300
Will Eisner Award 1999 : Best Finite Series/Limited Series Retrace la bataille des Thermopyles, qui vit le roi spartiate Léonidas et 300 de ses meilleurs guerriers affronter l'armée perse de Xerxes, cent mille fois plus nombreuse, au 5ème siècle avant notre ère.
Au temps de la Grèce Antique BDs adaptées en film Dark Horse Comics Format à l’italienne Frank Miller Les petits éditeurs indépendants Will Eisner Awards
480 avant J.C. L'armée perse, menée par le roi Xerxes, marche vers la Grèce. Forte de centaines de milliers d'hommes, elle n'a jamais été vaincue. Leonidas, roi de Sparte, refuse de voir sa cité réduite en esclavage par les Perses. Mais ni le gouvernement de Sparte, ni ceux des autres cités grecques, ne veulent faire lever l'armée dont il a besoin pour repousser l'envahisseur... Alors Leonidas rassemble ses 300 meilleurs guerriers, et part avec eux affronter les Perses. À cent mille contre un, ils n'ont aucune chance... Mais les hommes de Léonidas sont plus que des guerriers : ce sont des Spartiates ! Et Leonidas a choisi judicieusement son champ de bataille : la passe des Thermopyles, si étroite que les Perses ne pourront pas compter sur leur nombre pour submerger les Grecs. Enfin, les deux armées sont face à face. Les hostilités commencent... Et une à une, les vagues d'assaut lancées par Xerxes viennent s'écraser sur la muraille humaine des invincibles Spartiates. Les troupes perses s'épuisent, tandis que des espoirs fous naissent dans les rangs grecs. Et si Leonidas, contre toute attente, parvenait finalement à chasser l'envahisseur...?
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Date de parution | Octobre 1999 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Remarque d'introduction: j'ai lu cette BD il y a 20 ans et celle-ci a malheureusement été retirée de toutes les bibliothèques environnantes. Cet avis repose donc sur mes souvenirs. De bons souvenirs, d'un album dont le trait gras et acéré et le format à l'italienne marquent l'esprit. Et puis ce n'est pas courant d'être immergé si longtemps dans une bataille unique. Le film sublime le matériau de base mais les pointes de clair aèrent l'album et le rend plus lisible en focalisant certains détails. Les aplats noirs, la marque de fabrique de Miller, font de ce jeu de massacre un spectacle de marionnettes car finalement ici tout le monde est poussé par un intérêt supérieur: l'empereur pour les Perses et le culte du combat pour les Spartes. Les voix off sont bien placées et bien équilibrées et le scénario m'a tenu en haleine jusqu'au bout. Bref un album qui me donne une envie d'achat pour le redécouvrir à nouveau.
Bonjour, Lire tant d'avis sur cette BD m'aura fait l'emprunter en médiathèque afin de me rendre compte... Pour la part scénario, cela me semble moyen à moyen bon, voire un peu plus. Pour la partie dessin, j'ai été assez troublé par certains effets d'une case à l'autre ; un dessin d'une case est propre et il n'y a rien à dire puis bizarrement la case d'après, souvent le même mais de côté, cela ressemble à du carton pâte ; enfin décors en carton pâte, un certain manque de linéarité dans l'ensemble d'une case à l'autre. Il est évident que 300 n'a pas pour vocation d'être fidèle à la réalité historique ; et, ne l'est "absolu-ment" pas. Personnellement je ne sais pas, ni ne connais, les sentiments personnels de l'auteur sur les couples du même genre... Mais il faut noter que la force de Sparte était directement basée sur les relations homme/homme dans le sens que les enfants afin de les endurcir étaient mis dans un trou ensemble, pendant plusieurs jours sur plusieurs épisodes afin d’affermir les liens entre les futurs hoplites et guerriers, hoplites étant avec lance, guerrier avec épée courte, amenés à être ensemble dans les "régiments" qui en réalité étaient