Wash Tubbs
Un aventurier rigolo à qui lui sera préféré son "faire valoir".
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Il a pour nom Georges Washington Tubbs. Mais on l’appelle Wash Tubbs. Tubbs ?... c’est un aventurier... mais pas comme les autres. Petit, les cheveux frisés, la bouille sympa, le sourire tout le temps aux lèvres, il a toujours l’air de s’étonner du monde qui l’entoure. Au départ employé dans une épicerie, Tubbs ne rêve que de grandes causes dans lesquelles il pourrait intervenir et en retirer –pourquoi pas ?- une certaine gloire. Il va vite abandonner son job pour vivre l’aventure avec un grand « A ». Il va ainsi parcourir certaines parties du globe à la recherche de trésors perdus, tout en affrontant de nombreux et dangereux bandits. C’est au cours d’une de ces aventures qu’il va rencontrer Captain Easy, un gars peu ordinaire. Ce grand gaillard volontaire, athlétique –tout à fait l’opposé de Tubbs- va former avec lui une solide équipe. Trop solide ?… Captain Easy va vite prendre l’ascendance sur Tubbs lequel, tout compte fait, est bien content de laisser son compagnon toujours partir en « première ligne ».
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Editeur
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Genre
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Public
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| Date de parution | 1982 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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"La comtesse russe" est un recueil de strips datant des années 20 qui ne présentent pas d'autre intérêt que de nous replacer dans le contexte de l'époque avec un grand ancien du genre aux États Unis. Certes le style d'humour n'est plus le même et aujourd'hui cela ne fait même pas sourire, l'on a parfois l'impression d'être plongé dans ces vieux films de l'époque du muet avec des personnages caricaturaux qui personnellement ne m'ont jamais fait rire. Pour l'histoire donc mais sans plus voilà une petite curiosité qui a plutôt mal vieillit.
Wash Tubbs ?… une série où l’arrivée d’un « équipier » nouveau venu, rapidement préféré par le lectorat, va réduire le héros au rôle de « second couteau ». Cela est arrivé dans quelques séries dont, par exemple, les Schtroumpfs. Les lecteurs se sont rapidement passionnés pour ces lutins bleus, faisant passer Johan et Pirlouit au second plan. Idem ici. Dès l’arrivée de Captain Easy, le malheureux Tubbs sera vraiment relégué en « fond de série ». Celle-ci changera même de nom, devenant « Captain Easy ». On y retrouvera occasionnellement Tubbs, marié à la blonde Carole qui lui a donné deux jumeaux assez « explosifs ». Wash Tubbs ?… il débute, sous forme d’une page quotidienne, dans divers journaux US dès le 21 Avril 1924. Il mènera sa carrière aventureuse en solo jusqu’en Mai 1929 où l’arrivée de Captain Easy va, assez rapidement, envoyer notre copain aux oubliettes… et dénaturer quand même la série. Dès 1933, ce même Captain Easy aura sa propre planche dominicale. Et en 1949, exit Wash Tubbs, le strip deviendra définitivement « Captain Easy ». Le dessin ?… Roy Crane gère écriture et graphisme jusqu’en 1937. Il se fait alors assister par Leslie Turner. En 1943, ce dernier reprend la série à son compte. Dès 1969, d’autres dessinateurs, dont Mick Casale, prendront le relais. Le style ?… du « pur jus » comics avec des personnages « comiques » sauf ceux de la gent féminine qui « tirent » plus vers le trait réaliste. Qu’en dire ?… bof… assez gros succès –surtout pour Captain Easy- aux USA. Wash Tubbs est pour ainsi dire quasiment inconnu chez nous, et même oublié de nombreux « anciens ». Il faut dire qu’avec les changements survenus, ce brave Tubbs faisait bien pâle figure et n’attirait plus le lectorat. Néanmoins cette série se démarquait par son traitement : un « petit comique » un peu benêt aventurier, ça changeait des héros purs et durs qui hantaient alors les pages des comics de l’époque.
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