D

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 28 avis)

Une histoire de vampires vue par les auteurs de Garulfo.


École européenne supérieure de l'image Les meilleures séries terminées en 2014 Vampires

De retour d'expédition, l'explorateur Richard Drake hante clubs et salles de bals de la haute société victorienne. Il s'éprend de Miss Catherine Lacombe, charmante Lady au caractère bien trempé. Le séduisant Lord Faureston a lui aussi jeté son dévolu sur la jeune femme. Mais une aura de mystère entoure ce ténébreux dandy. Catherine serait-elle en danger ? C'est en tout cas ce que prétend Mister Jones, un obscur employé de banque qui, la nuit venue, devient chasseur de vampires !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 28 Janvier 2009
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série D © Delcourt 2009
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 28 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

28/01/2009 | Miranda
Modifier


Par Benjie
Note: 4/5
L'avatar du posteur Benjie

Un scénario qui au premier coup d’œil semble assez classique mais au fil de l’histoire, il se complexifie, ouvre de nouvelles pistes, et finit par surprendre le lecteur au moment où il s’y attend le moins. Ayrolles nous propose une histoire de vampires, avec tous ses codes, transposée au cœur de la bonne société victorienne de l’Angleterre du XIXe. Plusieurs histoires se jouent en même temps : la traque d’un vampire, la bonne société anglaise confrontée aux manières un peu rudes d’un aventurier au grand cœur, la haine féroce que se vouent Richard Drake, notre découvreur du monde et son pire ennemi. Qui est vraiment le héros de cette série ? Voilà une bonne série aux dialogues alertes, aux notes d’humour bien placées, au dessin élégant et au scénario riche et surprenant qu’il faut lire avec une mise en perspective de l’époque à laquelle il se déroule. Un très bon moment de lecture.

17/09/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Ayroles est un auteur dont j’attends toujours beaucoup, et avec lequel je prends donc parfois le risque d’être déçu. C’est un peu le cas ici, mais c’est bien sûr relatif. En fait j’attendais davantage de mots brillants, de fantaisie, et sans doute, ne suis-je pas assez adepte d’histoires de vampires pour être entré complètement dans l’intrigue. Mais, ceci étant dit, je reconnais d’emblée les qualités du scénario d’Ayroles, qui se révèle assez riche au final, avec pas mal de sous intrigues, de dérivations de l’histoire principale, pour captiver le lecteur. La bonne société victorienne est assez bien croquée, avec ses dandys, les préventions de classe, certains dialogues sont savoureux – surtout lorsque le héros, brute asociale, rendre dans ce jeu de quilles. Les mondanités, la colonisation et ses hypocrisies sont là aussi traitées avec l’ironie nécessaire. Quant au dessin de Maïorana, je l'ai trouvé inégal. Globalement bon, souvent beau, je l’ai aussi trouvé un peu bâclé sur certaines cases, et le contour de certains personnages, la colorisation, ne m’ont pas toujours convenu. J’ai commencé par parler de déception, mais c’est bien évidemment affaire de goûts (et par rapport à mes attentes concernant Ayroles), et je conclurai quand même en disant que ce triptyque vaut le détour, et que l’histoire est bien menée. Note réelle 3,5/5.

07/10/2021 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
L'avatar du posteur sloane

Une trilogie que je découvre sur le tard et dont la lecture n'est en rien liée au nom des auteurs. Pour moi la mythique série "De capes et de crocs" n'avait pas produit le même effet que la majorité des posteurs du site. Depuis ma lecture il y a fort longtemps du Dracula de Bram Stoker, j'éprouve une sorte de fascination pour le mythe du vampire. J'ai lu beaucoup à ce sujet et vu pratiquement tous les films qui s'y réfèrent. À ce titre ma préférence va à celui de Werner Herzog avec le génial et halluciné Klaus Kinski, notons d'ailleurs que dans cette version où à la toute fin Jonathan Harker assis sur son fauteuil demande à une servante de balayer les gousses d'ail autour de lui... Le film s'achève sur cette image qui laisse entrevoir que le bougre n'a pas fini de sévir sous une forme vampirique. Pour ce qui est de cette trilogie je tire mon chapeau aux auteurs pour la manière dont ils s'approprient le mythe tout en y incluant des références dans l'époque où ils situent l'action. Le capitaine Drake tout d'abord qui semble être une sorte d'avatar de Sir Richard Burton, un des premiers explorateurs à avoir visité La Mecque et découvreur des sources du Nil. Le poète Swindley fortement inspiré par Oscar Wilde. Un scénario aux petits oignons parfaitement maitrisé, auquel au-delà de l'histoire même s'ajoute une satire du capitalisme, de la bourgeoisie victorienne, le tout au service d'un dessin que j'aime beaucoup même si dans le premier tome quelques cases sont un peu sombres à mon goût. Pour ma part je n'ai pas lâché l'affaire une fois ma lecture entamée et je conseille plutôt deux fois qu'une la lecture et l'achat de cette trilogie.

