Secrets - Pâques avant les Rameaux
« Fêter Pâques avant les Rameaux », c'est l'expression traditionnelle évoquant une grossesse entamée avant la célébration du mariage... Pour le « clan » Vernet, cette expression prend tous son sens quand on sait c'est à chaque dimanche de Pâques que la famille se réunit autour de la matriarche, et c'est évidemment ce jour-là que les tensions accumulées peuvent provoquer la crise.
Bourgogne La BD au féminin Secrets de famille...
Fêter Pâques avant les Rameaux », c'est l'expression traditionnelle évoquant une grossesse entamée avant la célébration du mariage... Pour le « clan » Vernet, cette expression prend tous son sens quand on sait c'est à chaque dimanche de Pâques que la famille se réunit autour de la matriarche, et c'est évidemment ce jour-là que les tensions accumulées peuvent provoquer la crise. Thomas et Christophe, les deux frères « héritiers » de l'histoire familiale, ont toujours eu une relation difficile, entre affection, jalousie, rivalité... Suzanne, l'épouse de Christophe, murée depuis treize ans dans le silence d'une incroyable douleur, va reprendre conscience suite à un accident de voiture. Faveur ou nouveau coup du sort ? Étape par étape, chapitre par chapitre, Suzanne, va rattraper le fil de sa vie et se confronter enfin à son terrible secret.
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Date de parution | 06 Février 2009 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je poursuis ma quête de la série des Secrets par Frank Giroud, et le moins que je puisse dire, c'est que cet opus ne va pas me faire relever la nuit. C'est en effet d'une banalité assez surprenante de la part d'un scénariste comme Giroud qui a jusqu'ici montré un réel talent pour échafauder des histoires de famille solides, ici sa construction de scénario est très faible et surtout ne passionne pas ; à côté des 2 autres Secrets : L'écharde (le plus réussi) et Secrets : La corde, c'est le jour et la nuit... C'est encore un secret qui a terni une vie, encore une histoire de famille avec en point d'orgue la douleur d'une femme... mais je ne me suis absolument pas passionné pour ce récit qui m'a semblé trop banal, trop formaté, pas assez travaillé comme les 2 précédents que Giroud a fait avec Marianne Duvivier cités plus haut. Je trouve que ce secret n'est pas si terrible et n'a pas la même densité que sur les autres albums, c'est plutôt le geste de Suzanne avec son gosse qui m'a étonné, pour moi c'est inexplicable et effrayant. Bon, malgré tous ces reproches, la narration n'est quand même pas ennuyeuse, mais c'est tout juste, surtout qu'en plus, il faut être très attentif, il y a beaucoup de personnages dans cette famille Vernet, il faut un petit temps d'adaptation pour tous les cerner. Le découpage en chapitres courts m'a peut-être aidé. Le pire je crois réside dans le dessin de M. Duvivier qui m'a laissé de marbre, il est toujours un peu bancal, aussi peu grâcieux avec ses décors aux lignes maladroites et tremblantes, ces visages contrefaits ou énormes sur de petits corps, ces pifs oblongues qui se ressemblent tous, sans parler des véhicules complètement informes... on n'est pourtant pas censé être dans une Bd caricaturale ou même semi-réaliste ? c'est quand même curieux de constater que Secrets : L'écharde qui a été réalisé avant, possède un dessin plus potable ! mais j'avais déjà remarqué cette régression étrange sur Secrets : La corde puisque l'album est de 2010... Quand je vois ce résultat, je préfère encore des décors tracés à la règle, parce qu'ici, on dirait vraiment par endroits un dessin exécuté par un petit enfant. Quoiqu'il en soit, c'est sans aucun doute le récit le moins intéressant de Giroud dans cette collection, ce n'est pas un de ceux que je relirai. Vraie note : 2,5/5.
Il y a parfois des notes comme celles ci que l'on regrette de donner pauvres petits lecteurs que nous sommes, mais baste! c'est le but du site de pointer aussi le mécontentement. Juste pas mal donc. En premier lieu c'est le dessin qui me plombe le truc, dans la famille gros nez et tous les mêmes visages, je voudrais la mère, ah non merde pas elle elle est barjot!! ( Comme l'a dit Spooky, je ne parle même pas de la Lotus!! ). Hormis le dessin il y a donc une histoire dont le titre de cette BD est en lui même révélateur et il ne faut pas longtemps pour qu'à défaut de cadavre il y ait un polichinelle dans le tiroir. Le seul intérêt est cette étude de mœurs dans une famille bourgeoise de la province, mais n'est pas Chabrol qui veut et autant les études du cinéaste étaient pertinentes et percutantes autant ici le soufflé retombe bien vite. La faute sans doute à des situations et des dialogues assez limites. Ne soyons cependant pas trop méchant, si à mon sens ce volume détonne un peu par rapport aux autres de la collection "Secrets" il n'en reste pas moins d'une facture qui permet la lecture, de là à mettre la chose au pinacle il n'y a qu'un pas que je ne franchis pas.
