Je mourrai pas gibier

Note: 3.76/5
(3.76/5 pour 29 avis)

« Je mourrai pas gibier » est l’adaptation bd du roman de Guillaume Guéraud.


Adaptations de romans en BD BD à offrir Les prix lecteurs BDTheque 2009 Mirages Petits villages perdus

Mortagne, c'est mille deux cent dix-neuf habitants. Mortagne, c'est du bois et de la vigne, les deux seules ressources qui alimentent les deux seules entreprises de la commune : Le Château Clément et la Scierie Listrac. Travailler pour Monsieur Clément revient à haïr ceux qui travaillent pour Monsieur Listrac, et inversement. La haine fouette les murs de Mortagne et c'est comme ça depuis toujours. Martial a préféré fuir ces querelles de clochers. Jusqu'à son geste sans retour...

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Janvier 2009
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Je mourrai pas gibier © Delcourt 2009
Les notes
Note: 3.76/5
(3.76/5 pour 29 avis)
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07/01/2009 | iannick
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Par herve
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
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Couverture énigmatique mais très sobre, petit format mais pagination importante (110 pages), la nouvelle bande dessinée d'Alfred ne peut passer inaperçue. Tout d'abord, il faut se souvenir qu'Alfred a signé une des meilleurs bd de l'année 2006, je crois, Pourquoi j'ai tué Pierre. En adaptant le roman de Guillaume Guéraud, Alfred prouve qu'en plus de son talent de dessinateur, il possède un merveilleux talent d'adaptateur. Car il fallait oser illustrer ce roman pour la jeunesse ! Pourtant, le thème d'un repas de mariage qui finit mal n'est pas nouveau. En effet, Hermann et Van Hamme l'avaient évoqué, il y a quelques années dans Lune de guerre. Mais là, le récit est encore plus froid, plus brutal pourtant servi, ce qui fait le contraste, par un dessin plus enfantin voire simpliste... ce qui fait tout le charme de cette histoire. Quelques moments inoubliables : pages 48/49, le dessin qui s'épure au fil de la lecture ; la dernière page et surtout l'évocation tout en finesse du calvaire vécu par Térence, le tout en voix off (pages 62 à 68.) qui mettent en relief tout le talent d'Alfred, qui évoque tout mais en ne montrant rien. Une adaptation forte, douloureuse, dérangeante mais tout simplement magnifique. Mon coup de coeur de ce début d'année.

17/01/2009 (modifier)