I kill giants (Je tue des géants) (I kill giants)
Barbara Thorson est une jeune fille presque comme les autres. Alors que les filles de son âge sont toutes absorbées par les derniers événements cathodiques, Barbara, elle, préfère Donjons et Dragons. Mais son vrai métier, c'est "Tueuse de géants".
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Barbara Thorson est une jeune fille presque comme les autres. Alors que les filles de son âge sont toutes absorbées par les derniers événements cathodiques, Barbara, elle, préfère Donjons et Dragons. Si elle fréquente le collège Birch, c’est le plus souvent du bureau du principal, M. Marx, pour y chercher punitions et heures de colle. Il faut dire que face à Taylor et ses misérables tentatives de racket, elle n’hésite pas une seconde à se défendre, bec et ongles. Et l’ambiance à la maison n’est pas vraiment meilleure... Barbara possède un sens des responsabilités aussi affûté que ses réparties : c’est une lectrice assidue de récits épiques où des chevaliers sauvent le monde de terribles géants destructeurs et cruels ! Les Géants justement... Elle est prête à tout pour les empêcher d’envahir le monde. Envers et contre tous, elle, une toute jeune fille épaulée par de minuscules pixies, et par Coveleski, un marteau légendaire dont elle ne se sépare jamais...
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Date de parution | 21 Janvier 2009 |
Statut histoire | One shot (initialement prévue en 2 tomes chez Soleil) 1 tome paru |
Les avis
J’ai vraiment eu du mal à entrer dans cette histoire. D’abord à cause du dessin. Je craignais quelque chose d’un peu trop manga au début (mais en fait non), et je ne le trouvais pas très clair. Mais j’ai fini par m’y faire, et ce dessin torturé s’est finalement avéré très adapté au récit. Autre difficulté, le récit lui-même, qui ne m’apparaissait pas très clair, je ne comprenais pas trop où Joe Kelly voulait en venir. Mais, une fois que cet aspect s’est éclairci, une fois bien immergé dans cette histoire assez noire, ça s’est révélé franchement intéressant, et bien fichu. C’est une belle illustration des moyens utilisés par une gamine pour faire face à quelque chose d’inacceptable, les stratégies mises en œuvre pour se protéger, pour refuser une réalité trop douloureuse. Un récit un peu allégorique, qui m’a finalement plu, malgré mes réserves initiales. La lecture est très rapide malgré l’importante pagination. En effet, il y a très peu de texte, et peu de dessin en fait. Mais c’est une lecture recommandable. Note réelle 3,5/5.
Un album surprenant sur le fond et la forme. J'ai beaucoup aimé le dessin, les nuances de gris, les ombrages, sont agréables. On retrouve pas mal de code "manga" dans le design des personnages. Les émotions sont bien retranscrites ce qui coince un peu, c'est la narration un poil trop complexe. On peut avoir l'impression de lire un blougi, blouga, pas toujours clair de sens. Malgré ça, l'ensemble gagne en cohérence à mesure que l'on avance dans la lecture. Le thème traité est celui du déni, un mécanisme obscur de défense face à une angoisse, un choc émotionnel. Le déni est également la première étape d'un long processus face à l’inéluctable, jusqu'à la reconstruction de l'individu. Le propos m'a sincèrement touché, mais je pense que pour bien apprécier cet album il faut pouvoir le lire deux fois. Une première pour saisir les grandes lignes, une deuxième pour saisir la profondeur des enjeux. En résumé, un album très orienté psychologie qui aborde un sujet difficile
2.5 Un peu déçu par cet album vu que je m'attendais à plus après avoir lu que plusieurs ici avaient adoré. À aucun moment je n'ai trouvé que c'était un indispensable et je dois dire que le meilleur moment de l'intégrale paru chez Hi Comics est la postface de Chris Columbus parce qu'il y a la même opinion que moi sur le dessin qu'on retrouve dans les comics modernes. Alors au niveau du dessin je n'ai pas été déçu. Il est dynamique et très expressif ce qui change des trucs froids sans âme qu'on retrouve dans plein de comics modernes. C'est le scénario qui m'a déçu. On retrouve une héroïne peu sociable qui a des problèmes et qui fuit la réalité en s'inventant un monde imaginaire. On apprend vers les deux-tiers de l'album des explications qui expliquent en partie l'état de la jeune fille et disons que ça m'a trop bouleversé. En fait, je pense que je trouve sa meilleure et seule amie plus attachante qu'elle. J'ai eu l'impression d'avoir déjà lu ou vu des éléments du scénario une bonne dizaine de fois et je n'ai pas été captivé. Ça se laisse lire et je comprends que d'autres aient aimé. Pour moi c'est un comics moyen qui ne sort pas du lot en dehors de son dessin.
