Je me souviens, Beyrouth

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

À la manière du Je me souviens de Perec, Zeina Abirached évoque des scènes de son enfance et de son adolescence à Beyrouth, dans un Liban en guerre dans les années 80.


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À la manière du Je me souviens de Perec, Zeina Abirached évoque des scènes de son enfance et de son adolescence à Beyrouth, dans un Liban en guerre dans les années 80. Si, dans cette mosaïque de souvenirs, la mémoire est marquée par la peur constante, les privations et la dureté de la vie, elle est aussi celle des moments heureux où l'on arrive à oublier la guerre. Par un constant décalage du regard vers ce qui permet de continuer à vivre, Zeina Abirached mêle au récit des difficultés du quotidien celui des jeux de l'enfance, évoquant avec humour la cueillette d'éclats d'obus par son petit frère, ou le sadisme d'un coiffeur qui l'amocha durant toute son adolescence. On retrouve dans Je me souviens la tension, caractéristique de l'oeuvre de Zeina Abirached, entre un dehors hostile où la guerre fait rage et l'espace familier d'une intimité protectrice. Ce quatrième opus est sans doute celui qui s'ouvre le plus vers le monde extérieur, la distance et l'humour créant de salutaires espaces de liberté.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Décembre 2008
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Je me souviens, Beyrouth © Cambourakis 2008
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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18/01/2009 | cac
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