Magus
Au Moyen Age un jeune homme possède de bien étranges pouvoirs magiques.
987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens Auteurs mexicains La BD au féminin
Quand la religion moderne étouffe peu à peu le pouvoir des magies ancestrales, Stanislas le passeur se révèle le dernier espoir d'un Moyen-âge en proie au chaos. Le jeune Stanislas est à la lie de la société. Fossoyeur chargé d'enterrer les victimes des guerres qui secouent un Moyen Age en proie au chaos, il enchaîne les jours et les nuits de travail sous le signe effrayant de la Mort. Mais ce que Stanislas ignore c'est que sommeille en lui un don. Celui de se faire le réceptacle des sortilèges des derniers magiciens pourchassés par un pouvoir religieux souhaitant régner en hégémonie. Un don qui en fait l'espoir des mages et autres sorciers du royaume. Mais un don qui va en faire aussi l'homme à abattre des autorités religieuses. Qui dès lors ne penseront plus qu'à creuser le trou du fossoyeur.
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Date de parution | 21 Janvier 2009 |
Statut histoire | Série terminée (Premier cycle de 3 tomes) 3 tomes parus |
Les avis
Le Moyen Age c'est très vague, c'est une longue période qui va du Vème au XVème siècles, donc moi j'aime bien m'y retrouver dans une période assez précise pour situer des événements, même s'ils sont fictifs. Ici, l'époque n'est pas nommée, mais d'après la structure des châteaux forts et la cathédrale d'Albi (dont la construction commence en 1282), je dirais que ça se situe vers la fin du XIIIème siècle. Or on a l'impression d'être encore dans une sorte d'obscurantisme médiéval assez poussé avec cette histoire ; certes on brûlait encore des sorcières, mais on ne coupait pas la langue des supposés impies, même dans les campagnes, il y avait toujours une autorité ecclésiastique, ou un bailli pour régler ces questions religieuses. Ce récit ne m'a de ce fait pas paru très crédible, il est même assez confus, avec une narration pas linéaire qui passe d'une action à l'autre sans transition, des épisodes peu compréhensibles, c'est un peu fatigant à la longue. Sinon, l'environnement n'est pas désagréable, l'aspect fantastique prend de plus en plus d'importance au fil des tomes, mais je ne suis pas parvenu à me passionner pour cette histoire, je la trouve conventionnelle, quelconque, loin d'être exceptionnelle, avec des personnages auxquels on ne s'attache pas. Je le regrette car l'aspect graphique m'a bien plu, j'avais découvert le dessin d'Annabel sur La Javanaise et son style particulier sur les yeux vitreux des personnages, c'est assez insolite ; son dessin ici est épais, vigoureux tout en étant soigné et précis dans les détails, les décors et les architectures. Vraie note : 2,5/5, surtout pour le dessin, et s'il y a un autre cycle, ce sera sans doute sans moi...
Classique récit de sorcellerie durant le moyen-âge, cette histoire propose le traditionnel conflit entre païens et chrétiens. J’ai bien aimé le premier tome qui amène très progressivement la dimension fantastique. Les personnages sont classiques et attachants et les questionnements du héros quant aux soi-disant pouvoirs de ses parents m’ont bien plu. Longtemps, je ne savais pas si j’étais face à une série qui allait traiter la sorcellerie comme un prétexte utilisé par l’église chrétienne pour supprimer ses ennemis et agrandir ses richesses ou face à une série qui allait traiter la sorcellerie sur un mode plus fantastique et plus actif. Le deuxième tome est clairement fantastique, mais toujours plaisant à lire. C’est rythmé, riche en péripéties et en personnages et graphiquement sympathique. Au niveau du dessin, justement, Annabel réalise un travail agréable à l’œil mais trop peu précis pour totalement me convaincre. Ses décors, principalement, mériteraient un peu plus de rigueur. Ceci permettrait au cadre de ces aventures de gagner en crédibilité. Ici j’ai vraiment le sentiment de me déplacer dans un décor de théâtre. Pas mal. A emprunter et même à acheter si ce genre d’univers vous passionne.
Magus est typique des productions modernes que j’aime bien. On s’attache tout de suite au héros un petit garçon qui doit s’occuper de sa petite sœur à qui l’Eglise a arraché la langue pour avoir des parents impies. Magus sera enlevé par des soldats pour devenir fossoyeur comme en témoigne la sinistre couverture qui semble en faire trop par rapport à la réalité des scènes du récit. Là encore, la fin de ce premier tome va se terminer sur un rebondissement assez inattendu. Le fantastique n’occupe absolument pas de place mais on le voit poindre à l’horizon. On se retrouve dans un Moyen-âge plutôt familier avec des seigneurs qui se repose sur le Clergé en allié pour dominer la masse des pauvres gens. Ce premier tome est plutôt prometteur. On regrettera juste un manque d’audace supplémentaire qui ferait de cette série quelque chose de vraiment exceptionnel. Ma vraie note : 3.5 étoiles.
Pas mal. Je me suis retrouvé dans un Moyen Age où la confrontation des rites dits païens et la chrétienté a souvent fait l’objet de batailles épiques. J’ai ainsi plongé dans un premier tome qui mêle avec bonheur histoire et fantastique. Les scénaristes ont créé un imaginaire qui tient bien la route, une sorte de feuilleton qui se déroule devant vos yeux. L’ensemble est surtout rehaussé par le dessin d’Annabel. Un beau trait réaliste, net précis, pointilleux souvent est ainsi mis en relief par une belle palette de couleurs. C’est vrai, cette histoire a quand même un petit goût de déjà vu/déjà lu sous d’autres formes MAIS c’est vraiment bien réalisé, tant dans le narratif, le dessin et les couleurs, que l’ensemble m’a procuré un bon plaisir de lecture. Ce « fossoyeur », in fine, est la résultante d’un travail imaginatif, soigné, précis, captivant parfois. Et ça, ça me plaît !…
Un scénario assez conventionnel, un gamin et sa sœur qui perdent leurs parents pour cause de sorcellerie, s'ensuit une vie de mise à l'écart par peur de la magie typique du moyen âge ; puis leur séparation et enfin toutes les mésaventures du garçon qui se découvre un pouvoir magique. Le récit défile sans qu'on prenne goût à sa lecture, ce n'est que le tome 1 mais ce genre d'histoires nous a déjà été servi plusieurs fois, sauf la fin qui pourrait nous faire basculer dans du pur fantastique avec une scène qui nous rappelle Les Voyages de Gulliver. Le dessin sans être mauvais n'a rien d'exceptionnel, le trait est un peu gras, les couleurs automnales sont par contre en parfait accord avec cette histoire assez triste, mais qui bizarrement ne m'a pas touchée. Les personnages ne sont pas attachants, voire un peu insipides et la voix off quasiment inexistante. On n'a presque aucune information détaillée sur l'époque, juste que le récit se déroule sous le Pape Innocent IV (élu le 25 juin 1243). En quelques mots je dirais que ça manque d'âme et de poésie, pour un récit qui verse dans la magie ce manque est frustrant, je n'ai pas été charmée.
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