenirs ? Que deviennent tout les personnages secondaires ? Je ne demandais pas un développement complet de tout ceci, mais quelques petites pistes, un peu plus de détails ... Là, j'ai vraiment eu l'impression que l'auteur à coupé au milieu en se disant que c'était le moment de passer à autre chose. C'est vraiment dommage, ça gache un peu tout ce qui a été fait ... Et pour cela, je laisserais un 4/5 amplement mérité. Parce que traiter aussi finement d'un sujet autant risqué, c'est du grand art. Arriver à faire rire sans que jamais on ne sente de méchanceté, de railleries ou de haine, c'est du talent. Arriver à faire des histoires aussi belles (et pas forcément heureuses d'ailleurs), aussi vraies et aussi riches, c'est vraiment du génie. Je suis décidément frustré de cette fin, qui empêche de mettre plus. Mais que cela ne vous dispense pas de le lire, parce que ça en vaut vraiment, vraiment la peine.
Comme souvent, j'ai découvert l'univers de Hojo par City Hunter, en dessin animé immonde chez Dorothée, puis en formidable manga. Surfant sur cette bonne surprise au dessin rêvé, j'ai poussé sur un obscur F.Compo du même auteur. L'histoire est tout simplement improbable mais s'ancre dans un ton résolument bien plus noir que les séries phares Cat's eyes et City hunter. Le protagoniste principal est orphelin, et est récupéré par la famille de sa tante, inconnue jusqu'à présent, et pour cause puisque sa tante et son mari ont interverti leurs sexualité. Improbable donc, mais sacrément bien conçu et abordant des sujets très rarement vu (travestissement, sexualité ambiguë à la limite de l'inceste) avec une légèreté bienvenue. Flottant tour à tour entre cynisme, critique et vision tendre, c'est cette juste graduation entre humour pipi-caca, tensions psychologiques dans la famille, introspections et interrogations sur l'acceptation de la marginalité dans la société par une analyse cohérente finalement de microcosmes japonais (Tsukasa porte un regard acerbe sur son métier notamment), qui fait de F.Compo un must du manga et de Tsukasa Hojo un auteur incontournable du Japon. Sans jamais verser dans le pathos.
Alors au classement des scénarios loufe-dingues, F.Compo est plutôt bien placé : un jeune homme (Masahiko) se retrouve orphelin et vient habiter dans la famille d'une tante qui lui était inconnue jusque là, sauf qu'il va très vite découvrir que dans cette famille la "mère" est un homme, le "père" est une femme et la fille (Shion) est peut-être un garçon, ou pas. Les 12 tomes de la réédition deluxe sont donc une suite ininterrompue d'histoires amusantes et délirantes, tournant autour de cette confusion des genres, de la recherche de la vérité sur Shion, du travestissement en femme de Masahiko pour les besoin de son club de cinéma (ce qui ne plaira évidemment pas à sa fiancée) et d'autres histoires familiales mettant en scène oncles, tantes ou grands-parents, le métier et le groupe d'assistant(e)s du "père" qui est mangaka ou encore la fille (qui rêve de devenir un garçon) d'un terrible yakuza au grand coeur qui va tomber amoureux de la version travestie de Masahiko... Bref, un beau fourre-tout ! Graphiquement, c'est du Tsukasa Hojo au sommet de son art : c'est beau, précis, détaillé et truffé d'expression et de mises en scènes surjouées (avis aux allergiques), moi j'aime bien. Une série que je relirai sans hésiter.
Après lecture des six premiers tomes de la réédition, je dois dire que cette série est vraiment très sympa.
Parlant d'un fait de société pas facile à traiter, le travestissement, Tsukasa Hojo, pourtant pas forcément réputé pour sa finesse concernant la chose, réussit pourtant à faire une série intelligente et drôle. Passons vite sur les incohérences de base et de circonstance (une "famille" où tout le monde a changé de sexe, au moins dans l'allure, je ne suis pas sûre qu'il y en ait beaucoup tout de même) et parlons du reste. Chez les Wakanae, personne, pas même Masahaki, n'est ce qu'il semble être, sur le plan du sexe bien sûr. Entre ceux qui changent de sexe par conviction, par besoin (j'espère que personne ne sera choqué par mes mots mal choisis), certains cultivent l'ambigüité, comme Shion, ou se retrouvent "obligés" de changer de sexe. Ce qui procure un panel de possibilités scénaristiques assez intéressant. Bien sûr, Hojo traite tout cela sur le ton de l'humour, sa meilleure arme, et peut-être le meilleur angle d'attaque. Et y réussit fort bien, puisque les quiproquos succèdent aux situations incongrues et que finalement on se marre bien. Il y a un peu de redites au bout de 6 tomes, des situations qui commencent à se répéter, mais pas trop non plus.
Et puis toujours ce dessin élégant de Hojo, qui a fait son succès et des émules. Un seul regret, les personnages masculins euh non féminins, comme Shion et sa mère, ont parfois tendance à se ressembler...
A lire, tout de même.
