Le Réveil du Zelphire
Algarante, capitale de la République de Béremhilt, des enfants traumatisés développent d'étranges pouvoirs. Un joli conte cruel.
Futurs immanquables Les meilleures séries terminées en 2012 Les prix lecteurs BDTheque 2009
Algarante, capitale de la République de Béremhilt, des enfants traumatisés développent d'étranges pouvoirs. On les surnomme les Zelphires et leur histoire, dans un XIXe siècle secoué par les révolutions politiques et technologiques, a quelque chose de Charles Dickens, de Tim Burton et d'unique.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 22 Janvier 2009 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Excellent premier album. Beaucoup de choses ont déjà été dites et écrites, mais ce qui m’a frappé le plus au moment de réfléchir sur ma lecture, c’est la cohérence de l’univers mis en place par Karim Friha. En effet nous sommes dans une ambiance victorienne ou post-victorienne, propice à de nombreux fantasmes qui relèvent du fantastique. Les décors, les costumes, le look des personnages sont en plein dans cette esthétique. Une autre influence évidente est celle de Jules Verne, avec le design du Griffon, un engin magnifique que nous reverrons certainement dans les épisodes suivants. Dès ce premier tome, nous avons une galerie de « freaks » plutôt bien choisis, investis de pouvoirs classiques pour les uns, originaux pour les autres, qui sont bien utilisés, sans esbroufe. C’est là aussi un point fort : la qualité de l’intrigue. C’est un grand récit d’aventure, avec une histoire d’amour, des personnages forts (j’attends beaucoup de Séraphine), et un rythme trépidant. Karim Friha a aussi le mérite de proposer un découpage bien ordonné mais aussi très dynamique ; l’impression de mouvement est très bien rendue. J’ai eu l’impression de voir défiler sous mes yeux un dessin animé intelligent, rythmé, l’essence même du grand cinéma de divertissement pour un public jeune. La suite est du même tonneau, Friha continue sur un rythme échevelé, avec des personnages bien campés et diversifiés. Le dessin a même gagné en lisibilité avec un encrage plus assuré, plus mature et plus "sec". L'histoire personnelle de Sylvan évolue aussi, ce qui va permettre à la série de connaître de nombreux développements.
Une histoire passionnante qui se lit très bien. Karim Friha a réussi de mélanger et d'entremêler les histoires des personnages avec sensibilité et justesse. Ses planches savoureuses sont touchantes et très drôles par endroits, par exemple quand Sylvan attend son amoureuse en terrasse d'un café ou quand la femme, guérie de sa malvoyance, s'enfuit en voyant son mari :), et très cruelles à d'autres moments. J'ai beaucoup aimé l'univers de la BD, l'idée que les enfants maltraités développent des pouvoirs pour se protéger, l'idée que leur corps réagit à des émotions et des sentiments d'une façon si explicite. Seule déception, j’ai eu à la fin du tome un sentiment amer de devoir attendre le tome deux pour connaitre la suite… comme après un filme qu’on a adoré de A à Z, sauf le petit mot "à suivre" à la fin. L'auteur en a laissé des énigmes à résoudre. Trop envie de savoir ce que va devenir l'histoire d'amour de Sylvan ! :) En tout cas, encore une fois, moi j’ai trouvée cette BD géniale ! Une histoire passionnante, de l’action, de l'histoire, les personnages attachants et trop mignons (je pense aux enfants, ils sont juste trop craquants! à quand les figurines des petits ? :). Et aussi des belles couleurs, par moment peut-être un peu sombres par contre…
Conte, aventure ou fantastique ? Un peu des trois genres, mais avec un je-ne-sais-quoi, une petite dose magique qui lui donne tout le charme des belles histoires, mais c'est un conte noir et parfois cruel. Première bd de Karim Friha et première réussite. Le graphisme est excellent et plein de charme, avec une petite touche enfantine due aux grands yeux des personnages, mais la plupart des protagonistes ont des visages pointus qui nous rappellent que nous sommes dans un récit parfois terrible. Les couleurs sont plutôt sombres mais toujours bien lisibles, en accord parfait avec ce conte cruel ; de plus le papier mat ajoute à la noirceur de l'histoire. Le petit format ne gâche pas l'image et nous offre un bel objet à posséder absolument. Sylvain Khelmann, comme beaucoup d'autres personnes de la République de Béremhilt, a développé un pouvoir suite à un traumatisme subit dans son enfance et s'est transformé en Zelphire (mais cela ne se voit pas car ces êtres particuliers peuvent contrôler leur don). Malheureusement le baron Vilnark s'empare du pouvoir et commence à chasser les Zelphires dans un but bien précis que je vous laisse découvrir… Ces êtres si sensibles vont subir les pires cruautés et persécutions. J'ai trouvé bizarre que cette série soit éditée dans la collection Bayou de Gallimard, où comme le dit l'éditeur : "Bayou propose de grandes histoires en bandes dessinées lisibles par tous". Celle-ci a des côtés bien trop sombres à mon goût pour être lue par un trop jeune public. L'histoire est dense, originale, mystérieuse, très bien écrite, avec une grande quantité de personnages et quelques pointes d'humour qui viennent alléger ce drame ; elle peut se lire comme un one shot, mais forcément on ne peut qu'attendre d'autres aventures des ces êtres si attachants.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site