Lazarus Jack
Jackson Pierce alias Lazarus Jack, est le roi de l'évasion, un showman de la mystification qui repousse les limites du danger, mais pas seulement. Car loin de l'ébahissement des foules, il explore les arcanes les plus occultes et les plus périlleuses dans le secret de sa demeure. Jusqu'au jour où ses expériences le dépassent, détruisant sa maison et entrainant sa famille dans d'inconnues limbes.
Auteurs argentins D'un monde à l'autre Dark Horse Comics Magiciens et Prestidigitateurs
De la magie, de l'histoire, de l'amour : une aventure à base de fantastique, qui s'étale sur 70 ans. C'est aussi le drame d'un homme qui cherche à retrouver la femme qu'il aime et sa famille. Mais il découvrira bien vite que la famille, c'est l'enfer ! ! ! Lazarus Jack est un "artiste de l'évasion", dans la lignée du célèbre Houdini. Il se montre en spectacle pour des foules de plus en plus séduites par sa capacité à se sortir des pièges les plus tordus. Cependant, ce que le public ne sait pas, c'est que Jack explore la magie et les forces occultes pour toujours aller plus loin... Jusqu'au jour où, justement, il va TROP loin. Sa maison explose, sa famille disparaît, son ami magicien ne veut plus l'aider. Jack passe le reste de sa vie, soixante tristes années, dans la conviction que sa soif de connaissance a condamné sa famille à la damnation éternelle. Jusqu'au jour où un mystérieux jeune dandy vient le voir à la maison de retraite où il finit des jours végétatifs. Le jeune homme lui promet de retrouver sa femme si, en échange, Lazarus Jack parvient à lui rapporter un artefact magique qu'il convoite depuis fort longtemps. C'est une renaissance pour ce vieillard flétri qui, jadis, était l'un des maîtres de l'évasion. C'est aussi le début d'une grande aventure qui va le mener dans des mondes parallèles plus surprenants les uns que les autres.
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Date de parution | Septembre 2005 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je me souviens avoir acheté cette BD à cause de la couverture plutôt sympa. Je m'attendais à lire une aventure divertissante à base de démons, jolie demoiselle et de la magie, tout cela dans un cadre se passant au début du 20eme siècle voire fin 19eme. J'ai effectivement eu affaire à tout ça, le coté divertissant en moins. Coté dessin/storyboard, pas grand chose à dire, c'est pas les plus beaux dessins, mais c'est pas laid, c'est parfaitement regardable en plus d'être pas mal dynamique. Là ou se trouve le problème c'est coté écriture. Pour faire simple, tout va trop vite, mais vraiment vite, ce qui résulte en des personnages à peine développés et aucunement attachants. On n'a pas peur pour eux, on n'est pas heureux pour eux, on n'a juste rien à faire d'eux, notamment la famille, que se soit la femme, Angeline, ou les enfants, ils sont survolés avec peu d'émotion émanant d'eux. L’injonction favorite des rôlistes, " ta gueule c'est magique ", n'a jamais été aussi vraie que dans Lazarus Jack. Le héros se sauve des situations avec de la magie sortie de nulle part et avec facilité, il a la parfaite panoplie du petite sorcier pour toute situation. En bref, c'est mauvais, j'en viens à regretter mes 5€ dépensés, j'aurais pu me payer un kebab avec.
Il y a quelques bonnes idées dans ce comics d'aventure fantastique : le héros mi-"roi de l'évasion" mi-sorcier, les sauts entre dimensions parallèles fantasques, une intrigue familiale s'étalant sur deux époques avec quelques retournements de situations inattendus, etc... Mais dans la forme et le contenu même de l'intrigue, c'est trop embrouillé, trop facile et souvent bancal. Le dessin est inégal. Le trait manque de fluidité, les protagonistes ont parfois des allures de personnages de dessins animés Disney ratés et l'ensemble fait assez fouillis et sans élégance. On s'y perd également assez vite dans l'histoire à force de sauts dans des dimensions différentes aux lois physiques changeantes, entrecoupés de flash-back et de passages d'un personnage à un autre. Il est possible d'y retrouver ses petits mais beaucoup de péripéties semblent sorties du chapeau et sans vraie cohérence. En outre, les personnages sont dotés de pouvoirs magiques venus d'on ne sait où et bien malin qui saura dire qui sera capable de faire quoi. Voilà qui est bien facile pour aligner les Deus Ex Machina : "et hop, en fait le héros a le sort magique qu'il faut au bon moment donc tout va bien". De manière générale, le récit est confus et il est difficile d'y accrocher pour de bon. Donc bof...