C'est quoi ce soi-disant secret ? La clé du mystère est pratiquement inscrite sur la quatrième page de couverture ! Du coup je n'ai pas eu le plaisir d'essayer de deviner le secret et de profiter des révélations comme ce fut le cas avec Samsara. Le scénario est prévisible du début jusqu'à la fin. Au fait, j'aime beaucoup cette amnésique qui se souvient de tout dans l'ordre chronologique des évènements. C'est vraiment crédible ! Les personnages sont tellement caricaturaux dans leurs disputes que je n'y crois même pas. Pour achever le tout, le dessin est très quelconque et il y a plein d'erreurs de perspective.
Dans l'ensemble, c'est quand même assez faiblard. Le dessin de Marianne Duvivier semble être celui d'une débutante, avec des personnages aux visages approximatifs, ses véhicules totalement déformés, ses perspectives et ses proportions hasardeuses... Le récit se recentre sur les personnages sur la seconde partie, ça passe mieux, mais quand même... Quant à l'histoire, j'avoue la trouver faible, mal menée, maladroite. Le "secret" conté est assez facile à comprendre, et les comportements des personnages me semblent manquer d'épaisseur... Finalement, sans qu'ils soient pour autant des monstres, ces Vernet-Maréchal sont difficilement supportables. Très bof.
C'est le seul titre de la collection "secrets" que je n'achèterai pas. J'ai beaucoup hésité avant de lire cette histoire qui n'a manifestement pas rencontré le succès auprès du public. Bon, je viens de l'emprunter. Je peux donc donner mon avis. Il est exact que le secret en question peut très vite se deviner. Le titre "Pâques avant les rameaux" en dit déjà trop long pour ceux qui connaissent les vieux adages. C'est effectivement la moins bonne histoire de la série dont l'intérêt est limité car trop basique. Pourtant, il ne faut quand même pas trop exagérer. L'histoire se laisse lire aisément avec de bons dialogues malgré ses 104 pages. Le thème de la détresse de la femme face au poids des convenances d'une famille aisée est plutôt intéressant. Jusqu'où doit-on aller pour protéger la bonne réputation du clan ? Cela peut conduire à certaines extrémités... Les tensions familiales sont assez bien exploitées. On pourra regretter l'extrême froideur de l'héroïne principale. Des erreurs ont été commises, c'est certain. L'ensemble demeure tout juste satisfaisant.
Tout d’abord, je n’ai que très peu apprécié le dessin de Marianne Duvivier. Pour les personnages, cela passe encore, mais ses véhicules sont vraiment moches. Encore heureux que les auteurs précisent qu’une des voitures représentées est une Lotus, car, sans cela j’aurais qualifié ledit véhicule de Gogomobile. Et si, pour les personnages, hormis leurs nez démesurés, je leur reconnais une certaine harmonie, la ressemblance entre eux est telle que, dans un premier temps, je croyais que le secret en question était un lien de parenté entre une belle-mère et sa bru (mais cela me semblait trop évident). Ensuite, le scénario manque cruellement d’originalité. Ce secret, c’est le secret de famille le plus fréquemment illustré que je connaisse. Les auteurs s’en sont sans doute rendu compte, puisqu’ils axent tout le suspense de l’intrigue sur sa structure plutôt que sur le mystère en lui-même. Mais là aussi, ce n’est guère convaincant. Cette heureuse guérison d’une amnésique est bien trop artificielle. Le personnage se souvient des événements dans un ordre chronologique parfait, en remontant sans cesse dans le temps, avant de se souvenir du dernier élément qui, lui, s’est passé après tous les autres et aurait donc dû logiquement être le premier dont elle se serait souvenue. C’est totalement absurde et donc bien trop artificiel à mes yeux. J’aurais cependant pu aimer cet album si l’analyse psychologique du personnage principal avait été mieux réussie. Là, avec ce personnage fragile et instable, je pense que les auteurs tenaient quelque chose, mais ils n’ont malheureusement pas réussi à m’expliquer ce personnage, qui finalement m’apparait bien plus ennuyeux, pitoyable et inexcusable que touchant. Un échec, selon moi.
Heureusement pour moi que je ne connaissais pas l'expression "fêter Pâques avant les Rameaux", l'histoire a donc pu me surprendre un peu plus que d'autres lecteurs ! Certes, cet album n'est pas le meilleur de l'excellent Giroud mais la narration est intéressante avec une progression vers le passé en flash-back successifs. A part ces points positifs, je suis du même avis que la majorité pour le dessin qui, il faut bien le dire, est franchement moche et m'a empêché pendant plusieurs semaines d'ouvrir cet album. Je suis pourtant une grande amatrice de cette collection "Secrets". Tout m'a rebuté dans ce dessin : la perspective, les objets, mais surtout les personnages difformes. Rien que la couverture montrant une mariée à l'allure triste : c'est pourtant joli une mariée !! Et puis ce geste de Suzanne... incompréhensible !! Il laisse le lecteur très surpris, mais après l'étonnement de départ, ça parait presque risible tant il est inconcevable. Sans aucun doute le moins bon des "Secrets" de la série.
