Le Blogustin de Augustin
Dieu avait-il des parents ? Le Grand Complot Mondial est-il aux mains des Québecois ? Barbie est-elle hermaphrodite ? Vous en avez assez de toutes ces questions sans réponse ? Vous en avez assez que votre curiosite? soit noyée par cette bonne volonte? empotée et cette correcte politique qui hébète les foules...
Lanfeust Mag
Augustin, c’est tous les secrets de l’univers enfin révelés, c’est la vérite? pure enrobée d’amour, c’est de la joie dans ton cœur et l’intelligence dans tes oreilles. Augustin, c’est le digne héritier de Victor Hugo, André Malraux et Chantal Goya !
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Date de parution | 21 Janvier 2009 |
Statut histoire | Histoires courtes 2 tomes parus |
Les avis
Pour ma part, j'ai été assez heureux de découvrir Augustin (ce fut dans Lanfeust Mag d'ailleurs) ; bd qui, dans un esprit assez libertaire et frivole, repose nos émotions si durement malmenées par l'épique, registre majeur du genre, auquel les bdphiles que nous sommes sont, je trouve, un peu trop soumis. Pour en revenir à Augustin, certes des reproches peuvent être faits sur le style graphique (très basique malgré tout) mais ce n'est pas ce que l'on recherche en achetant l'album. On ne peut nier cependant que les thèmes abordés le sont de manière originale et avec un angle bien propre aux strips. Évidemment, la dérision employée ne plaira pas à tout le monde car on décèle aisément que le public reste ciblé, faisant de l'oeuvre une bd destinée à une tranche d'âge de 16-35 ans qui aura su garder un esprit ouvert mais désorganisé, tout cela sur fond d'empathie pour le genre de psychologie populaire sous-jacent de chaque "chute" qui a le mérite de rappeler que la bd peut être un support de gestion d'un vivier d'idées pro-alternatives et anti-consensuelles *_* Ainsi, je ne recommande pas forcément d'acheter l'album (vu que cela reste quand même cher pour des gags, et même des gags novateurs) mais plutôt de jeter un coup d'oeil à son blog de temps à autres et maintiens que ces pages restent de bons moments de divertissement.
Là on tape dans le basique de chez basique, les amis... A coups de tartines interminables de texte, Augustin nous propose ses réflexions sur la vie, l'amour, les vaches... Et c'est d'une bêtise abyssale. Ca part dans tous les sens, sans aucune réelle imagination. J'ai même eu du mal à finir l'album tellement j'ai trouvé ça pénible. Je pense que ç'aurait était plus intéressant d'en faire un vrai blog, et non pas une bande dessinée... A oublier. Vite.
Prenant la forme de chroniques BD de deux pages sur des thèmes variés, l'auteur, Augustin, a décidé de réaliser l'équivalent d'un blog où il épancherait à la lecture de tous ses réflexions sur la vie et sur le monde. Chaque chronique s'entame sur la base d'une question, souvent loufoque, du style "pourquoi les filles gagnent toujours quand on s'engueule ?" ou encore "A-t-on vraiment besoin du bonheur pour être heureux ?". Et par la suite, Augustin développe son récit à la manière d'une dissertation illustrée, avec une bonne dose de texte narratif et des images qui sont comme autant de ponctuations et si possible de gags. Le dessin est simple, relativement efficace même s'il ne s'attarde pas sur les décors ou les détails. Cette structure en histoires courtes aux thématiques souvent délirantes rappelle un peu celle de la Rubrique-à-Brac. Mais j'ai trouvé l'humour nettement moins bon et le discours nettement moins universel. Les gags sont souvent assez basiques. On retrouve l'esprit des Aventures du Gottferdom Studio, avec beaucoup de références, d'auto-clins-d'oeil et d'humour parfois tarte à la crème, du moins à mon goût. J'ai bien souri quelques fois, notamment sur les sujets comparant hommes et femmes selon la vision d'un geek tel que l'auteur et moi, mais dès qu'il se met à aborder des sujets de sociologie, d'écologie voire de politique, là, j'ai directement coincé et ça m'a gonflé. Trop souvent, j'ai eu le sentiment de voir des messages étalés et mal déguisés sous la forme de gags artificiels. Certes l'auteur avoue clairement son but d'épancher ses pensées et réflexions sur la vie et la société, mais ça en devient souvent lourdingue. Même s'il ne le fait probablement pas exprès, les nombreux messages qu'il veut transmettre apparaissent comme lourdement assenés au lecteur que je suis. Alors rapidement, j'en ai eu marre de lire des tartines de texte qui ne me faisaient que rarement sourire et m'ennuyaient plus qu'autre chose.
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