Lieutenant Burton

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Les aventures d'un jeune officier au 7ème de cavalerie.


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Indiens d'amérique du nord Journal Tintin La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants

Fraîchement promu de l’Ecole des Cadets de Jerrysville, le jeune Lieutenant Burton s’engage au 7ème de cavalerie Affecté à la garnison de Goldhill Fortin, Burton va avoir du mal à se faire accepter par les rudes briscards du régiment qui le considèrent comme un « pied tendre ». Non dénué d’humour, et surtout courageux, il va gagner leur confiance lors d’un pugilat homérique avec le sergent Slim Kingsley. Devenus copains, Slim va devenir son compagnon de route pour les missions dangereuses qui vont se succéder. Et ils ne seront pas trop de deux contre les hors-la-loi, contrebandiers et indiens félons qui sillonnent les plaines de ce vieil Ouest…

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 2011
Statut histoire Histoires courtes 2 tomes parus

Couverture de la série Lieutenant Burton © Hibou 2011
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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05/01/2009 | L'Ymagier
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L'avatar du posteur Agecanonix

Dans mon avis sur Doc Silver, je me suis trompé en disant qu'il n'y avait jamais eu d'édition de cette série, mais elle n'a eu lieu qu'en 2011, et chez un petit éditeur, Hibou. Ceci étant réparé, ça n'enlève rien aux qualités de ce western traditionnel qui fait partie des nombreuses créations du couple Funcken. Le jeune lieutenant Robert Burton est officier au 7ème de Cavalerie, où il doit d'abord se faire accepter par les rudes soldats du Fort Goldhill; il remplit des missions ardues. Ce qui me plaisait dans ce western que j'ai découvert dans le journal Tintin à partir du n°752, c'est le contexte du fort militaire situé en territoire indien , rappelant ainsi les films de John Ford. Le dessin était comme toujours chez les Funcken, académique, typique des années 60, adapté au style formaté des héros de l'époque, mais plaisant, sur des scénarios écrits par Yves Duval. Sur les 11 récits complets publiés dans Tintin, je n'en ai donc lu que 5, du n°752 au n°943 que je possède, et j'en garde un bon souvenir de lecture, d'autant plus que ces récits étaient en couleurs, contrairement au noir et blanc choisi par l'éditeur Hibou en album; mais ce style de Bd plaira-t-il aux jeunes d'aujourd'hui plus familiarisés avec les westerns modernes de type Wanted, Chinaman ou Bouncer?

10/07/2013 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Un bon « western » réalisé par deux auteurs que j’apprécie beaucoup : les époux Funcken. Burton démarre son assez courte carrière dans l’hebdo « Tintin » en 1963. Les histoires sont courtes, paraissent sous forme de récits complets. Comme d’habitude, les Funcken travaillent d’après une importante et précise documentation, ce qui vaut au lecteur de se plonger au jour le jour dans la vie de garnison de l’armée américaine. Le dessin réaliste à « quatre mains » des Funcken est net, précis, lisible ; mettant en avant les personnages dans des ambiances qui priment par rapport aux décors et /arrière plans. Les scénarios ?… « habituels », comme nombre de séries western d’alors : poursuites de toute la rascaille qui, à l’époque, hantaient des régions de l’Ouest où la loi n’était encore que celle du plus fort… ou du plus malin. Un peu dommage : la mise en page « standard », sans éclatement éventuel d’une ou de plusieurs cases. Mais, d’une autre façon, lisibilité et facilité de compréhension étaient le leitmotiv des éditeurs dans les années 60. Tout ça pour ?… une bonne série, bien oubliée quand même, et qui dura jusqu’en 1967 dans « Tintin » ; un héros comme Doc Silver ou Jack Diamond des mêmes époux. Du vrai bon et solide travail d’artisans de la BD.

05/01/2009 (modifier)