08/07/2020 (modifier)
Par Josq
Note: 4/5
L'avatar du posteur Josq

Alain Ayroles étant à mon sens un des plus grands (je n'ose dire LE plus grand) auteur de bandes dessinées vivant à l'heure actuelle, il peut sembler évident de dire que cette saga est à son tour une réussite, après les bijoux qu'étaient De Cape et de Crocs et Garulfo. A l'image de cette dernière, c'est à nouveau avec Maïorana qu'Ayroles s'allie pour nous proposer une plongée, non plus cette fois dans l'Europe baroque ou dans le conte médiéval, mais dans l'Angleterre du XIXe, à la manière des meilleurs romans gothiques. La présence des auteurs de Garulfo est donc la garantie du soin extrême apporté à chacun des trois tomes de cette captivante trilogie. Au niveau du dessin, on sent une nette amélioration de Maïorana par rapport à ses débuts, déjà sensible dans les tomes finaux de Garulfo, mais qui s'épanouit ici pour nous offrir des images somptueuses. Il aime rendre son trait parfois un peu flou, ce qui pourrait en rebuter certains, mais colle ici parfaitement à l'ambiance gothique recherchée, et malgré tout, la rigueur du dessin est toujours présente, ce qui nous offre une plongée très immersive dans l'Angleterre victorienne. Plongée d'autant plus immersive que le scénario d'Ayroles, lui, confine au génie. Un génie qu'on ne sentira pas forcément dès la première lecture, en tous cas qu'on ne sentira pas forcément jusqu'à la fin du tome 3. Je dirais que cette saga est à lire au moins deux fois : la première fois, évidemment, en ne sachant à peu près rien de ce qu'on va découvrir, et la deuxième fois, en connaissant tous les tenants et les aboutissants de l'intrigue. Je vous le garantis, vous n'aurez pas l'impression de lire deux fois la même bande dessinée. Le génie d'Alain Ayroles, c'est de reprendre une histoire traditionnelle de vampire, mais pas à la sauce moderne, plutôt en l'inscrivant dans la dialectique du roman victorien avec une ambiance qui croise des influences telles que Dickens, Stevenson ou Wilde (je parle des auteurs que je connais, mais il y a sûrement d'autres influences que j'ai moins remarquées). Et de fait, de ces auteurs, Ayroles récupère deux éléments qui font de sa bande dessinée un élément à part : le talent pour les dialogues, et une satire sociale forte sans être trop appuyée. Du côté des dialogues, on reconnaît évidemment la patte de l'auteur de De Cape et de Crocs et son aisance hallucinante à pasticher les plus grands auteurs. Ici, il s'en donne à cœur joie pour pasticher Oscar Wilde avec un talent indéniable, ce qui rend la lecture savoureuse. Mais la satire sociale est elle aussi très présente, tout en restant à sa place (peut-être un peu moins dans le dernier tome), et c'est là, surtout, qu'Ayroles donne tout son sens au récit. L'histoire de vampires qu'il met en place n'a rien de gratuit. D'habitude peu friand de ce genre de récit, j'en raffole ici, le thème vampirique jouant un fort rôle métaphorique. En effet, le thème du vampire permet de faire réfléchir sur la vraie nature de l'homme à une époque où celui-ci découvre les moyens de satisfaire ses passions envers le pouvoir et l'argent, mais aussi à une époque où la raison est censée prendre le pas sur toute forme de croyance. Dès lors, quelle place les vampires peuvent-ils, doivent-ils occuper au sein de la société ? Et déjà, les vampires sont-ils vraiment ceux que l'on croit ? Ayroles et Maïorana se livrent donc à un fascinant jeu de cache-cache, où la mythologie vampirique met en avant de forts thèmes de réflexion qui sous-tendent un beau discours s'étalant sur trois tomes, et se terminant en apothéose. Bref, "D" n'est peut-être pas tout-à-fait la saga parfaite, mais elle reste une proposition brillante de la part de ses auteurs, tant sur le plan visuel, très soigné, que sur le plan narratif, l'aventure ayant un grand nombre de lectures sous-jacentes dont on n'aura jamais vraiment fini de faire le tour. A l'image des deux autres grandes sagas de son auteur, "D" fait donc figure de trilogie incontournable dans le monde de la bande dessinée contemporaine. Et nous apporte la preuve que, quoiqu'il touche, Alain Ayroles le transforme systématiquement en or...