plutôt des masses lancées directement sur l'ennemi. Les nobles étant sur char, soit pour se déplacer soit combattre. L'idée étant qu'élevé dans des conditions dures (Aujourd'hui "à la spartiate" est devenu un adjectif) et dans un rapport charnel proche, voire très proche sentimentalement, les épisodes de vie dure, dans le trou et les conditions de formation, feraient que chaque soldat défendrait avec acharnement son compagnon et donc serait plus efficace d'ardeur à le défendre mais aussi à le venger en cas de mort... Donc vraiment pas historique cette BD ; ce qui est dommage, à mon humble avis. Car même si l'on manque de récits propres sur cette bataille, et la modernité doit faire face à une forme d'imagination ; mieux aurait valu qu'elle s'appuie au moins sur ce que l'on sait : dommage ! Courdialement
La bataille des Thermopyles revue (et déformée) par Frank Miller et mise en couleurs par Lynn Varley. J'ai hésité à ne pas mettre 5/5 pour certains des propos qui ressortent de cette bd (et du film qui en a été tiré). Parce que oui, Frank Miller est un enfoiré, en tout cas selon mes critères. Et oui, dans 300, Miller se laisse un peu aller. Je ne cautionne pas les propos homophobes, racistes ou autres que l'on peut voir dans cette œuvre. Quand on connaît un peu le bonhomme, c'est volontaire et ce n'est pas forcément de la provoc'. Mais. 300 est une fiction, en rien une réalité historique. Et surtout, 300 est une masterclass graphique. Tout en violence. Et c'est pour cela que je la classe comme culte. Le découpage (avec son format à l'italienne) est d'une efficacité redoutable. Et même si certaines planches manquent un peu de clarté, d'autres sont d'une beauté absolue. Le dessin - et ses ombres, ce gras -, typique de Franck Miller, nous happe. Les tableaux de batailles nous font combattre avec les Spartiates. D'ailleurs, je l'avais déjà remarqué avec Miller mais il est parfois curieux de voir l'application qu'il met à dessiner les visages des morts alors que certains des visages des vivants sont réduits au minimum. Comme si c'était le sacrifice qui a le plus de valeur à ses yeux. Et c'est exactement le propos du livre. Les couleurs de Lynn Varley sont dans la même veine et sublime l'ensemble. Non vraiment, si vous le voulez, ne lisez pas 300 mais regardez-le, tout simplement. Après, j'entends les critiques sur le côté peut-être un peu feignant de certaines planches ou cases. Pas de problèmes, j'y souscris également mais j'aime à penser que pour chaque planche, Miller a un parti-pris. Une scène de bataille vue de haut ? Pas la peine de s'embêter à détailler les hommes, ce qui compte c'est le mouvement, le nombre, la violence. Une scène de tuerie ? Pas la peine de détailler les personnages et leurs mouvements, ce qui compte c'est le sang qui gicle. Etc. Côté scénario, je ne vais pas en rajouter, l'avis du Grand A ci dessous est très complet et je ne ferai pas mieux. Je vous y renvoie. Indéniablement, 300 est une œuvre culte. Pour son récit, pour son graphisme, pour le bonhomme derrière tout ça.
La bataille des Thermopyles revue par Frank Miller. J'ai découvert Frank Miller avec Daredevil et Klaus Janson à l'encrage. Une tuerie. Graphiquement c'est une merveille, avec un découpage dans le pur style Miller. Tout en horizontalité (plus facile en format italien), verticalité et pleine page. Le trait est précis, tantôt fin, tantôt gras, mais toujours aussi beau. Il "joue" du noir avec raffinement. Omniprésent. Et que serait cet album sans les superbes couleurs de Lynn Varley. L'histoire du roi Léonidas premier et de ses 300 Spartiates, l'un des plus célèbres faits d'armes de l'histoire antique et des guerres médiques. Miller a su en faire une adaptation très personnelle. Quelle efficacité dans le déroulé du récit, aucun temps mort. A lire absolument.
