Marseil
Prologue de la série post-atomique, Armalite 16 du même auteur.
Après l'apocalypse... Les années Métal Hurlant Marseille Prequel
Décor post-atomique dans le sud de la "Fransse", entre les anciennes villes de Nice, de Lyon, les Alpes et le nouvel état libre de "Marseil". Conflits entre le pouvoir en place et des hommes et des femmes libres décidés à résister. Prologue de la série post-atomique, "Armalite 16" du même auteur.
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Date de parution | Mai 1979 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Etrange album que celui-ci, qui possède quelques qualités, mais aussi, hélas, un certain nombre de défauts. En Noir et Blanc à l’origine visiblement, il a été colorisé pour une réédition chez les Humanos (collection Métal Hurlant). Mais hélas le résultat est catastrophique je trouve. En effet, le dessin de Crespin est techniquement très bon, mais la colorisation qui a été ajouté le rend souvent illisible – et moche de surcroit, car cette colorisation donne un rendu « pas fini », « fait à la va-vite ». Ce sont aussi les textes qui sont du coup difficilement lisibles parfois, comme si une couche de peinture les avait recouverts, alors même qu’au départ la police utilisée n’est déjà pas forcément très claire. Les Humanos ont plusieurs fois republié cet album : j’espère qu’ils ont amélioré le résultat ! Je pense que la version originale en Noir et Blanc est bien meilleure. Pour ce qui est de l’histoire, elle se déroule dans un espace post-apocalyptique (dont nous ne savons pas grand-chose), dans le Sud-Est de l’ancienne France, entre Lyon et Marseille (d’où le titre). Comme pour le dessin, le point de départ et son développement sont assez datés, et peuvent trouver des équivalents dans d’autres séries post-apocalyptiques, comme Simon du fleuve par exemple, le clin d’œil est même revendiqué page 9 (« tu parlas même d’un nommé Simon et d’un fleuve du sud… »). Cela parle globalement de la lutte de quelques « résistants », contre des oppresseurs mal identifiés (comme dans Simon du fleuve d’ailleurs au départ). Mais, hélas, la narration (la plupart du temps au style indirect – peu de dialogues et de phylactères), un peu littéraire, est elle aussi trop obscure. C’est donc un album marqué par une époque, et qui pêche par manque de clarté. C’est dommage, car Crespin a un très bon coup de crayon, et il aurait pu développer une histoire moins alambiquée et plus simple. A noter qu’il va développer cet univers quelques temps après dans sa série Armalite 16.
Voilà le prologue d'une saga post-atomique française qui paraitra un an plus tard et sera nommée Armalite 16. Au vu de ce seul album préliminaire que j'ai lu, elle ne m'a pas l'air très originale. Sa seule particularité, son décor bien du Sud de la France et des Alpes, avec une ambiance un peu écolo-retour à la nature. Pour le reste, ce sont de banals conflits armés entre résistants et militaires oppresseurs. Le dessin n'est pas mauvais du tout au niveau technique et pour la beauté des compositions. Malheureusement, il n'est pas exempt de défauts à mes yeux. Le premier est la finesse de son encrage qui le rend parfois un peu trop diffus, comme inachevé. Le second concerne les visages des personnages qui sont parfois difficiles à différencier, d'autant qu'il y en a un certain nombre dans ce récit et que les héros ne sont pas les mêmes au cours de l'album. Mais comme leurs traits et leurs comportements se ressemblent, je les ai trop souvent confondus. Et le dernier reproche tient dans la colorisation qui est apparue au bout de quelques rééditions et qui écrase complètement le dessin et lui plaquant des couleurs sans naturel et qui ne tiennent strictement pas compte du graphisme lui-même, tous les objets, personnages et décors étant colorés de la même manière. Mais cela ne serait pas grave si le scénario était plaisant. Hélas, je l'ai trouvé très confus, jamais prenant, souvent trop verbeux et surtout sans rythme. L'intrigue n'est pas originale, les personnages pas attachants, le déroulement assez ennuyeux. J'ai décroché aux deux tiers de l'album et j'ai dû me forcer pour le lire jusqu'au bout.
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