Celui qui ressemble à un lapin (Zzzwük)
Les aventures d'un animal inconnu (relativement proche du lapin) qui tient absolument à découvrir les plaisirs de la chair.
Format à l’italienne Lapins Les petits éditeurs indépendants
Zzzwük conte l'histoire d'un animal bizarroïde, ressemblant furieusement à un lapin, né et vivant sur une planète tout aussi spéciale. Il découvre très rapidement qu'il possède un organe entre les jambes qui pourrait lui procurer bien du plaisir. S'ensuivent toute une série d'histoires de quelques pages où notre jeune ami va vivre de bien folles aventures...
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Date de parution | 03 Décembre 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
22/01/2009
| Rody Sansei
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Les avis
Ah mais c'est franchement très sympa, ça ! Sorti de l'esprit (un brin bordélique) de James il y a quelques années, cet album regroupe un certain nombre de gags en une ou plusieurs planches , avec une sorte de lapin comme personnage principal. On suit ses péripéties, de sa naissance à son destin, à la recherche des plaisirs de la chair et de la jouissance de la vie. C'est très inventif, assez drôle la plupart du temps, même si un peu réchauffé parfois. Boris Mirroir semble s'être bien amusé, ça se sent dans son dessin, un brin halluciné mais tellement expressif. Ca ressemble un peu à une sorte de pari potache des deux auteurs plutôt qu'à un véritable projet éditorial. On notera dans la nouvelle édition une galerie d'hommages faits par d'autres auteurs, vraiment sympathique. On passe un vrai bon moment.
Drôle d'OVNI que ce joli petit bouquin à l'édition très soignée sur une espèce de lapin à la libido assez développée en quête de gros câlins sur les femelles à quatre mamelles qui traînent sur une planète inconnue et peuplée d'autres espèces toutes aussi surprenantes. Dans ces strips allant d'une à plusieurs pages et intégralement sans paroles, les deux auteurs créent de toutes pièces un univers absurde, cruel, drôle et également poétique. Il faut préciser que la patte graphique de Boris Mirroir assez proche d'un F'Murr sous acides y est également pour beaucoup. Si tout n'est pas hilarant, il y a suffisamment de bonnes idées pour rendre la lecture intéressante à plusieurs niveaux avec de fausses pubs, une histoire à lire à l'envers façon manga, galerie de personnages à "découper". Il y a beaucoup à boire et à manger tant toutes les ébauches sont jetées telles quelle dans ce recueil underground bon enfant mais pas vraiment pour les enfants. Le duo ravageur de James et la Tête X a encore frappé avec ce One shot pas nécessairement indispensable mais que l'on savoure comme une petite friandise.
Je suis assez déçu de ma lecture, qui ne m'a pratiquement jamais fait rire. C'est un enchainement de gags assez crétin autour d'un personnage de lapin obsédé par l'idée de se reproduire avec la belle lapine qu'il croise régulièrement. Et aussi obsédé par la taille de son pénis, bref, un personnage assez monodimensionnel. Et même si je n'ai pas de problème avec cette idée, j'ai rarement ri aux blagues proposées. C'est pas que c'est mauvais, mais c'est surtout un type d'humour qui ne me fait pas du tout rire. Le dessin est plutôt sympathique, mais je n'en suis pas très fan. Il manque quelque chose, surtout au niveau des couleurs, pour me faire ressentir quelque chose. Bref, ça n'a pas aidé plus que ça à m'intéresser à la BD. Donc voila, je l'ai, je ne vais pas la jeter, mais je me suis rendu compte en retombant dessus que je ne l'avais jamais relue et qu'elle était complètement sorti de mon esprit.
Même si j’ai trouvé dans ces histoires déjantées quelque parenté avec Le Concombre Masqué, c’est un album très original. D’abord c’est un bel objet je trouve. Album à l’italienne solide, les couleurs m’ont plu – mise à part l’histoire centrale en Noir et Blanc. Les dessins sont minimalistes, il n’y a pas de paroles, mais un univers poétique et un peu fou que nous découvrons à la lecture des petites histoires de deux à six planches, mettant en scène une sorte de lapin, dans des paysages désolés, parfois lunaires. Personnage qui est attiré par une autre bestiole, sans que son amour ou ses envies soient acceptés par celle-ci. Alors, c’est sûr, l’humour à la fois con et désuet, l’aspect minimaliste de l’ensemble peuvent rebuter. J’y ai trouvé au contraire un bon cocktail. Je vous recommande d’aller y tremper vos yeux pour en apprécier le goût. Dans les deux dernières pages, une parodie de publicité dans le style de celles que publient parfois les Requins Marteaux, assez poilant ! Au final, c’est une sorte d’ovni drôle et poétique qui ne peut laisser le lecteur indifférent. Le prix non plus, hélas, je vous conseille de le trouver d’occasion…
Bien que pétrie de qualités, Zzzwük restera à mon avis une bd confidentielle. La faute à son prix qui n’est pas à la portée de la première bourse venue. Pourtant cet album en vaut clairement le détour. Petit condensé mélangeant humour absurde, trash, voire obscène (les mœurs de Zzzwük sont impénétrables – à son grand désespoir d’ailleurs), Zzzwük est un album à la fois imaginatif, amusant et "sage". Notre copain Zzzwük, sorte de lagomorphe monté sur piles Duracell, a fort à faire avec la gente féminine qu’il peine à intéresser. Ces histoires muettes sont relativement courtes (1 à 5 planches en format à l’italienne) et bien rythmées. Sans paroles, toute la narration passe donc par le dessin. Et quel coup de crayon ! Le trait est très vivant, ce qui donne une fluidité assez exceptionnelle aux planches. Un vrai plaisir pour les yeux ! A découvrir !
Voici une œuvre découverte totalement par hasard en surfant sur le blog de son scénariste, auteur dont je n'avais jamais entendu parler jusque là non plus. Immédiatement conquis par l'histoire inédite que l'on peut y lire, je me suis rué sur ce one-shot désopilant, aux dessins craquants et aux aventures plus idiotes les unes que les autres. Du fait du contenu explicitement sexuel de certaines histoires, et même si tout ça est amoindri par les situations coquasses et hilarantes, je ne le conseillerais pas comme cadeau de Noël à un enfant (c'est un truc de grands, quoi...). Alors oui, Zzzwük est totalement crétin, et c'est principalement pour ça que c'est vraiment excellent ! Le rapport format/prix est certes un peu élevé, mais cette édition est vraiment de qualité et chaque relecture est un pur bonheur. À noter qu'il n'y a aucun texte, tout n'est qu'images.
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