Kerry Drake

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

La vie quotidienne d'un bureau de détective privé...


Détectives privés Les petits éditeurs indépendants Linus RETROspective BD

Kerry Drake ?… c’est un « privé »… un détective indépendant qui travaille parfois de concert avec un juge d’instruction. Kerry ?… il possède son bureau d’investigations où est employée la jolie Sandy Burns, sa secrétaire qui est un peu amoureuse de lui ; sans oublier Firetop, un roux dynamique au caractère pétillant, employé comme garçon de courses. Kerry Drake ?… c’est la vie de tous les jours dans un bureau de détective : les petites enquêtes, les filatures, les planques, les surveillances, les contacts avec les indics, etc. Ben oui, pas de missions spectaculaires maos le quotidien avec ses hauts et ses bas. Et des bas, il y en aura. Sandy sera assassinée. Drake, dès lors, ne travaillera plus qu’en collaboration étroite avec la police. Il rencontrera pourtant un jour Mindy qu’il épousera et qui lui donnera quatre enfants. Rangé, Drake ?… plutôt plus ordonné, plus réfléchi. Jusqu’au jour où il découvre qu’il a un frère jusque là inconnu : Lefty, lequel est également un représentant de l’ordre. Mais, une fois l’effet de rapprochement passé, ces retrouvailles seront vite oubliées car Drake et Lefty –tout en travaillant sur des enquêtes- vont se révéler être de fameux rivaux…

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1974
Statut histoire Série terminée 8 tomes parus

Couverture de la série Kerry Drake © Rhodos Presse/Elisa Presse 1974
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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28/01/2009 | L'Ymagier
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L'avatar du posteur Agecanonix

En furetant, je tombe sur cette série pratiquement inconnue du public français. En 1943, après avoir abandonné Charlie Chan, ce strip permet à Alfred Andriola d'être auteur complet dans la presse américaine. A l'opposée de Dick Tracy, cette série insiste sur les menus faits quotidiens plutôt que sur les missions spectaculaires ; Drake est un détective indépendant, et non un privé, qui possède un bureau et une secrétaire, et qui rend des services au juge d'instruction de sa ville. Cependant, il fait quand même penser à l'image du privé immortalisé par Bogart au cinéma, avec la tenue classique "chapeau mou, trench, cigarette...". Ce flic humain est nettement influencé des romans noirs de Raymond Chandler, avec quelques clins d'oeil à une autre Bd célèbre Agent secret X-9. Andriola introduit aussi une galerie de truands assez typés, mais la bande va évoluer curieusement au fil des années vers une sorte de soap-opera qui sera plutôt ennuyeux. C'est pourquoi je n'en suis pas devenu un lecteur assidu, d'ailleurs on l'a très peu vue en France ; la seule fois où j'en ai lu, c'est dans son propre fascicule, dont 7 numéros paraîtront en 1974. Des histoires de ce style, c'était beaucoup trop formaté à l'époque, on s'en lassait vite, et je suis vite passé à autre chose. Il faut quand même reconnaître à Andriola un joli talent graphique, avec un subtil équilibre entre le noir et le blanc (la planche de galerie date des débuts, elle n'est pas encore terrible, il faut attendre les années 50 pour que l'auteur affine son trait).

11/09/2014 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Kerry Drake ?… un très beau pseudo pour un personnage un peu défaitiste quand même. Il fait sa première apparition dans divers quotidiens US le 01 Octobre 1943, édité par le Publishers Syndicate. Il est assez rapidement apprécié du lectorat car la série ne met pas en avant de spectaculaires aventures mais décrit la vie quotidienne d’un bureau de détective. N’empêche : les rebondissements sont quand même assez nombreux pour garder l’intérêt du lecteur. Drake sera ainsi amené à affronter au gré des épisodes quelques « méchants » pas piqués des vers dont le Docteur Zero, Mister Goliath… Au fur et à mesure de l’avancée des épisodes, Andriola se fera assister au dessin de Francis Matera, Jerry Robinson. Les scénarios feront également l’objet d’histoires écrites par Allen Saunders (Judge Parker, Rex Morgan), lequel ne sera pas crédité. Kerry Drake ?… une longue série à rebondissements qui prendra fin avec le décès de son créateur en 1983. En France ?… on la découvre dans « Poco/Pogo » dès 1970. Qu’en dire ?… Je n’en garde pas un souvenir ému. Le dessin, par contre, m’a intéressé. Andriola c’est « Charlie Chan », « Terry et les Pirates », Dan Dunn » : un trait réaliste où est travaillé un trait en noir et blanc équilibré ; lequel fait ainsi bien ressortir les ambiances dans lesquelles les personnages sont plongés. Kerry Drake ?… une bonne série quand même, aux trop rares épisodes en francophonie. Bien oubliée, si pas complètement inconnue de beaucoup. Et c’est quand même dommage.

28/01/2009 (modifier)