Le Réveil du Zelphire
Algarante, capitale de la République de Béremhilt, des enfants traumatisés développent d'étranges pouvoirs. Un joli conte cruel.
Futurs immanquables Les meilleures séries terminées en 2012 Les prix lecteurs BDTheque 2009
Algarante, capitale de la République de Béremhilt, des enfants traumatisés développent d'étranges pouvoirs. On les surnomme les Zelphires et leur histoire, dans un XIXe siècle secoué par les révolutions politiques et technologiques, a quelque chose de Charles Dickens, de Tim Burton et d'unique.
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Date de parution | 22 Janvier 2009 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Je suis mitigé au sortir de la lecture des trois tomes de la série, notamment en regardant les nombreux avis élogieux. Parce que cette série n'est pas mauvaise, loin de là, mais elle n'est pas transcendante et ne m'a pas touché outre mesure. C'est probablement parce qu'il s'agit là d'une série pour adolescent qui est venue trop tard dans mes lectures. Il est plus probable que sa lecture m'aurait plus marquée si elle avait été dans mes années lycée. Niveau histoire c'est très mouvementé, de la plus pure action aventure, avec quelques bonnes idées et des personnages bien pensés. Ça bouge dans tout les coins, mais ça se laisse lire. C'est porté par une insouciance et une légèreté de ton, bien que certains passages soient plus sombres et abordent des problématiques plus dures. Le dessin m'a surpris aussi, parce que je n'en étais pas fan à première vue mais lorsque je me suis plongé dedans, je dois reconnaitre qu'il est efficace. C'est lisible et très souple, dynamique dans les scènes d'actions et portée par une colorisation qui colle à l'ambiance steampunk/fantastique. Comme dit plus haut, le souci vient plutôt de ce que ma lecture ne m'a pas semblé plus marquante que cela. C'est une bonne série à lire pour les adolescents, j'en suis presque sûr, mais pour les adultes ça devient un peu trop léger. Dommage !
3.5 Une bonne série d'aventure et de fantastique. Je suis impressionné comment l'auteur prend des trucs que j'ai l'impression d'avoir déjà vu des dizaines de fois et pourtant il réussit à me captiver. Cela prouve que si on utilise des clichés et qu'on sait bien les utiliser, on peut créer une oeuvre passionnante. L'auteur fait preuve de beaucoup d'imaginations et je trouve que l'univers qu'il a créé est très intéressant. Le rythme de histoire est très bon et j'aime bien comment il maîtrise les flashbacks. Les personnages sont attachants. J'aime bien le dessin que je trouve à la fois joli et dynamique.
Excellent premier album. Beaucoup de choses ont déjà été dites et écrites, mais ce qui m’a frappé le plus au moment de réfléchir sur ma lecture, c’est la cohérence de l’univers mis en place par Karim Friha. En effet nous sommes dans une ambiance victorienne ou post-victorienne, propice à de nombreux fantasmes qui relèvent du fantastique. Les décors, les costumes, le look des personnages sont en plein dans cette esthétique. Une autre influence évidente est celle de Jules Verne, avec le design du Griffon, un engin magnifique que nous reverrons certainement dans les épisodes suivants. Dès ce premier tome, nous avons une galerie de « freaks » plutôt bien choisis, investis de pouvoirs classiques pour les uns, originaux pour les autres, qui sont bien utilisés, sans esbroufe. C’est là aussi un point fort : la qualité de l’intrigue. C’est un grand récit d’aventure, avec une histoire d’amour, des personnages forts (j’attends beaucoup de Séraphine), et un rythme trépidant. Karim Friha a aussi le mérite de proposer un découpage bien ordonné mais aussi très dynamique ; l’impression de mouvement est très bien rendue. J’ai eu l’impression de voir défiler sous mes yeux un dessin animé intelligent, rythmé, l’essence même du grand cinéma de divertissement pour un public jeune. La suite est du même tonneau, Friha continue sur un rythme échevelé, avec des personnages bien campés et diversifiés. Le dessin a même gagné en lisibilité avec un encrage plus assuré, plus mature et plus "sec". L'histoire personnelle de Sylvan évolue aussi, ce qui va permettre à la série de connaître de nombreux développements.
Je trouve que pour une première oeuvre, c'est plutôt réussi ! J'ai bien aimé cette lecture pour l'originalité de son univers qui mêle héroïc fantasy avec une espèce d'uchronie d'un monde du XIXème siècle plus avancé technologiquement. On va découvrir une multitude de personnages tout aussi intéressants les uns que les autres car ils développent de mystérieux pouvoirs. On se croirait par moment dans un X-Men au passé au moment de la révolution industrielle. On sent également les références qui sont faites à Victor Hugo ou encore à Charles Dickens. Il y a du rythme et de l'action : on ne s'ennuie pas d'autant que le graphisme est plutôt sympathique avec son côté cartoon et ses couleurs flamboyantes. Bien sûr, à y regarder de près, on pourra toujours trouver quelques défauts ici et là (des cadrages trop faciles, un côté trop manichéen à ses personnages etc...). Cependant, globalement, force est de reconnaître que l'auteur réussit un bon coup d'entrée dans la bande dessinée et qu'il sera par conséquent à suivre de près. On espère qu'il trouvera juste un peu plus d'originalité.