Ceci est la réécriture complète d’un de mes premiers avis posté sur ce site. Je n’irai pas jusqu’à dire que mon avis à changé du tout au tout mais pas loin. Je lui avais accolé à l’époque un médiocre 2/5 et m’en prenant exclusivement au dessin de Frank Miller. Aujourd’hui je pense toujours que l’adaptation filmique de Zack Snyder surpasse l’œuvre originale mais j’apprécie tellement cette histoire qu’une relecture devait être à un moment ou un autre inévitable. Et finalement, peut être mon œil est-il devenu plus expert ou que je me laisse aveugler délibérément, mais j’ai fini par apprécier le trait de Frank Miller. Certainement pas sur toute son œuvre, mais en tout cas pour 300 je pense que tout n’est pas à jeter non plus. Il y a indéniablement un certain talent de la mise en scène avec ces vues à la première personne durant les combats, les poses héroïques qui en jettent pas mal, l’alignement très géométriques des hoplites renforçant ce côté martial, très discipliné et inébranlable. Et puis il y a cet encrage très prononcé dont je me demande comment je n’avais pu percevoir toute la beauté. Bien sûr il y a deux points qui me faisaient tiquer à l’époque et toujours un peu maintenant : d’abord le dessin de Miller, qu’on pourra trouver trop facile, rapidement exécuté, sans se préoccuper du détail. Et il y avait ces couleurs dont j’ai appris qu’elles n’étaient pas réalisées par Miller mais par Lynn Varley. Bon là il faut trier le bon grain de l’ivraie car si sur certaines planches on se dit qu’il manque les finitions, ben il y en a d’autres où c’est franchement bien chiadé, notamment sur les arrières plans et les couchers de soleil. Quant à l’histoire moi j’ai toujours adhéré au concept. J’ai fait ma première rencontre avec les 300 dans le tome 1 du Lion de Macédoine de David Gemmell et je les ai adoré toujours autant par la suite dans Les Murailles de Feu de Steven Pressfield. Chez ceux qui critiquaient négativement il y avait généralement deux camps : ceux qui prenaient le récit au premier degré et y voyaient une sorte de fascination de l’auteur pour les sociétés fascisante entre autres choses ; et les pseudos-historiens qui avait pris eux-aussi le récit au premier degré mais en le jugeant sous l’angle historique. A mes yeux les deux se sont plantés. A mon sens 300 est encore moins historique que le Gladiator de Ridley Scott et le Braveheart de Mel Gibson. L’histoire on s’en moque un peu, si c’est ce que l’on cherche mieux vaut se tourner vers les ouvrages de références. De toute façon de la bouche même des historiens et archéologues on ne sait rien avec précision du déroulement de cette bataille. 300 est un conte. Un conte exalté par la verve de Dilios, le seul hoplite spartiate survivant de la bataille des Thermopyles. Sur l’ordre de son roi Léonidas il retourne à Sparte pour raconter ce qu’il s’est passé, ce qu’il a vu, pour rassembler et unir. C’est donc à la veille de la bataille de Platée, réunit autour d’un feu de camp que Dilios harangue ses frères d’armes. Il glorifie la « nation » (300 est bourré d’anachronisme) spartiate, ses valeurs de courage, son absolutisme, ses lois, ses hommes et ses femmes. Oui le spartiate a des allures d’übermensch et sa cité est un peu flippante pour un homme du XXIème siècle, mais gare aux jugements anachroniques, surtout face à des faits qui n’ont jamais eu lieu. Non les spartiates ne pratiquaient pas l’infanticide au berceau, non Sparte n’avaient pas un roi mais deux, non il n’y avait pas de« nation » grecque unie contre l’envahisseur perse, c’est d’ailleurs bien pour cela qu’on les appelle les Guerres Médiques, certaines cités étaient alliés aux perses quand d’autres restées neutres. Non les perses ne sont pas ces espèces de barbares ressemblant à des goules et autres monstruosités, encore une fois on embrasse le point de vu d’un hoplite spartiate face à son ennemi. La liste est longue aussi je m’arrêterai là. Quand aux valeurs glorifiées ici qui en ont rebutées plus d’un, je trouve que c’est le grand tour de force de Frank Miller d’arriver à nous faire aimer, nous gens du XXIème siècle qui adorons mettre en avant nos soi-disant valeurs d’égalité, d’humanisme ou encore démocratique ; une cité qui possède toutes les facettes d’une société totalitaire et intolérante. Vu la renommée du comics et de son film, d’autres en ont certainement mieux parlé que moi dans des analyses plus développées. Ce 300 de Miller me semble très proche de la philosophie que développait Robert E. Howard à travers Conan sa création phare, à savoir que la civilisation n’est pas un état naturel mais une fantaisie de la vie. Que tôt ou tard la barbarie finit par triompher. Avec le succès de 300 j’ai pu constater qu’il y avait toujours chez l’humain cette tentation de la violence et du retour à un état archaïque. Je trouve cela fascinant. Donc pour moi, pas de l’historique mais du fantastico-historique, du bon divertissement loin d’être stupide. Et puis si cela ne suffit pas à convaincre, l’intégrale en format à l’italienne vaut le détour.
