Rebecca
A la fin du 15e siècle, une tzigane court bien des dangers dans le nord de l'Italie.
1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Auteurs italiens Italie Roms, Gitans, Tziganes et autres Bohémiens Vécu
Quattrocento dans le nord de l'Italie, Rebecca, vagabonde tzigane, participe et est témoin de son époque troublée. Entre amours difficiles, manigances d'inquisiteurs, accusations arbitraires, complots de profiteurs et autres conflits entre cités et puissants, la vie est dure et dangereuse pour presque tous les Italiens. D'autant plus quand on est une gitane ayant fui son clan et n'ayant rien d'autre que son charisme et ses divers talents pour s'en sortir. Accompagné de son compagnon Mercurio, puis d'Anna la Rousse, elle va slalomer entre ces dangers et peut-être s'enrichir de quelque trésor.
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Date de parution | Janvier 1985 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
Cette tzigane qui se frotte à l'Inquisition et à l'intolérance avec audace et humanisme dans l'Italie du XVème siècle, ne m'a pas attiré plus que ça. Cette série italienne qui est passée dans le mensuel Vécu (et dont je ne me rappelais pas) a pourtant des atouts et dispose d'un décor et d'un fond historiques très riche, le récit se situe quelque part entre le Nom de la rose et les fabliaux du Moyen Age, l'héroïne est ballotée dans cette Renaissance qui livre ses splendeurs et ses misères, ses luttes de pouvoir, ses crimes et son effervescence... Malgré tout ça, la narration me semble molle et peu passionnante, et le dessin qui lorgne un peu vers le style de Comès, ne me plait pas vraiment, d'autant plus que les décors ne sont pas terribles ; or, moi ce que je regarde avec attention dans une Bd historique, c'est le rendu des décors. De toute façon, je trouve que la version couleur que j'ai lue dans les 2 albums de la collection Vécu, embellit la Bd mais ça ne la rend pas meilleure dans son développement. Dans le même genre, je préfère de loin La Toile et la Dague.
Elle s’appelle Rebecca Gioa dei Grigioni… mais on la surnomme La Louve. Ben… heureusement. Et elle fait quoi ?… ben, c’est Gitane qui arpente routes et chemins de l’Italie du 15ème siècle. « Méchante » période car sévit alors l’Inquisition. Et il ne faisait pas bon d’être Gitane à l’époque, car vous étiez accusée de tous les maux possibles et imaginaires. Ca aurait pu être bien. Ca aurait pu. Le dessin surtout. Un style graphique assez épuré, sans ombres, où les intervenants semblent plutôt des acteurs que des participants. Style curieux, un peu à part, qui –souvent- m’a fait penser à celui de Didier Comès dans La Belette ou La maison où rêvent les arbres. Mais n’est pas Comès qui veut… ou qui peut. Bonne histoire générale, oui, mais peu passionnante à vrai dire. Heureusement des rencontres avec des personnages originaux, quelques rebondissements ci et là rendent l’ensemble un peu agréable. Je résume ?… BDs reçues en prêt… et rapidement rendues. Rien de nouveau sous le soleil italien du 15ème siècle.
J'ai pas du tout accroché à ce style graphique très particulier qui insiste sur les traits les rendant totalement gras. Il n'y a point de finesse dans le détail. Les aventures de cette gitane italienne ne m'ont guère passionné. Fort heureusement, la série est courte et se termine brutalement sans l'ombre d'un épilogue. D'un point de vue historique, on n'apprend pas grand chose. Il est question d'une course au trésor, de rêves prémonitoires et de cartes de tarot. Même les dialogues m'ont paru totalement insipides. J'ai lu beaucoup mieux dans le monde de la bd italienne.
Cette BD a connu une parution en 2 temps chez Glénat. Initialement publiée dans le magazine italien Linus, la première histoire de Rebecca est éditée en 1985 sous la forme d'un gros album noir et blanc aux allures d'intégrale. La seconde histoire, les Trésors de Saint Ambroise, fut pour sa part scindée en deux albums, cette fois colorisés, et publiée à partir de 1987 dans la collection Vécu. La dessinatrice est visiblement adepte de l'école Italienne de l'époque. Son trait rappellera un peu Hugo Pratt mais aussi parfois Comes, notamment dans les planches noir et blanc, voire également un peu F'murr dont j'ai trouvé l'encrage assez proche. Le graphisme ne manque pas d'une personnalité assez intéressante même si je n'en suis pas très fan. Je trouve notamment assez étouffants les trop nombreux plans serrés sur les personnages et visages, au détriment des décors réduits au strict minimum. Le décor historique et géographique est intéressant. Le Quattrocento Italien est en effet une période vraiment troublée, emplie de mille conflits et complots entre puissants et entre cités d'Italie. Les auteurs arrivent à bien représenter cette époque où tout était danger et où chacun s'en sortait comme il pouvait. On ressent bien tous les personnages comme étant en permanence sur la corde raide, à la merci d'une disgrâce, d'une condamnation arbitraire de la part de l'inquisition, de seigneurs ou de magouilleurs locaux, jamais à l'abri d'une trahison ou d'un acte de brigands ou de pauvres hères qui deviennent dangereux pour pouvoir survivre. Le contexte est-il parfois exagérément noirci ? La caution des historiens auprès desquels les auteurs se sont renseignés semble indiquer que non, tout ce récit pourrait très bien avoir eu lieu à l'époque et les personnages auraient très bien pu exister pour de bon. La justesse historique étant entendu, je n'ai pourtant pas tellement été charmé par ma lecture. La narration n'est parfois pas des plus évidentes. Le déroulement et l'enchainement des évènements ne sont pas toujours très clairs. Et je n'ai pas trouvé les personnages particulièrement attachants, un peu trop froids et distants à mon goût. Pas inintéressant mais pas vraiment captivant pour moi.
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