19/02/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Fanfan Villeperdue

"D" raconte une histoire de vampires qui m'a paru sans grande originalité. Certes, le classicisme n'est pas rédhibitoire pour moi, mais alors il faut que le récit soit de très bonne facture. Malheureusement, j'ai trouvé les scènes plutôt fades, les enchaînement peu fluides et les dialogues très décevants quand on connaît la plume d'Ayroles : même si j'étais prévenu qu'il ne s'agissait pas d'un récit à tendance humoristique comme Garulfo ou De Cape et de Crocs, j'espérais tout de même des répliques plus percutantes. Pour tout dire, je n'ai commencé à m'intéresser à l'histoire que vers la fin du tome 2, et encore, sans avidité. La fin est relativement inattendue mais ne m'a pas bouleversé. Il est très clairement perceptible que Maïorana est un dessinateur de talent : les proportions générales sont très bonnes, le cadrage généralement bien choisi, etc. Mais l'encrage est particulier. La silhouette des personnages du premier plan est dans un trait épais, les détails dans un trait plus fin ; les éléments de second plan sont encrés avec un trait beaucoup plus fin, voire hésitant ou carrément absent. Ainsi, les personnages de second plan n'ont souvent quasiment aucun trait de visage et les décors ont des détails un peu brouillons. On est bien loin de la ligne claire. Sur le principe, je trouve l'expérience intéressante. Malheureusement, en pratique, je déteste le résultat : cela donne des dessins qui sont beaux au premier coup d'œil (notamment grâce au talent de Maïorana, je le répète), mais dont tous les détails se révèlent moches quand on s'y attarde, ce qui est extrêmement frustrant. Il y a aussi pas mal de scènes en gros plan sans autre arrière-plan qu'un simple dégradé informatique, ce que je n'apprécie guère ; la planche présentée dans la galerie en est un exemple. Heureusement, ce point s'arrange un peu dans les deux derniers tomes. P.S. : Si ce n'est pas déjà fait, je vous recommande de lire l'excellent Dracula de Bram Stocker qui, en plus d'être fondateur du genre, est un roman magnifique. P.P.S. : En fait, je m'aperçois que j'aurais dû faire un copier-coller de l'avis d'Altaïr, qui traduit parfaitement ce que j'en pense :).

20/05/2015 (modifier)
Par jevy
Note: 4/5

Sean Connery au prise avec des Vampires !! C'est un peu vrai, et moi cela m'a bien plu...il y a de l'action, une ambiance particulière et ce n'est pas si basique qu'il y parait. J'ai bien apprécié l'utilisation du Journal un peu comme dans l'original de Dracula de Bram Stoker. La fin m'a bien bluffé (j'étais peut être un peu inattentif mais moi, elle m'a surpris...). Le parallèle "vampirisme-capitalisme" est plutôt bien vu. Rien de révolutionnaire mais une histoire palpitante et un "héros" charismatique et attachant.

07/12/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

On les attendait au tournant et je fais clairement partie de ceux qui ont été désarçonné par la tournure prise par l’histoire. Venant de ce duo, je m’attendais à quelque chose d’amusant… je suis tombé sur un classique – et bien foutu – récit vampirique. La surprise (déception ?) passée, je dois admettre que cette histoire est bien menée et soigneusement illustrée. L’intrigue rebondit régulièrement, jusqu’à un final surprenant et digne des meilleurs récits d’épouvante. Par ailleurs certains dialogues valent le détour. Alain Ayroles sait ciseler des répliques cinglantes qui, chez moi, font mouche ! Trois tomes sans temps mort, une intrigue qui ne cesse d’évoluer, des personnages complexes et charismatiques, une frontière entre le bien et le mal pas aussi définie qu’il y parait : c’est très bon, en somme.

03/07/2014 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Spooky

Très bonne entrée en matière dans le genre vampirique. La page Garulfo est tournée, nous avons là un récit un peu plus noir, même si Alain Ayroles ne peut s'empêcher de glisser un peu d'humour dans son histoire. Cet humour est toutefois le bienvenu, cela permet de relâcher un peu la pression. La reconstitution de la société victorienne me semble très sérieuse, notamment dans ce mélange subtil de décadence et de pudibonderie qui la caractérise parfois. Le personnage de Swindley, fortement inspiré par celui d'Oscar Wilde, me plaît beaucoup. Le personnage de Drake est bien campé, il me plaît beaucoup avec ce panachage d'héroïsme un peu bourrin et d'intelligence cultivée. Le lent basculement d'Elisabeth dans sa nouvelle condition est habilement amené, les changements de postures des personnages sont franchement bien équilibrés. Et n'oublions pas que certains gardent leur part d'ombres... L'histoire aurait pu se terminer à la moitié du tome 2, mais Ayroles introduit d'autres éléments et personnages qui nous emmènent sur d'autres pistes. Astucieux. dans le tome 3 on approche également l'histoire de Jack l'Eventreur, mais il s'agit -ou pas- d'une fausse piste. La fin du récit est relativement prévisible, mais j'ai bien aimé son cheminement et son traitement. Le tout est remarquablement servi par le trait jouissif de Bruno Maïorana, qui n'a pas pour autant lâché certains "tics" visuels de Garulfo. C'est un plaisir pour les yeux. dommage qu'il aie décidé d'arrêter la BD :( Un classique.