C’est peut-être le comics que j’ai préféré depuis que je lis des bandes dessinées… J’ai dévoré ce récit, trouvant son scénario très bien construit et son personnage principal d’une grande justesse. Cette adolescente rebelle aux comportements autodestructeurs (entre scarifications et provocations en tous genres) se réfugie sous une carapace énorme que l’on va peu à peu soulever… avec l’aide de deux personnages secondaires. L’une, psychologue scolaire, soutient Barbara dans son combat (non contre des géants mais contre une vérité qu’elle ne peut admettre) tandis que l’autre, fraîchement débarquée, discerne rapidement la fragilité de l’adolescente derrière ce masque de cynisme et ces accès de folie. Et puis tous les autres rôles sont ‘justes’, de la grande sœur qui assume difficilement le rôle de mère de substitution à la caïd du préau, brutale, manipulatrice et lâche, en passant par le proviseur, patient mais mis à rude épreuve. J’ai beaucoup aimé le dessin de Ken Niimura, fin et expressif. Très caricatural, il allège ce récit, lui permet de respirer alors que l’histoire en elle-même est tout sauf amusante. Avis aux amateurs, ce récit est un pur roman graphique (c’est clair que si vous vous attendez à de l’heroïc-fantasy vous allez en être pour vos frais)… mais quel roman graphique !!!
Une petite tuerie! Barbara Thorson est une collégienne à la langue bien pendue et que rien n'effraie. De toutes les manières elle transporte dans son sac un marteau de guerre nordique et elle tue des géants au petit déjeuner. C'est du moins ce qu'elle raconte et dans son esprit un brin perturbé, les fantasmes et la réalité se mélangent. Grâce à cette BD nous faisons la connaissance d'une héroïne d'un genre un peu nouveau, du moins à mes yeux, elle n'hésite pas dans les couloirs de l'école à se confronter à plus fort qu'elle même si elle en subit les fâcheuses conséquences. Elle fait preuve d'un humour acerbe et dévastateur qui lui font fréquenter le bureau du proviseur plus souvent qu'à son tour. En fait nous sommes face à un récit qui sait faire preuve d'une grande sensibilité avec une héroïne qui doit combattre ses démons réels ou métaphysiques, car sa vie est bien loin de ce que peuvent nous montrer certaines séries ou teen movies. Tout en noir et blanc le trait de Ken Niimura est rudement efficace et les personnages malgré un style épuré arrivent à faire ressentir leurs sentiments de belle manière. Je reste très conquis par ma lecture et souhaiterais reprendre le texte de la quatrième de couverture: " I kill giants est une histoire d'une sensibilité et d'une honnêteté rare lorsqu'il s'agit de traiter le harcèlement scolaire et l'amitié". Oui "I kill giants" c'est ça mais pas seulement c'est aussi une ode à l'espoir, au fait de faire vivre ses rêves. Forcément un coup de cœur, notons que cette BD a été adaptée au cinéma pour un film "Chasseuses de géantes" que je n'ai pas vu et qu'à vrai dire je n'ai pas spécialement envie de regarder tant la force du dessin se suffit à lui même.
Voici un titre qui avait clairement attiré mon attention dès sa première édition par Soleil en deux tomes et n'avait trouvé grâce à mes yeux, l'éditeur ayant souhaité ne jamais publier la seconde partie le condamnant à la longue liste des séries abandonnées comme ce fut leur habitude. Hicomics profite donc de la récente sortie de son adaptation sur le support vidéo pour corriger le tir et publier en un seul recueil l'intégralité de cette oeuvre culte outre-atlantique. Une bonne idée ? Sur le papier uniquement car la déception est fortement de mise hélas. On fait donc rapidement la connaissance de Barbara, une jeune ado au look immédiatement identifiable entre serre-tête oreilles de lapins, longs cheveux blonds et grosses lunettes constamment visées au caractère bien trempé. Vivant sur une petite ville cotière américaine, Barbara est un personnage cynique limite antipathique, amatrice de jeux de rôle et n'ayant pas vraiment d'amis. Ah mais Barbara a un hobby bien particulier : elle tue des géants. Entourée de gens bienveillants dont une jeune Britannique fraichement débarquée et une psychologue scolaire, Barbara n'a peur de rien et n'a besoin de personne. Elle échafaude un plan redoutable pour protéger sa ville d'une menace que elle seule perçoit : des colosses sur le point d'anéantir toute vie de la surface de son quotidien. En dire davantage ne serait pas fair-play. Les dessins ne possèdent pas la patte "indépendante" souhaitée et ne dégagent que peu de charme... un peu à l'égal du personnage principal bien plus agaçant qu'attachant. Les deux premiers tiers de l'histoire se déroulent sans grand enthousiasme pour mieux aboutir sur une conclusion qui se veut surprenante et émouvante mais n'a rien de bien bouleversante. On pourrait même préciser que cette fameuse révélation a déjà été vue, lue ou relue de façon bien plus subtile dans beaucoup d'autres ouvrages impossibles à résumer ici sans dévoiler le "mécanisme". Le petit bijou culte vendu ici et là s'est hélas bien vite transformé en vilaine fée Carabosse sans intérêt. Amère déception.