Bien difficile de se procurer les 14 tomes de Family Compo à un tarif abordable (surtout pour de l'occasion)... Vivement qu'un éditeur se décide à ré-éditer cette excellente série. Concernant le graphisme Hojo ne s'est pas renouvelé. C'est toujours très joli et très détaillé. Et comme d'habitude on a parfois un peu de mal à distinguer les personnages féminins... Bien que le fait qu'il y ait assez peu de protagonistes dans cette série limite cette gène. Bref, si vous connaissez déjà City Hunter, Angel Heart ou Cat's eye par exemple vous ne serez pas surpris. Côté scénario, chapeau bas ! Un manga, plutôt sérieux, sur une famille de travelos, on ne peut pas reprocher à Tsukasa Hojo son manque d'originalité ! En revanche j'aurai apprécié que l'ensemble soit un peu moins répétitif. De nombreux passages n'apportent rien à l'œuvre et la prolongent inutilement (le yakuza et Kaoru par exemple). Autre point sensible, il faut quand même avouer que bon nombre de situations sont totalement invraisemblables... Et parfois un peu grotesques. Mais ça ne m'a pas gêné, au contraire j'ai trouvé que ce comique de situation était le point fort de l'œuvre... En gros l'auteur m'a fait rire mais je suis pas sûr que c'était toujours voulu ! J'aurai sans doute envisagé de mettre la note maxi si ce manga avait été plus dense et s'était un peu moins épanché sur des personnages secondaires ou des intrigues répétitives.
Pas mal, pas mal... Même si l'auteur joue à fond sur la confusion des genres (sexuels), jusqu'à en rogner la corde, au risque de se gauffrer, ça reste une histoire sympathique, avec son lot de quiproquos, de situations absurdes et de pépées des plus agréables à mater (ah zut, c'était un travelo :(). Et ne vous y trompez pas, ce n'est ni graveleux, ni malsain (tout juste un tout petit petit petit peu voyeur)... un thème casse-gueule traité avec intelligence (enfin, de mon point de vue... le ton reste tout de même très léger). Ceci dit, ça tourne en rond, c'est très répétitif et ça en devient un chouïa chiant (en plus, 14 tomes, c'est long), et pis, j'aime pas Masahiko, il est d'un pénible... Mais bon, ça a son charme!
Mmmmhhh... ben faut croire que j'aime pas Hojo plus que ça. Cette série, réputée comme étant une des meilleures de l'auteur, m'a amusé l'espace de quelques tomes (2-3) puis est vite devenue trop répétitive et un peu trop mièvre... J'ai arrêté ma lecture au 6e tome... J'ai du mal à croire que l'auteur ait retrouvé l'inspiration dans les 8 tomes suivants. Tout cela est beaucoup trop répétitif, trop de chapitres sont basés sur le même schéma... Les intrigues concernant le club de cinéma sont très peu vraisemblables, des cinéastes amateurs qui font du film d'action à effets spéciaux, c'est risible... Côté dessin, c'est du Hojo... les personnages sont bien dessinés mais ont toujours la même gueule...
Family Compo est pour moi la 3ème série indispensable de Tsukasa Hojô, après City Hunter et Sous un rayon de soleil... Cette ode à la tolérance regorge de quiproquos et de situations farfelues. On s’identifie facilement au héros, et on aimerait en savoir plus sur sa cousine tout comme lui. Le style graphique se situe à mi-chemin entre City Hunter et Angel Heart. L’auteur a fini sa série en 14 tomes, ce qui suffit amplement à faire le tour du sujet, sans entrer dans la répétition. La série n’est malheureusement plus éditée, mais on peut encore la trouver facilement en occasion, alors profitez-en, vous ne le regretterez pas.
F.Compo est un manga sympa à lire. Il part sur une idée très originale et bénéficie d'un dessin que je trouve excellent. J'apprécie grandement l'intelligence avec laquelle le sujet est traitée, et la même intelligence avec laquelle les personnages réagissent aux différentes situations auxquelles ils sont mis en présence. Il n'y a pas d'humour grand guignolesque, ou alors quand il y en a il passe très bien. Les personnages sont attachants pour la plupart. Et chaque petite histoire se lit avec plaisir. L'ennui, c'est que comme pour tellement de séries à nombreux tomes, on retrouve au bout de quelques albums les mêmes trames d'histoire qui se répêtent. Il y a en gros trois types d'histoires à mes yeux : - celles portant sur la nouvelle famille de Masahiko et son entourage propre (notamment la romance avec Yoko) et ce sont ces histoires là que je préfère - celles portant sur le club de cinéma que je trouve assez lourdingues - celles portant sur le yakusa que je n'aime pas trop non plus Heureusement, c'est le premier type d'histoire qu'on trouve le plus souvent dans la série. Au sujet de l'humour, une fois rentré dans l'histoire, j'ai commencé à trouver certaines situations vraiment cocasses et quelques fois, j'étais vraiment éclaté de rire. Mais l'humour se tasse un peu au fil des tomes tandis que sont plus présentes les histoires de romances ou de conflits familiaux (entre le Yakusa et Kaoru par exemple). A ce moment là, je suis resté bien accroché grâce à la romance avec Yoko et la relation avec Shion, mais le reste des histoires "sérieuses" m'intéresse moins. Ceci étant dit, c'est un manga franchement sympa que je conseille à la lecture comme à l'achat.
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