26/02/2009 (MAJ le 30/06/2014) (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

Encore une histoire de vampires..., évidemment avec le talent des auteurs de Garulfo on peut se dire que c'est gagné d'avance. Alors oui, effectivement, graphiquement c'est assez joli, les personnages sont expressifs et bougent bien ; par ailleurs les couleurs de Thierry Leprévost sont très belles et les scènes de nuit très réussies. La narration est savoureuse - comme on pouvait s'y attendre avec Ayroles - avec quelques pointes d'humour et quelques rimes de-ci, de-là, mais le scénario de ce premier tome reste trop conventionnel, dans la pure lignée de la plupart des histoires de vampires. Même si l'histoire est dense et les personnages attachants, on reste sur notre faim car il n'y a pas vraiment de surprise. C'est une agréable lecture mais qui ne m'a pas époustouflée, espérons que la suite prendra une tournure plus originale. Tome 2 L'histoire reste classique, mais je me suis attachée de plus en plus aux personnages qui ont une juste dose d'humour, on garde son sérieux tout en émettant quelques espiègleries bien agréables. La fin est assez accrocheuse et promet un peu plus d'originalité ou tout au moins de surprises pour la suite. Le dessin est toujours aussi beau, j'ai juste noté un changement dans le papier plus mat qui rend les couleurs moins lumineuses, j'espère que les tomes suivants retrouveront l'éclat du premier opus. Tome 3 Bon, on revient un peu sur terre. J'ai relu la série avant de me lancer dans ce tome ultime et si c'est un récit distrayant ça ne va pas beaucoup plus loin. Hormis le graphisme parfaitement constant de Maïorana. L'histoire globalement reste classique, il n'y a pas vraiment de surprise, car la chute on finit par la voir venir. Il y a aussi quelques petites facilités dans le scénario, quelques longueurs, et deux ou trois incohérences, rien de bien grave ni même de vraiment nuisible à la lecture. Ceci dit un récit en deux tomes plus axé sur les vampires avec moins de bavardage aurait été nettement plus passionnant.

28/01/2009 (MAJ le 17/06/2014) (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Il y a des bds où dès que je lis les trois premières pages, je sais d'avance que cela va me plaire. Celle-ci en fait incontestablement partie certainement grâce à son style et à son élégance qui se détache du lot des productions habituelles. Je n'ai pas lu grand chose de Alain Ayroles mais Garulfo tout comme De Cape et de Crocs font partie de mes bds cultes. C'était déjà un très bon début ! Après, j'essaye de juger sur pièces. En l'espèce, je vois que l'auteur dans un genre différent de ce qu'il a déjà fait, arrive encore à me surprendre. Les dialogues sont de très hautes qualité et on ne s'ennuie pas. Les dessins sont de toute beauté. Les couleurs qui varient selon les scènes arrivent à nous procurer des sensations. Bref, c'est du pur bonheur ! La couverture est un peu trompeuse car elle nous montre un personnage Lord Faureston dont on croit qu'il va être le héros de ce récit ce qui ne sera pas vraiment le cas. Pourtant, j'ai encore un léger doute même à la fin de ce premier tome. J'espère que l'auteur ne tombera pas dans un manichéisme de bon aloi. On va dès lors attendre la suite et voir. Pour l'instant, c'est du tout bon. Le second tome voit l'apparition d'un nouveau personnage Lady d'Angerès qui semble détenir la clé de cette histoire de vampires. Par conséquent, exit Lord Faureston qui faisait pourtant la couverture du premier volume. On comprend que les voyages en Afrique de notre héros aventurier Richard Drake lui ont permit de découvrir des choses qui vont au-delà de son cartésianisme. Qui est le mystérieux D ? Cela semble sauter aux yeux. Mais bon, on ne va pas bouder notre plaisir d'autant que le dessin est toujours aussi agréable à regarder.

08/03/2010 (MAJ le 09/03/2014) (modifier)