Les Quatre de Baker Street
L'histoire de gosses gravitant autour du fameux Sherlock Holmes.
Angleterre Bande de gosses Ere Victorienne Gobelins, l'École de l'Image Iles Britanniques Jean-Blaise Djian Londres Sherlock Holmes et cie
Trois détectives en herbe pour une enquête digne du maître de Baker Street ! Billy, Charlie et Black Tom sont inséparables. Et pour cause : impossible de survivre seul dans l'East End londonien, peuplé de faux mendiants, de vrais ruffians et de franches canailles ! Heureusement, les trois amis peuvent compter sur la protection d'un certain Sherlock Holmes, pour lequel ils font parfois office d'espions des rues. Mais lorsque la fiancée de Black Tom est kidnappée sous leurs yeux, nos héros vont devoir mettre au plus vite à profit les leçons de leur mentor pour la retrouver saine et sauve en s'adjoignant les services d'un quatrième larron pour le moins inattendu. Place aux Quatre de Baker Street, la plus jeune équipe de détectives de l'époque victorienne !
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Date de parution | 21 Janvier 2009 |
Statut histoire | Une histoire par tome (mais un fil narratif relie les albums) 10 tomes parus |
Les avis
3.5 Les bondissantes aventures des francs-tireurs du célèbre Sherlock Holmes. Bondissant est l'adjectif qui convient à cette série : ça court, ça saute dans tous les sens, on change de quartier, on se faufile... bref tout ce qu'il faut pour attirer rapidement le lecteur (ciblé jeune alors que le tome 1 laisse penser que tout élève de CM2 sait ce qu'est un maquereau...). C'est étrange, je ne saisis pas la voie que veulent les auteurs : des enquêtes ou de l'aventure ? Du familial ou du crasseux ? C'est tout à la fois. Par contre le dessin a vraiment un style, on perçoit bien la vitesse des actions et la façon dont les corps déformés se dandinent. Les minois des enfants ont un côté un peu trop manga alors que certains loubards pouilleux sortent d'un animé de Bill Plympton et Sherlock est classique, un parti-pris sûrement assumé donc c'est ok. La colorisation, les effets de lumière, les angles... tout est maîtrisé rien à redire.
Je dois avouer avoir été bien déçu par cette série. Je suis un grand fan de Conan Doyle et de son Sherlock. J'ai probablement lu toutes les aventures du détective il y a plusieurs années et là je ne m'y retrouve pas. Je trouve l'atmosphère victorienne proposée bien trop gentillette et presque guimauve par rapport à l'oeuvre originale voire au Peter Pan de Loisel ou à Fagin le Juif de Eisner. De plus trois gamin-e-s qui échappent à tous les coups aux pires tueurs de Londres avec leurs petites jambes, qui passent par les vitres sans une égratignure ou qui jouent au Spiderman m'énervent. Je trouve que l'on est pas du tout dans l'esprit du créateur de Sherlock. Ainsi la facilité à obtenir des informations rend la perspicacité du grand détective caduque. Enfin je trouve surprenant de placer une histoire dans un "Bordel chicos" quand on vise un large public. D'autant plus que l'esprit avec lequel c'est présenté est anachronique. Le titre même, qui renvoie sûrement au "Signe des quatre", roman "alimentaire" pour Doyle mais qui va faire exploser la notoriété de Sherlock, n'est pas à mon goût. Si j'aime bien les détails nombreux des extérieurs proposés par Etien, je suis beaucoup plus circonspect sur les expressions rapprochées des personnages qui me font trop penser à du Manga. Je comprends que l'on puisse aimer mais ce n'est pas mon cas.
Billy, Charlie et Black Tom, fidèles assistants de Sherlock Holmes sont embarqués dans une série d’aventures toutes plus rocambolesques les unes que les autres. C’est une manière originale de revisiter l’œuvre de Conan Doyle et de le mettre à la portée des jeunes lecteurs. D’assistants à enquêteurs livrés à eux-mêmes, il n’y a qu’un pas qu’ils franchissent à chaque fois que l’occasion se présente… Ce Club des Cinq façon Sherlock Holmes sillonne Londres et ses bas-fonds, côtoyant mendiants et escrocs et mène ses enquêtes tambours battants. C’est sympa, bien écrit, rythmé et le dessin d’Etien est superbe avec une colorisation magnifique. Il apporte énormément à la série dont le scénario reste classique. Au fil des albums, la mécanique bien huilée des enquêtes nous fait vivre différentes aventures tout en faisant évoluer ses jeunes enquêteurs qui grandissent. La neuvième aventure de nos jeunes héros nous plonge une nouvelle fois dans l’ambiance londonienne. Quand on est un inconditionnel de Sherlock Holmes, on attend avec impatience chaque nouvel album. Une de fois de plus, c’est un bon moment de lecture !
