Jack Diamond
Un cow-boy et son chien loup font régner l'ordre à l'ouest du Pecos...
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Journal Tintin La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants [USA] - Les déserts Nord-Américains
Jack Diamond ?… un cow-boy solitaire qui parcourt les pistes et les plaines du vieil Ouest accompagné d’un chien-loup. Tel un chevalier des temps anciens, Jack s’est juré de faire régner la justice, de défendre la veuve et l’orphelin, de débarrasser les régions où il paraît de toute la chienlit qui pourrait s’y trouver. Et pour ce faire, il peut compter sur sa dextérité au pistolet et sur l’aide appréciable des crocs de son compagnon de route.
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Date de parution | 1960 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Je serais très dur pour cette série. Certes, je reconnais volontiers ne pas être un grand amateur de westerns. Mais quand le sujet est traité sous un angle original, que le dessin suit, alors je peux être vraiment charmé. J'aime bien par exemple des oeuvres contemporaines comme Catamount, undertaker, venin ou bien Stern. Les BD western des "années Tintin" si je puis dire risquent de moins me plaire car la probabilité est grande de se retrouver face à un sujet classique sans originalité. Et pourtant, certains évitent cet écueil, comme le mésestimé Wapi. Jack Diamond hélas est lui le parfait exemple de la BD western des années 50-60 avec tous les clichés possibles et imaginables : le premier album fait très fort dans le genre poncif en confrontant notre héros à un méchant ennemi masqué de noir : ce "ressort scénaristique" était incroyablement fréquent dans la bd western franco-belge ou italienne de l'époque. Citons par exemple sans-visage chez Tex, ou bien El Peso de Chick Bill. Le tout avec l'inévitable enfant ressort comique inutile, et par la suite un chien. Ce qui est le plus gênant, c'est l'extrême masculinité de l'univers qui range Jack Diamond un peu à part et lui donne un air encore plus désuet. Il ne s'agit pas ici de critiquer le fait que les personnages féminins seraient secondaires ou cantonnés au rôle de potiche, ce qui était la norme. Non, ici il n'y a littéralement AUCUN personnage féminin, même pour servir de décorum. Les villes, saloons, ou caravanes parcourues par nos héros sont uniquement composés d'hommes. Il faut attendre la dernière page du dernier tome (le troisième) pour distinguer UNE femme assise à l'arrière-plan dans UNE seule case. Je ne plaisante pas. Même les enfants sont des garçons.Et de mémoire aucune BD western de l'époque n'allait aussi loin. C'est ce dernier point qui me rend aussi dur parce la BD fait déjà dépassée pour son époque.
Quand on lit un roman ou une bande dessinée, quand on voit un film, l'ennui est la pire chose qui puisse se produire ! Je dois dire que c'est effectivement ce qui m'est arrivé avec cette mini-série western, dont j'ai lu l'intégrale aux éditions Hibou. Je suis pourtant assez amateur du genre. La première chose à souligner est l'inexistence des personnages : un héros en titre (Jack Diamond) jouant le rôle ultra-conventionnel du justicier pur et dur, un faire-valoir (Bill Oakie) complètement falot, le chien berger Mark beaucoup trop encombrant pour jouer valablement le rôle de Milou ! Et les affreux ne sont guère plus convaincants. Quant au dessin, il est le plus souvent correct mais sans plus, parfois un peu bâclé. La mise en page suit généralement le modèle du gaufrier, avec quatre bandes de trois images. Il aurait souvent fallu une présentation plus aérée pour un western, afin de bien mettre en valeur les décors. Les scénarios sont par contre assez élaborés, faisant plus penser au policier qu'au western. Mais ils en deviennent confus et lassent très vite. Rajoutons-y un manque complet d'humour dans les dialogues et situations. Pour résumer, je ne vois guère d'intérêt à cette série, sauf pour un collectionneur. Dans le western réaliste, on faisait déjà mieux avec Red Ryder et Jerry Spring. Et on fera ensuite beaucoup mieux avec Blueberry, Cartland et Mac Coy, pour ne citer que ces séries. Les époux Funcken sont beaucoup plus doués dans le genre historique : Le Chevalier blanc et Harald le Viking, certains Capitan aussi. Ils se sont égarés dans le western, mais on ne leur en tiendra pas rigueur !
Il s'agit d'un cavalier solitaire qui parcourt l'Ouest accompagné de son fidèle chien loup, et qui m'a rappelé une vieille série qui passait à la télé dans les années 70 : Hondo, où le héros flanqué d'un chien fatigué, était un éclaireur pour l'armée. Ici, Jack diamond joue les justiciers, c'est un western très classique, dans l'esprit bien propret des westerns de série B réalisés à Hollywood à l'époque ; c'est une imagerie très typique des années 50, et c'est avec des westerns comme ça que j'ai appris à aimer le genre. C'est aussi et surtout l'une des premières créations du couple Funcken, les grands raconteurs de séries historiques dans le journal Tintin. Et comme la plupart de leurs créations, celle-ci qui connut 3 épisodes dans le journal entre 1959 et 1960, sera donc très éphémère. Le dessin réalisé par Fred seul, était polissé, cherchant son style si particulier qu'on retrouvera sur Harald le Viking, Capitan ou Doc Silver. La mise en page est également typique des années 50, constituée de petites cases auxquelles la couleur pas trop moche donne de l'effet. Les Funcken récidiveront dans le western peu après avec Lieutenant Burton déja plus élaboré. Mais cette courte série est intéressante, j'ai fini par trouver cette petite intégrale reprenant les 3 récits chez un bouquiniste à un prix correct, et je ne l'ai pas regretté.
Une excellente bande dessinée mettant en scène le vaillant Jack Diamond, un agent fédéral opiniâtre et qui évolue dans des décors somptueux de l'Ouest Américain. Une vie trop courte (3 albums seulement) et qui restera encore longtemps l'une des meilleures séries des Funcken !
Un postulat bien mince : un héros solitaire, pur et dur, traverse l’Ouest où il fait respecter la justice. Trame minimale pour un héros quand même oublié MAIS créé par les bons soins des époux Funcken. Et ceux-là, je les apprécie beaucoup. Jack ?… un grand gaillard bien bâti, au visage volontaire, le foulard noir au cou et éternellement vêtu d’une chemise rouge vif. On ne croit pas une seconde à cette sorte de John Wayne jeune mais les récits sont bien pensés, bien développés et entraînent le lecteur dans de bonnes « histoires de cow-boys ». Le moins ?… un héros vraiment stéréotypé qui ne peut que gagner sans une éventuelle balafre au front, une mise en page très sage où les histoires se développent en strips aux cases vraiment standardisées. Le plus ?… les scénarios et un beau graphisme à quatre mains ; un dessin précis, documenté qui nous fait revivre quelques moments de cet Ouest mythique. Pas récent non plus, Jack Diamond. C’est en effet voici quasi 50 ans qu’il fit son apparition dans l’hebdo Tintin. Apprécié, il n’a pourtant fait l’objet que de trois albums brochés –bien oubliés si pas inconnus des « djeunes »- mais trois albums qui, en leur temps, m’ont fait m’évader chez ces cow-boys que j’apprécie. Je mets 3/5. Pour le dessin surtout.
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