Ceci est mon corps
Dans un monde futuriste, le jeu à la mode d'une jeunesse riche et oisive est d'emprunter le corps de personnes de basses conditions pour pimenter leur existence. Suite dans Need [Ceci est mon sang].
Anticipation Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Los Angeles
Dans un monde futuriste, le jeu à la mode d'une jeunesse riche et oisive est d'emprunter le corps de personnes de basses conditions pour pimenter leur existence. Une jeunesse dorée, souvent camée s'offre des sensations fortes en "empruntant" des corps d'habitants de la "vieille ville" Lucas, 22 ans, adepte de la défonce, va avec son ami Nath faire de mauvaises rencontres qui vont les conduire vers des expriences extrèmes Lucas se rend compte, au cours d'un emprunt d'un corps, qu'il lui reste 4 heures à vivre...
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Date de parution | 14 Janvier 2009 |
Statut histoire | Série terminée (Cycles de 2 albums) 2 tomes parus |
Les avis
Petite révolution en ce qui me concerne, certes les thèmes ont déjà été abordés à plusieurs reprises, mais pas forcement groupés… Les riches - qui le sont énormément - vivent dans leur espace privilégié inaccessible aux pauvres qui eux le sont carrément, totalement, pas de juste milieu ou de « middle class ». Du déjà-vu, déjà fait, mais bien traité dans ce récit, crédible, décadent, bien pensé… Des « jumps » d’un corps à l’autre, également vus. Les pauvres louent (ou vendent) leurs corps pour quelques heures pour se payer leur eau. Il faut évidemment s'accrocher à cette possibilité mais si on y adhère je dirai que cela devient distrayant. Mais tout peut déraper comme c’est le cas dans cette histoire-ci, et pose beaucoup de questions pour le futur de cette civilisation, ou tout peut être : privatisé, disloqué, détruit, ou peut être, soyons fou, et pourquoi pas, tout peut s’arranger… Si la série continue cela risque d’être très intéressant vu les nombreuses pistes envisagées pour le devenir de cette population. Si le scénariste y a déjà pensé et qu’il nous traite la suite de la même manière, que ces deux tomes d’introduction cela risque d'être grandiose. Il s’agit d’une histoire complète, la fin trop ouverte n’enlève pas le plaisir de ce très bon diptyque. - Un scénario prenant, entrainant, et finalement, malgré le « déjà-vu » le tout reste original - Des dessins un peu approximatifs parfois mais qui restent corrects - Un univers créé franchement bien, non pas que je l’aime, mais on y croit ! - Des personnages horripilants, mais humains dans leur décadence, ils pourront être développés par la suite si l’aventure leur laisse un peu d’espace (15/20)
Je commence à me faire aux couleurs informatisées un peu artificielles et froides, il le faut bien si je ne veux pas passer à côté de bon scénarios comme celui-ci. Car si le dessin m'a plu les couleurs elles sont glaciales ! Le titre est moyen, pour ne pas dire… mauvais, il m'a fait penser à une bd pour adolescents à la découverte de leur corps. Voilà tout ce qui fâche est dit…, passons maintenant à l'excellence. Oui, le scénario est excellent. Le premier tome m'a fait penser à du Morvan pour son originalité et le deuxième à Téhy pour l'action bien menée, d'autant plus que la couverture de ce dernier tome ressemble à l'une de la série Yiu. Deux maîtres de la bd ! "Ceci est mon corps" est du même niveau. Le postulat de départ est peut-être un peu tiré par les cheveux, certes, mais tout à fait crédible. D'ailleurs c'est un bd d'anticipation, on ne peut qu'y adhérer. La façon subtile dont Damien Marie nous fait entrer dans cet univers donne à cette bd tout son réalisme. Le monde dans lequel évoluent les personnages est bien développé, tout se tient, tout reste logique et les événements s'enchaînent naturellement. La narration est souvent caustique, parfois méchante. Les personnages sont égoïstes et égocentriques, mais beaucoup de gens ne le sont-ils pas ? Souvent cachés sous une chape de fausse modestie. J'aime ce ton réaliste et direct donné à la psychologie des personnages, qui prend ici toute sa valeur dans ce monde où les privilégiés se foutent royalement de ceux qui n'ont rien. Le tout nous est servi sans leçon de morale, superbement jouissif. Le deuxième tome est nettement plus axé sur l'action, et nous entraîne dans une course poursuite pour la survie extrêmement palpitante. La fin de ce premier cycle m'a laissé totalement affamée, les doigts crispés sur la bd, et je vous passerai tous les vilains mots que j'ai prononcés, frustrée de ne pas avoir la suite immédiatement !
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