Mon dieu, que c'est naze! Déjà, j'ai absolument détesté ce graphisme tout informatisé. Il est laid, les couleurs sont trop vives, et j'ai eu l'impression d'avoir passé mon temps à regarder des captures d'un dessin animé de piètre qualité. De ce côté là, la couverture est trompeuse. Par exemple, le démon nommé "Verdelet" n'a pas de ridicule que son nom, il est également affublé d'un magnifique slip kangourou. On est vraiment dans ce qui ressemble à du vite fait, le fond du panier, quoi. Le scénario n'est pas en reste: facilités grossières, raccourcis... C'est le genre de trucs que je déteste: ces BD dont la lecture est laborieuse, complexe, pour masquer le vide le plus total. Les réactions des personnages ne sont pas naturelles, on n'y croit absolument pas à cette histoire que l'on dirait pondue par des gamins d'une école primaire. Côté dialogues, c'est du lourd aussi: soit ils sont incompréhensibles, soit ils sont ridicules de simplicité et de superficialité. Et je ne vous parle même pas des grossières fautes de grammaire, d'orthographe, et des tournures de phrases loupées. J'en viens à me demander si j'ai bien lu le même bouquin qu'Erik, Ems, et Spooky. À éviter. Si vous le prenez en main, mettez le plutôt à la poubelle que dans votre bibliothèque. (115)
C'est un comics qui emprunte une route un peu différente de celle que nous connaissons habituellement avec les super héros. Cela ne sera pas pour déplaire aux lecteurs en quête de sensations plus fortes et d'originalité. Le combat de ces deux magiciens à travers le temps et les dimensions promettaient d'être à la hauteur. Cela ne sera pas malheureusement le cas car le récit va se perdre dans l'improbable. J'ai presque cru à un remake du film d'horreur La malédiction au lieu d'avoir droit au prestige ! Bref, on aura compris que le côté magicien genre roi de l'évasion est largement sous exploité dans cette production alors qu'on nous promettait carrément une évasion cosmique ! Il en demeurera une lecture qui restera tout juste plaisante avec un dessin plutôt réussi c'est à dire classique et efficace. Un bon divertissement mais sans plus.
Un comic qui se lit sans déplaisir, et qui offre des voyages à travers plusieurs dimensions, à travers plusieurs époques pour illustrer la quête d'un homme. Cet homme c'est Lazarus Jack, ci-devant magicien de toute première force qui n'est plus qu'une amibe gâteuse au fond de son lit à l'hospice... Une histoire de vengeance, de course à travers les dimensions, avec des flashes-backs entrelardant le récit, que cela est parfois inutilement complexe ; mais au final, le récit tient sur une ou deux lignes. Tout le talent de Mark Ricketts est de le faire tenir sur 124 pages, ce qu'il arrive globalement à faire, même si la tromperie est vite éventée. Côté graphisme, Horacio Domingues assure vraiment, aidé par de magnifiques couleurs pour éclairer ses cadrages fort réussis. Un petit 3,5/5.
Ce one shot est le plus réussi de cette collection Angle Comics. Il offre un univers original, un dessin différent des autres productions mais très réussi. Le scénario est assez complexe au départ mais l'ensemble devient cohérent au fil des pages. Beaucoup de thèmes classiques sont repris dans cette histoire mais l'ensemble m'a paru bon et bien équilibré. Il faut suivre car il y a à la fois des flashs backs et différentes dimensions. A découvrir. Remarque : j'ai eu l'impression de lire une BD franco belge plutôt qu'un comics.
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