Hippolyte et Clémentine (Hi and Lois)

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

La vie d'une petite famille dans l'Amérique des années 50...


Jumeaux, jumelles King Features Syndicate Les petits éditeurs indépendants

L’Amérique du milieu des années 50. On y fait la rencontre d’une famille de la classe moyenne : les Flagston. Lui, c’est Hippolyte. Il est employé de bureau. Elle, c’est Clémentine. Elle est femme au foyer. Ils ont des enfants. Chip, l’aîné, quasi éternellement porteur de sa casquette de base-ball, est en pleine crise d’adolescences. Il se croit incompris et se rebelle quasi tout le temps contre ses parents souvent dépassés par les événements. Suivent Dot et Ditto, deux jumelles âgées d’une huitaine d’années. La petite dernière ?… Trixie, un bébé qui –déjà- se pose pas mal de questions en ce qui concerne les « grands ». Cette petite famille vit dans la banlieue d’une petite ville tranquille des Etats-Unis. On la suit au jour le jour, dans leur vie courante et les nombreuses péripéties qui en découlent.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1978
Statut histoire Strips - gags 3 tomes parus

Couverture de la série Hippolyte et Clémentine © Edi-Monde 1978
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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26/01/2009 | L'Ymagier
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L'avatar du posteur Agecanonix

Ce strip caractéristique des années 50, symbolise l'american way of life dans toute sa splendeur, en posant tous les problèmes du quotidien qui peuvent survenir au sein d'un couple typique de banlieusards américains de la middle-class, avec 4 gosses. C'est la vie basique de cette époque : bureau, week end de détente au jardin, barbecue entre amis, vie de ménagère au foyer.... où d'autres personnages bien typés et rigolos viennent s'immiscer aux côtés du couple vedette Hi and Loïs qui en France, prend le nom de Hippolyte et Clémentine. C'est très ricain (au contraire de Blondie plus internationalisé), mais ça peut être assez drôle, surtout que ça a considérablement évolué au fil des années, puisque le strip a été repris par les fils du dessinateur, et je crois que ça continue encore aux States (tout comme Hagar Dunor, des mêmes auteurs). Mort Walker à qui on devait déjà Beetle Bailey, écrit des scénarios inventifs et confie le dessin à Dick Browne qui utilise un trait très ressemblant à celui de Walker. A l'origine, Loïs (ou Clémentine) était la soeur de Beetle, elle apparaissait avec son mari de façon anecdotique pendant une permission de son frère ; ce dernier enfin démobilisé viendra ensuite rendre visite à sa soeur dans son strip. En France, le strip ne connut pas un succès fou, et il y eut peu d'albums, mais il a occupé longtemps les pages du journal L'Aurore. On peut donc y jeter un oeil en bibliothèque, l'achat n'est pas obligatoire.

23/01/2014 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Hippolyte et Clémentine ?… une longue, très longue série qui débute le 18 Octobre 1954, sous forme de strip, dans de nombreux hebdos US. Le succès est très rapide car de très nombreuses familles se retrouvent dans les péripéties imaginées par Walker et Browne. Dès le 14 Octobre 1956, cette série bénéficie d’une pleine planche dominicale…. Et elle continue toujours de paraître, sous les idées et la patte de Brian Walker et Robert Browne, les fils des créateurs ! Je crois que c’est la seule série connue à bénéficier d’une aussi grande longévité engendrée par la succession filiale du scénariste et du dessinateur originels. En France ?… c’est au niveau familial, dans des magasines de type « Confidences » que je me suis vraiment marré à la lecture de ces avatars. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, c’est vrai, mais les « Cédric » et autres « Titeuf » découlent d’une certaine façon de cette série. Le dessin ?… Browne « croque » d’un trait alerte, net et bien lisible cette famille ; mettant surtout en évidence les personnages et leurs comportements respectifs ; les décors se résumant parfois à quelques pièces de mobilier, à l’esquisse d’un arbre, d’un coin de rue. J’ai relu « Hippolyte » voici peu. Ca a 30 ans, ça n’a pas pris une ride, et j’ai vraiment –une fois encore- plongé avec plaisir dans cette « american way of life » de l’époque. Cet « Hippolyte » présente ici des gags en une page à la mise en page assez standard, c’est vrai ; mais c’est forme présente l’attrait d’une grande visibilité ainsi que d’une sorte de « participation » du lecteur aux historiettes qui se déroulent. « Hippolyte et Clémentine » ?… une immense série aux USA, tant par sa qualité que par sa longévité mais fort peu connue tant en France qu’en Belgique. Dommage, car elle est méritante.

26/01/2009 (modifier)