Pour un auteur dont c'est le premier album, c'est un bon début. Le Réveil du Zelphire mélange un peu tous les genres, du franco-belge pour l'ambiance et les couleurs, du manga pour une partie du dessin, des personnages et le décor, du comics pour le récit à base de pouvoirs fantastiques. Le scénario se rapproche de celui de nombreux comics où une équipe de personnages dotés de super-pouvoirs divers se découvrent et se regroupent pour affronter l'adversité, le premier venant à l'esprit étant les X-Men mais c'est loin d'être le seul. Là où l'auteur va chercher de l'originalité, c'est dans son décor imaginaire, un univers un peu steampunk, un peu fantasy. Ce type de background rappelle cette fois un peu plus certains shonen. Le dessin est moderne et agréable. Il mélange lui aussi les genres. Les couleurs sont bonnes mais je regrette quelques manques de contraste dans les scènes à l'ombre. C'est un des défauts de la colorisation informatique qui rend parfois certaines cases peu lisibles à contre-jour et oblige à trouver le bon angle pour bien les voir, ce qui au passage me fait à chaque fois un peu sortir du récit. Au final, même si rien ne ressort de complètement innovant à mes yeux dans cette bande-dessinée, c'est un cocktail assez frais et plaisant à lire. Il y a quelques idées sympathiques et les personnages sont plutôt attachants. L'ensemble est peut-être un peu trop léger et le public cible trop adolescent à mon goût, ceci dit. J'en attendais mieux, je l'avoue, à lire les avis ci-dessous, mais je ne regrette pas ma lecture.
Après la lecture du tome 1. J'étais sceptique sur cette BD et l'avis de Spooky m'a convaincu de me lancer. Je ne le regrette pas, sans être particulièrement originale, cette BD est vraiment agréable à lire. Le dessin est très digeste avec son trait léger et ses couleurs pastelles. Le scénario donne parfois l'impression de déjà vu ou lu, mais l'ensemble se révèle efficace. L'univers et les personnages mis en place sont bien pensés. Si l'on adhère au postulat, il est difficile de mettre en défaut l'histoire. J'attends la confirmation avec le tome 2.
Une histoire passionnante qui se lit très bien. Karim Friha a réussi de mélanger et d'entremêler les histoires des personnages avec sensibilité et justesse. Ses planches savoureuses sont touchantes et très drôles par endroits, par exemple quand Sylvan attend son amoureuse en terrasse d'un café ou quand la femme, guérie de sa malvoyance, s'enfuit en voyant son mari :), et très cruelles à d'autres moments. J'ai beaucoup aimé l'univers de la BD, l'idée que les enfants maltraités développent des pouvoirs pour se protéger, l'idée que leur corps réagit à des émotions et des sentiments d'une façon si explicite. Seule déception, j’ai eu à la fin du tome un sentiment amer de devoir attendre le tome deux pour connaitre la suite… comme après un filme qu’on a adoré de A à Z, sauf le petit mot "à suivre" à la fin. L'auteur en a laissé des énigmes à résoudre. Trop envie de savoir ce que va devenir l'histoire d'amour de Sylvan ! :) En tout cas, encore une fois, moi j’ai trouvée cette BD géniale ! Une histoire passionnante, de l’action, de l'histoire, les personnages attachants et trop mignons (je pense aux enfants, ils sont juste trop craquants! à quand les figurines des petits ? :). Et aussi des belles couleurs, par moment peut-être un peu sombres par contre…
Ne vous laissez pas abuser par une couverture plutôt ratée et à la limite du "mangasse". Ce premier ouvrage de Karim Friha est une réussite. Le trait aux influences multiples est agréable, les couleurs judicieusement choisies. La mise en scène et les poses souffrent parfois de quelques raideurs mais ce n'est que pour mieux mettre en valeur les moments forts. La scène où on découvre le pouvoir du héros est simplement à couper le souffle. Le plus important dans cette BD ce n'est finalement pas le dessin, ni le scénario assez classique. Le plus important ce sont les personnages. Chacun est dépeint avec sensibilité, même les méchants ont droit à un traitement de choix et à leurs moments de doute, Friha utilisant son médium de manière intelligente (la BD compte 120p ce qui laisse de la place pour les digressions indispensables). On pourra regretter que le papier assombrisse un peu trop les couleurs, mais c'est vraiment pour chipoter. La suite please !
Conte, aventure ou fantastique ? Un peu des trois genres, mais avec un je-ne-sais-quoi, une petite dose magique qui lui donne tout le charme des belles histoires, mais c'est un conte noir et parfois cruel. Première bd de Karim Friha et première réussite. Le graphisme est excellent et plein de charme, avec une petite touche enfantine due aux grands yeux des personnages, mais la plupart des protagonistes ont des visages pointus qui nous rappellent que nous sommes dans un récit parfois terrible. Les couleurs sont plutôt sombres mais toujours bien lisibles, en accord parfait avec ce conte cruel ; de plus le papier mat ajoute à la noirceur de l'histoire. Le petit format ne gâche pas l'image et nous offre un bel objet à posséder absolument. Sylvain Khelmann, comme beaucoup d'autres personnes de la République de Béremhilt, a développé un pouvoir suite à un traumatisme subit dans son enfance et s'est transformé en Zelphire (mais cela ne se voit pas car ces êtres particuliers peuvent contrôler leur don). Malheureusement le baron Vilnark s'empare du pouvoir et commence à chasser les Zelphires dans un but bien précis que je vous laisse découvrir… Ces êtres si sensibles vont subir les pires cruautés et persécutions. J'ai trouvé bizarre que cette série soit éditée dans la collection Bayou de Gallimard, où comme le dit l'éditeur : "Bayou propose de grandes histoires en bandes dessinées lisibles par tous". Celle-ci a des côtés bien trop sombres à mon goût pour être lue par un trop jeune public. L'histoire est dense, originale, mystérieuse, très bien écrite, avec une grande quantité de personnages et quelques pointes d'humour qui viennent alléger ce drame ; elle peut se lire comme un one shot, mais forcément on ne peut qu'attendre d'autres aventures des ces êtres si attachants.
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