Si l'on est passionné par l'Antiquité grecque, on connaît la lutte menée par la Grèce contre les Perses des rois Darios et Xerxès, avec des batailles célèbres comme Marathon et Salamine, où s'illustrèrent les Athéniens. Sparte, grande rivale d'Athènes, eut aussi sa bataille célèbre en 480 av.J.C., au défilé des Thermopyles, étroit passage rocheux défendu par Léonidas et ses 300 soldats d'élite, au prix de leur vie. C'est cet épisode glorieux qu'on n'apprend plus guère à l'école et vu d'après mes souvenirs dans un vieux péplum italien, que choisit d'illustrer Frank Miller. C'est un récit âpre, plein de fureur, au texte d'une grande richesse et aux dessins qui s'offrent en pleine page ou en vignette, favorisés par le format panoramique de l'album. La première partie se décline sous des allures de conte philosophique et contemplatif aux accents shakespeariens, tandis que la seconde partie s'articule autour de la bataille des Thermopyles qui vire au bain de sang. Cet aspect est bien plus soft ici que dans le film de Zack Snyder qui appuie sur le côté sanglant et bourrin. Ma vision du film avant la lecture de l'album n'a en rien affecté mon jugement sur ce dernier, mais il faut reconnaître que le film est 100 fois mieux. Miller sacrifie un peu les personnages (à part Léonidas, le traitre Ephialtès et le roi Xerxès) et y fait l'apologie de la puissance spartiate, de sa dureté, de son ardeur au combat et de son goût pour l'honneur : pas de place pour les faibles, seuls les forts sont dignes de Sparte. Malgré quelques audaces graphiques discutables (Xerxès représenté en drag-queen), ce roman graphique peut être considéré comme une réussite de la nouvelle BD américaine en 1998, auquel le film rend un hommage par son visuel explosif, assez fidèle aux images dessinées. Le seul ennui, c'est qu'avec le dessin de Miller, j'ai beaucoup de mal ; c'est assez irrégulier, car certains dessins sont d'une laideur repoussante, comme pas finis ou ressemblant à des croquis, et par endroits, d'autres sont assez beaux. Quelle Bd ça aurait pu être un tel sujet servi par un dieu du dessin....
Le livre met en lumière la bataille des Thermopyles dans laquelle 300 spartiates sont laissés en arrière pour essayer de barrer le chemin à l'armée d'invasion perse ou du moins les retarder un maximum pour permettre au grecs de se réorganiser. L'auteur choisi d'occulter volontairement certains aspets historiques afin d'accroitre le coté fantastique de l'histoire, le sens du sacrifice, de l'héroïsme, du dévouement, du courage, de l'honneur étant bien évidemment mis en avant. Si le comics s'avère assez court, il n'en reste pas moins d'une efficacité à toute épreuve car le lecteur est littéralement englouti par une histoire haletante comportant un rythme endiablé ainsi que des scènes à tel point marquantes qu'elle vous resteront certainement longtemps en mémoire. Pour moi, le seul petit défaut reste le graphisme un peu trop inégal par moment pour un style que je qualifierai "d'assez brut de décoffrage". Certes l'auteur réussi avec brio à dépeindre une atmosphère et une ambiance toute particulière mais on remarque parfois un manque de finition ou de précision. Bref, un one shot passionnant du début à la fin à découvrir pour les amateurs de péplum ou de combats épiques et qui vaut bien un bon 3.5/5.
Quand Frank Miller fait dans l’historique revisité, je suis adepte. Si la version cinématographique peut laisser dubitatif, la bd laisse peu de place au doute. On est dans du Miller pur, avec son graphisme hautement reconnaissable qui sert à merveille ce récit guerrier où violence et honneur s’entremêlent intimement. Frank Miller a fait sienne cette histoire plus que connue du combat des Spartiates de Leonidas contre les Perses. Avec ses conventions et son style narratif, il nous livre un récit sans temps mort, où la mise en scène est brillante. Un incontournable. Mais un peu comme tout ce qu’a fait Frank Miller, non ?... (je parle bd, pas du bonhomme.)
