Robin des Bois

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Robin de Locksley va devenir Robin des Bois. Jean sans Terre et ses Normands n'ont qu'à bien se tenir !...


987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens Angleterre Iles Britanniques Pif Gadget Robin des Bois

Il a pour nom Robin de Locksley. De retour de la croisade menée par Richard Cœur de Lion, Robin trouve le château familial dévasté et brûlé. Son père a été tué par les hommes du duc de Nottingham, un fidèle de Jean Sans Terre, le frère de Richard. Pourquoi ?… Les Locksley sont des Saxons fidèles au roi Richard. Jean, lui, en l’absence de Richard emprisonné, gouverne le pays d’une main de fer ; aidé en cela par des seigneurs Normands, car son seul souhait est de devenir roi. Seul, lui aussi recherché, Robin va s’enfoncer dans l’impénétrable forêt de Sherwood. Il va y rencontrer des bannis, des laissés-pour-compte, des hommes en rupture de banc. Son charisme sa force, son adresse, son caractère font qu’il va rapidement devenir le chef de ces hors-la-loi et prendre le surnom de Robin des Bois. Leur but est de se battre pour aider Richard, dès son retour souhaité, à retrouver son trône. Pour cela, Robin et ses amis ont juré de mener la vie dure au prince félon et à ses amis les Normands.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1973
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Robin des Bois © Hachette 1973
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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09/01/2009 | L'Ymagier
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Cette Bd a démarré dans les pages du journal Vaillant en 1965 sous le crayon de Lucien Nortier, sur des textes de Jean Ollivier. Nortier l'illustre de façon traditionnelle avec l'aide de divers assistants comme Christian Gaty, avec qui il refera équipe un an plus tard pour une autre série, Le Grêlé 7/13, toujours dans Vaillant. En 1969, lorsque Vaillant devient Pif-Gadget, c'est le dessinateur portugais travaillant en France, E.T. Coelho qui reprend "Robin des Bois" tantôt sous son vrai nom, tantôt sous le pseudo de Martin Sièvre, jusqu'à son arrêt en 1975 ; à cette époque, Coelho devient plus demandé et il va être engagé par Larousse dans l'équipe de dessinateurs de Histoire de France en Bandes Dessinées. Je crois que je n'ai connu que la version Coelho dans Pif-Gadget, c'était des récits complets de 10 à 20 planches, en noir et blanc ; je les lisais distraitement en dépit du sujet qui m'a toujours passionné, parce que je n'aimais pas trop le dessin de Coelho, qui finalement s'est amélioré vers la fin. Relue plus tard, je reconnais que la bande n'était pas si mal ; elle était traitée dans un style très années 70, Ollivier en bon artisan de la série populaire, pondait des histoires simplistes mais passionnantes autour de ce Saxon légendaire qui mena la vie dure aux Normands installés sur le sol anglais, et où l'on retrouvait tous les ingrédients vus dans les versions ciné. J'ignorais que Hachette avait édité un album colorisé, ce serait intéressant de le dégoter en occase.

12/12/2013 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5

Aaaahhh… que n’a-t-on écrit, vu et lu de « Robin des Bois ». Robin ?… un personnage universel qui est un hymne à la liberté à lui tout seul. C’est d’abord un truculent roman de Sir Walter Scott qui, par la suite, aura de nombreuses déclinaisons, d’autres moutures de scénarios, pour se poursuivre au cinéma et en bandes dessinées. Déjà en 1938, Calvo crée un très beau personnage qu’il met en scène et paraîtra parla S.P.E. (d’une extrême rareté). D’autres dessinateurs, chacun avec leur propre style, s’empareront du personnage. Au détour des pages on reconnaîtra Jacques Souriau, Guy Mouminoux, Pierre Dupuis, Lucien Nortier, Christian Gaty, Marijac, Guy Hempay. Que du très beau monde… pour l’époque, car ces histoires paraîtront du début des années 50 jusqu’au milieu des années 60. Le présent « Robin », je l’aime bien. Scénarisé par Jean Ollivier, il est visuellement très bien mis en scène par Martin Sièvre. Martin qui ?… En fait, il s’agit du pseudo d’un des plus grands dessinateurs portugais de l’après-guerre : Eduardo Teixeira COELHO. Coelho fait usage d’un trait réaliste, certes assez académique, mais place ses personnages dans des cases travaillées où les décors et arrière-plans sont loin d’être en reste. Sous forme d’histoires à suivre, ce Robin fera ses premiers pas dans l’hebdo « Pif » dès 1969. Edité en 1973, cet album porte bien ses 35 ans d’âge. C’est vrai, le dessin fait un peu « vieillot » mais cela lui donne une saveur inimitable. Bien bon.

09/01/2009 (modifier)