Eh bien! le moins que l'on puisse dire est que c'est bien barré tout ça. Trimballés entre fantastique et thriller psychologique, on a bien du mal à démêler le vrai du faux. On suivra la vie de Barbara, jeune écolière de CM2 qui tue, comme l'indique le titre, des géants. Elle est également accro à Donjons & Dragons. J'ai donc supposé sur les premières pages que l'on suivrait ses pérégrinations dans un monde imaginaire. Eh bien non. Tout ça sera certainement plus profond. J'en parle au futur, car à l'heure actuelle, et bien que certains éléments de la fin du premier opus nous orientent dans une direction précise (je ne veux pas trop spoiler), rien n'est encore certain quant au secret que dissimulent les géants. Barbara est une gamine vraiment attachante. Loufoque et sûre d'elle, elle fait preuve d'un cynisme très agressif. Forcément, ce cynisme n'est pas apprécié de tous, et surtout par l'autorité de l'école. Les rencontres avec le proviseur sont alors légion. Pour autant, Barbara ne se laisse pas démonter, et ce n'est pas la violence des autres élèves qui pourrait l'effrayer. Eh oui tout n'est pas rose à l'école primaire. La violence se manifeste déjà par le biais de grosses brutes, lesquelles sont paradoxalement uniquement du "sexe faible". On notera d'ailleurs que les personnages féminins prédominent largement, mais au vu de la qualité de ce premier opus ce n'est pas dérangeant. Mais bien que Barbara soit isolée du fait de son étrangeté, elle nouera tout de même amitié avec une voisine fraichement débarquée. L'occasion pour elle d'expérimenter une nouvelle forme de contact humain, autrement différent de ses répliques cyniques et agressives pourtant bien jouissives. Mais Barbara c'est aussi un symbole. C'est aussi une manière pour Joe Kelly d'évoquer les difficultés en milieu scolaire pour les enfants marginaux. Trimballée de proviseur en psychologue, on s'apercevra que personne ne semble véritablement capable de la comprendre, et cela le lecteur peut tout à fait le comprendre puisque lui-même ne comprend qu'à moitié ce qu'il se passe, et ce n'est pas le monde imaginaire créé par cette enfant décidément bien étrange qui l'aidera à y voir plus clair. Mais avant de terminer cet avis, il me faut évoquer le graphisme bien particulier de JM Ken Nimura qui donne à cette BD un cachet bien particulier. On sent clairement l'influence du manga, qui se manifeste par la remarquable expressivité des faciès. Sans pour autant tomber dans l'exagération que l'on retrouve dans les mangas "populaires" tels que Naruto, Dragon Ball, etc, les tronches font preuve d'une relative retenue qui permettent ces expressions si réussies tout en les confinant à des dimensions "respectables". Puis en vrac, le dynamisme du dessin, les magnifiques teintes de gris (puisque c'est du noir & blanc), et les créations imaginaires directement issues du cerveau de Barbara qui ajoutent une touche de plus à la bizarrerie ambiante. Au final, ce premier tome est très déroutant. Bien qu'on se place dans un milieu d'enfants, le ton de l'histoire est très mature, et l'histoire en elle-même est déconcertante. On sera d'ailleurs troublé pendant un moment avant de différencier le réel de l'imaginaire. Quant à prédire la tournure des événements, je ne m'y hasarderais pas trop, bien que la fin nous donne quelques pistes tangibles. En tous cas de sérieuses attentes pèsent sur le second et dernier album.
Je tue des géants est l'histoire d'une charmante écolière de CM2 Barbara qui voit des monstres partout et qui a décidé de faire un beau métier très porteur : tueur de géant. Bien entendu, inutile de préciser qu'on évolue dans un monde réaliste où ce genre de fantaisie est plutôt assimilé à de la folie pure. Le passage au bureau de la psy sera monnaie courante. C'est bien d'une descente en terrain inconnu ou perturbé qui nous est proposé par les auteurs. Il faut s'accrocher pour ne pas basculer également à son tour dans la folie pure. La fin de ce récit sera totalement incompréhensive ce qui m'a littéralement gâché mon plaisir de lecture. On accordera toutefois 3 étoiles pour le fait que c'est bien original mais mal construit. Nous aurons à la fois un genre de comic et de manga : ce mélange est bien spécial pour une quête pas comme les autres !
Assez bizarre ce comics... Vraiment atypique dans son format, son sujet, sa narration... Enfin c'est l'impression que j'ai eue à sa lecture... On a l'histoire d'une jeune fille un peu bizarre, à la fois souffre-douleur et paria de ses camarades, qui se met volontairement au ban de la société... Jusque-là rien de vraiment original me direz-vous... Et puis une fin qui est très surprenante... ou pas. Mais qui est pas mal amenée, et malgré le côté un peu "brut" du dessin, je lirai la suite avec curiosité.
Ca part tout doucement, on pourrait croire a un roman sur "le mal de vivre d'une ado". Puis l'intrigue se met en place entre thriller et fantastique, des mécanismes géniaux pour faire monter la mayonnaise de l'énigme. Des personnages géniaux en relief et attachants, un dessin très sympa, et une histoire à couper le souffle. A lire absolument ! Seul petit défaut... Quand sort la suite ?! -------------------------- Je viens de recevoir l edition originale les 7 comics : -C'est tres bien traduits -la suite est geniale !!!!
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