Cette série cataloguée pour un public assez jeune, peut tout autant intéresser un public adulte par son ambiance victorienne bien recréée, son atmosphère constituée de plusieurs éléments typiques de cette époque : aspect crasseux des bas-fonds de Londres, sales bobines, grouillement et promiscuité auxquels nous ont habitué de nombreuses adaptations filmées de Sherlock Holmes. On a l'impression de bien connaître ces décors et cet univers propices à l'étrangeté. Il y a aussi du Dickens dans cette série. Les auteurs jouent sur la fascination du célèbre limier de Baker Street, avec des allusions à Jack l'Eventreur et aux affaires dont Holmes s'est occupé, telle celle du chien des Baskerville ; le fameux appartement du 221 B où les jeunes héros viennent dévorer les cakes de Mme Hudson, est constellé de détails constituant la mythologie sherlockienne (casquette à carreaux, violon, pipe, flacons de cocaïne...), mais on y voit peu Holmes, plus souvent le Dr Watson, les vrais héros restant les 3 jeunes gens et leur chat qui évoluent pour leur compte dans cette cour des miracles londonienne qu'était l'East End dans les années 1890. Le concept s'appuie sur un détail bien réel dans les nouvelles de Conan Doyle : le recours de Holmes à ces informateurs atypiques que sont des gosses de quartier qui épient et sont à l'affût de tout ce qui se passe à Londres. Cette optique de placer des héros autour d'un personnage ultra célèbre et très utilisé, est donc originale ici, et se met en place doucement, car après un premier tome d'introduction plutôt simple et classique, la suite qui s'articule en 1 récit par album (avec continuité), est plus élaborée. L'intérêt est décuplé par une narration pleine de profondeur qui s'attache à camper des personnages consistants en la personne des 3 suppléants de Holmes qui aiment bien jouer les détectives en herbe, et de certains personnages secondaires tels le Dr Watson bien cerné, ou le méchant Bloody Percy, tandis que le dessin est vraiment beau, avec des décors précis et de bons cadrages en plongée ou contre-plongée qui sont un bon rendu du Londres victorien. Une série à qui il manque un brin de mystère et d'étrangeté qui caractérise certaines enquêtes de Holmes, mais captivante et attachante.
Voilà vraiment ce que j’appelle une bonne série grand public. Cette série dispose effectivement de plusieurs atouts pour convaincre un large lectorat. Tout d’abord, son titre. A l’instar des trois mousquetaires, qui étaient quatre, les quatre de Baker Street sont trois. C’est le genre de petit détail qui, directement, m’accroche. Ensuite, son style graphique. David Etien réalise un remarquable travail sur cette série. Outre l’expressivité de ses personnages, l’artiste soigne ses décors, et parvient ainsi à nous entrainer dans son univers. Son trait rond et chaud s’adapte à la perfection avec l’esprit de la série. Encore, la coloration. Soignée et sans extravagance, elle est tout à fait adaptée à ce genre de série. Sans se faire remarquer outre mesure, elle est toujours adéquate et permet d’approfondir le champ de ces planches. Toujours, le « parrainage » de Sherlock Holmes. Le célèbre détective est bien présent mais cède la vedette à des gamins des rues débrouillards et charismatiques. Sa présence s’assimile donc plus à une ombre bienveillante qui planerait sur la série. Ce qui correspond totalement à mes attentes. Djian utilise l’univers de Conan Doyle, mais a l’intelligence de ne pas se prendre pour ce dernier. Enfin, des scénarios qui, s’ils ne sont pas exceptionnels d’originalité, sont tout de même bien plaisants à lire. Le contexte historique et les références littéraires (à Sherlock Holmes, bien entendu) sont habilement et parcimonieusement exploités, et la série, par son ambiance enjouée, m’a fait penser aux Sales mioches ! de Corbeyran et Berlion. Rien à dire : c’est du bon boulot ! On notera enfin que les tomes 4 et 5 accordent de plus en plus d’attention à Sherlock Holmes en lui-même. D’un côté, cela fait perdre un peu du charme de l’idée de départ. D’un autre, cela permet de profiter plus largement de l’univers référentiel du détective et donc de varier les intrigues. La série demeure donc excellente à mes yeux.
Cette série est à mon humble avis plus que correcte. J'ai été agréablement surpris par ces histoires indépendantes mettant en scène des enfants des rues qui sont de temps en temps utilisés par le célèbre Sherlock Holmes durant ses enquêtes et qui cette fois tiennent le rôle principal dans ces histoires superbement mises en images. L'idée de départ est assez originale et pour une fois j'ai trouvé agréable l'idée de mettre le fameux détective en second plan dans ces enquêtes, même s'il intervient quand même un peu durant celles-ci. Les quatre personnages principaux (deux garçons, une fille et un chat) sont très attachants et ils ont chacun une forte personnalité ce qui rend encore plus intéressant le récit. Les histoires sont sympathiques et je trouve qu'elles s'améliorent d'album en album. Dans chaque tome l'on retrouve l'évocation d'enquêtes célèbres du détective le plus célèbre du monde (par exemple nos jeunes amis parlent de l'enquête sur le chien des Baskerville ). J'en viens maintenant au superbe dessin de David Etien qui est un atout majeur de cette série. Celui-ci nous en met plein les yeux et je peux même dire que c'est un régal. Ce magnifique graphisme nous permet de s'immerger dans ces histoires et de ne plus vouloir en sortir si ce n'est qu'à la fin de la dernière page. Après la lecture des quatre tomes de cette très belle série , il me tarde qu'une seule chose c'est la sortie du cinquième album qui si je ne me trompe pas est prévue pour le mois d'avril. Les amateurs de l'univers de Sherlock Holmes et de beaux dessin apprécieront les aventures de ces joyeux personnages.