On ne peut pas avoir plus beau choix pour rédiger son 300ème avis sur ce site que d’en émettre un pour une des séries phares de Frank Miller s’appelant justement 300. ;) En se repositionnant dans le contexte, il était plutôt audacieux à l’époque de sa conception de proposer un comics sur une célèbre bataille de l’antiquité grecque. Le postulat est en vérité très simple : une armée de 300 soldats tente bravement de repousser l’envahisseur bien plus imposant numériquement par la ruse et la stratégie… Ce qui est fort sympathique pour quelqu’un comme moi qui n’apprécie que très modérément les récits historiques c’est que Miller ne s’embarrasse pas des apparats réalistes et utilise son armée comme métaphore quasi héroïque plus proche d’une image d’Epinal que des documents d’Alain Decaux. En résulte des images fortes et quelques scènes d’action joliment mises en scène comme à l’habitude de cet auteur très contesté. Je préfère de loin les dessins du maitre lorsqu’il ne fait pas appel à la couleur mais le résultat est tout à fait satisfaisant avec un ennemi sournois et muet face à une armée de courageux soldats suicidaires. Quelques scènes de combat valent largement le coup d’œil ainsi que la fameuse tirade « Spaaaaartaaaa ». L’album est présenté dans un format inhabituel à l’italienne assez imposant ne favorisant pas une lecture facile à manipuler mais agréable au regard. Il ne faut pas non plus être allergique aux bistouquettes puisque la plupart des protagonistes sont représentés dans leur tenue de guerre le plus « simple » possible. Et puis il y a toute cette violence graphique propre à Miller dont j’avoue être grand fan… Certains dessins et poses méritent qu’on s’arrête quelques instants pour bien les contempler. Et pourtant je ne suis satisfait qu’à moitié de cette œuvre car le récit est peut être trop court et trop succinct pour y porter autant d’intérêt. Dès lors j’ai eu davantage la sensation d’assister à une suite de jolis dessins qu’à être touché véritablement par leur destinée comme j’ai pu l’être par une œuvre plus complexe comme « Pour l’Empire ». Par contre une fois n’est pas coutume, l’adaptation ciné de Zack Snyder est supérieure à l’œuvre de papier d’où mon sentiment d’assister à un magnifique storyboard réellement pensé et réfléchi pour « porter » son adaptation sur grand écran… Néanmoins Miller étant Miller, que l’on adhère ou non aux idées volontairement ( ? ) véhiculées par cette œuvre, il s’agit d’un must en terme de découpage graphique et qui se doit d’être lu au moins une fois par tout fan de batailles épiques ou de ses dessins inégalés. Un régal pour les yeux, un peu moins pour le cœur, 300 mérite bien la note qu’il véhicule : un gros 3 sans les zéros qui l’accompagnent :)
Je l’ai lu. Et c’est, à peu de choses près, tout ce que j’en retiendrai. Je n’ai pas été emballé par le visuel. Rares sont en effet les planches qui m’ont vraiment plu tandis que je devais parfois m’escrimer pour comprendre dans quel sens lire les phylactères. L’histoire, elle, n’est pas inintéressante d’un point de vue historique, mais elle m’a été racontée avec tellement d’emphase que j’ai été vite saoulé. Trop dramatique, trop surjoué pour moi. Quant à la dimension historique, elle n'est finalement que fort peu présente, l’accent se posant plus sur les sentiments des protagonistes et sur la dimension héroïque de l’action. Enfin, au niveau de la morale, ça fait très « américain ». Mort à ces peuples lâches d’Orient, mort aux faibles, aux malformés, aux « pas beaux ». Gloire aux guerriers sans failles qui dégomment les émissaires et autres diplomates d’hier… Oui, bon, ok… Quant au fait que ces fameux guerriers, que cette légendaire armée devait une part de la formidable solidarité de ses membres à leurs moeurs homosexuelles, on n'en fera, bien entendu, jamais mention. Manquerait plus que le petit américain s'identifie à un homo ! Non mais, des fois ! Une déception…
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