Après Secrets : Le serpent sous la glace que j'aurais pu trouver bien sans une invraisemblance énorme sur le point central de l'intrigue, je me suis attaquée à "Secrets : Pâques avant les Rameaux" avec un a priori légèrement défavorable à cause des avis déjà lus sur cette histoire réputée cousue de fil blanc … Ma lecture ne m'aura pas fait changer d'avis : entre le dessin qui a agressé ma sensibilité oculaire dès la première planche (plutôt moche avec ses morphologies changeantes, ses perspectives hasardeuses et ses visages inexpressifs au possible) et le secret qui n'en est pas vraiment un, rien n'a su m'intéresser dans ce one-shot. J'ai même failli arrêter dès les 15 premières pages tant les échanges entre les belles filles autour de la table du repas familial étaient soporifiques. A aucun moment de ma lecture je n'ai vraiment eu envie de savoir ce qu'il en était. Et la fin, le souvenir le plus horrible qui revient à la mémoire de Suzanne et qui explique son "absence" toutes ces années semble complètement déplacé, "dément", "invraisemblable" comme le disent très justement iannick et Ro dans leurs avis, comme s'il était là juste pour faire sensation. Si je compte bien, ça fait deux "Secrets" sur deux que je lis qui sont invraisemblables au niveau du point de départ même de l'intrigue, ça fait beaucoup... Le seul point positif que j'accorde à cette histoire revient aux couleurs, qui n'agressent pas l'œil, maigre consolation.
Ce "secret" semble bien décrié par rapport aux autres. Il faut dire que le dessin n’est vraiment pas génial quand on voit ce qu’a pu faire Marianne Duvivier auparavant ; les perspectives sont constamment ratées. Au bout d’un moment, on croirait même que c’est volontaire et on a la désagréable impression d’être sous hallucinogène. L’histoire est un peu plus banale que les précédentes, la narration en revanche est originale avec ces souvenirs qui reviennent petit à petit. J’avais bien deviné le secret mais pas la fin tragique. Je l’ai trouvée un peu capilo-tractée mais néanmoins plausible. A contrario, l’attitude de l’héroïne qui explique calmement les choses juste après s’être souvenue de son acte m’a paru très peu crédible. C’est dommage parce que ça se termine là-dessus et donc sur une déception.
« Pâques avant les rameaux » est la deuxième bd de la collection « Secrets » de chez Dupuis que j’ai lu. Le serpent sous la glace ne m’avait pas vraiment convaincu, c’est donc sans grand enthousiasme que j’ai commencé la lecture de « Pâques avant les rameaux ». Le récit se passe dans une grande propriété bourgeoise située en pleine campagne. Toute la famille est réunie pour fêter Pâques, vraiment toute la famille ? Non, pas vraiment car Suzanne, la belle-fille de la matriarche du clan qui a perdu la parole il y a treize ans ne participe pas à la traditionnelle fête. Ce qui n’est pas au goût du neveu de Suzanne qui va prendre l’initiative d’aller la chercher malgré les réticences des autres membres de la famille… Encore une fois, je n’ai pas été convaincu par une bd de cette collection car le scénario m’est apparu incohérent. En fait, deux gros trucs m’ont tiqués dans cet album : premièrement, le geste de Suzanne qui l’a conduite à se retrouver dans cet état m’a semblé complètement dément ! Deuxièmement, l’intrigue principale de cette histoire est basée sur le remords de Suzanne qui dure depuis des années et des années, seulement ce remords, c’est quand même un gros morceau ! Et personnellement, je ne connais personne capable de cacher ce genre de secret pendant des lustres et des lustres ! Quant à l’histoire proprement dite, le récit souffre –à mon avis- de longueurs et de trop rares moments d’émotions. Le scénario, en dehors du geste de Suzanne, m’est apparu sans surprise et plat. Graphiquement, je trouve que le coup de patte de Marianne est approximatif : les personnages n’ont pas toujours la même morphologie tout au long du récit, il y a aussi quelques erreurs de perspective. Bref, le dessin manque d’homogénéité du début à la fin. C’est dommage car certaines planches me sont apparues belles et la mise en couleurs adopte des tons vraiment très agréables à contempler. Si le scénario avait été plus folichon, j’aurais volontiers fermé les yeux sur ces maladresses au niveau du dessin. J’ai encore été déçu par la lecture d’un album de cette série. Encore une fois, le récit –à mon avis- est parsemé d’invraisemblances qui m’ont entachées la lecture. De plus, je trouve que la narration souffre de longueurs, c’est dommage car ce défaut accentue l’absence de surprise du scénario. Seule, la mise en couleurs m’est apparue très agréable à contempler. A oublier…
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