Fin décembre
Histoire de cancer...
Cancer La BD au féminin La Mort Maladies et épidémies
Il y a trois ans, en vacances, Marianne apprenait que sa mère avait un cancer. Un cancer qui lui fit perdre sa bonne humeur, ses formes, et bien d'autres choses encore. Entre rémissions et rechutes terribles, le récit d'une mort lente.
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Date de parution | 05 Mars 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
"Fin décembre" est une BD relatant le cancer et la mort de la mère de l'auteur. Sur la forme, ce témoignage est épuré. La BD se lit très vite car il y a au mieux un petit dessin et une phrase par page, parfois un seul des deux. Il demeure secondaire par rapport aux sujets abordés : la maladie et l'issue. J'ai trouvé juste le ton, Marianne Ratier fait au plus simple pour décrire ce qu'elle a vécu. Elle est factuelle et directe. Son récit en ressort plus poignant. Cette BD n'est pas des plus réjouissantes mais elle aborde avec intelligence et retenue le sujet du cancer, ce maux touchant de plus en plus de personnes.
J’ai lu cet album très vite, en 10 minutes il était fini. Je n’ai pas vraiment réussi à entrer dans l’histoire. Je pense que si j’avais réussi à m’y intéresser, l’histoire aurait pu être poignante, mais là j’ai un sentiment de BD plate, qui s’oublie vite. Je n’ai ni aimé ni pas aimé, aucun sentiment ne ressort à la lecture, tant niveau histoire que dessin. Le dessin, d’ailleurs, n’est pas très attirant. Il fait enfantin (mal dosé) et est un peu trop simple. De plus, il sort complètement des codes de la BD (ce qui aurait pu être attirant). Une BD vite lue, dont je ne conseille pas l'achat et qui je pense sera plutôt vite oubliée, même si je tire mes louanges à l'auteure pour nous avoir offert un récit authentique et profond.
Raconter la mort lente d'un proche n'est jamais facile. En bande dessinée comme dans les autres arts, c'est un exercice sur la corde raide. Marianne ratier s'en tire avec les honneurs, si j'ose dire, car elle a choisi de raconter son histoire de façon très naturelle, presque enfantine. Ne connaissant pas son âge, je ne jugerai pas cette orientation, mais elle est payante. L'album est une suite de dessins sortis des vignettes, totalement affranchis des codes de la BD : dessins pleine page, répétition de scènes fixes, tout petits croquis, schémas techniques ou anatomiques, tout est fait pour coller au mieux aux impressions de Marianne face à l'évolution de la maladie de sa mère. Un album pas facile à encaisser, mais truffé d'authenticité.
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