L'idée de mettre en scène les aventures et enquêtes des gamins des rues parfois associés d'ordinaire à Sherlock Holmes dans les oeuvres de Conan Doyle, c'est assez sympa. Surtout quand ces derniers sont vraiment en relation avec le fameux détective qui fait quelques apparitions dans la série. La ville de Londres Victorienne est bien rendue. Le dessin est un peu proche de l'animation Disney, en ce qui concerne les personnages, ce qui réduit un peu l'aspect sombre et glauque des rues malfamées de Whitechapel. Je dois cependant dire que je n'aime pas trop les expressions faciales des protagonistes. Je trouve leurs bouches un peu trop grimaçantes dès qu'ils veulent parler un peu plus fort. Les histoires sont sympathiques et divertissantes. Elles sont bien foutues et assez crédibles. Il y a quand même quelques légères facilités comme les héros qui se retrouvent très facilement les uns les autres dans les rues de Londres comme si la ville était toute petite ou qu'ils repéraient leurs amis grâce à un GPS ou je ne sais quoi. Je dois aussi dire que je ne me suis que moyennement attaché aux personnages. Mais je crois que cela vient en partie de leurs expressions faciales agaçantes dont je parlais plus haut et aussi un peu de leur façon de parler que je trouve un petit peu artificielle. Mais ce fut quand même une bonne lecture et je la conseille sans hésiter, aux adolescents comme aux plus âgés.
Après un premier tome en demi teinte (beaux dessins, mais histoire moyennement convaincante), le deuxième opus m'a vraiment plus enthousiasmé : les dessins et couleurs sont encore plus magnifiques, et l'histoire est tout à fait honorable (bien qu'un peu trop rapide sur la fin). En tant que grand fan de Sherlock Holmes, je m'attendais à des histoires un peu plus subtiles et profondes dans l'ensemble, mais bon, elles sont menées par des gamins des rues, alors le tout reste cohérent et c'est déjà pas mal. En bref, une série très correcte, dont le fabuleux rendu visuel est indéniablement le gros plus. Note : 3,5/5
Billy, Charlie et Black Tom sont des gamins des rues inséparables dans le Londres des années 1889 en pleine époque victorienne. Ils ont dans leurs relations un certain Sherlock Holmes pour lequel ils font parfois des missions d'espionnage. Je ne sais pas pourquoi le titre de la série fait référence aux quatre de Baker Street quand on n'en compte que trois. Peut-être que leur chat est compté avec ?! On ne verra d'ailleurs que Scherlock Holmes et son fidèle Dr Watson qu'à la toute fin de l'aventure comme un épilogue. Le dessin précis et la colorisation flamboyante sont réellement au top. Je tire d'ailleurs un vrai coup de chapeau au jeune dessinateur encore dans la vingtaine qui a un réel talent. Les vues sur ce Londres victorien sont tout simplement splendides. Cependant, il est dommage que le scénario soit si léger et si naïf. La série s'adresse t'elle alors à un public plus jeune alors qu'il est question de maison closes et de prostituées dans un milieu plutôt sordide ? Je ne sais pas... Régis Loisel signe la préface comme un gage de bonne garantie. Il est vrai que la mise en scène est dynamique et que le cadrage est effectué à bon escient. C'est un véritable plaisir de lecture. C'est classique mais on retiendra surtout un visuel hors norme.
Le célèbre détective Sherlock Holmes confie des filatures à une bande de gamins de Whitechapel. Les vrais héros ce sont en fait ces gamins en culottes courtes car Sherlock est un personnage plus que secondaire n'apparaissant quasiment jamais dans la BD. Il y a plein de petits détails dans cet album qui vous ramènent agréablement en enfance. Une époque où on se prenait pour des agents secrets accomplissant des missions (imaginaires) de la plus haute importance. C'est cette atmosphère qu'on retrouve ici. Ces gamins de Baker Street mués en détectives en herbe qui suspectent des conspirations autour d'eux et mettent à mal une bande de malfrats... C'est génial de voir un de ces gosses crier, les yeux brillants, "j'ai un plan !". Autour de cette ambiance il y a évidement une enquête et celle-ci parait sans doute un peu légère. Nos héros en viennent d'ailleurs facilement à bout. On n'a pas vraiment peur pour eux, on n'est pas très inquiet non plus. Mais c'est pas grave, ça fait du bien de lire une histoire comme ça et de rêver un peu en se replongeant en enfance.
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