Les Grands Conteurs (Pierre Guilmard présente)
Histoires policières inspirées par les polars de la fin des années 50 et par les dialogues de Michel Audiard
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Les petits éditeurs indépendants
Décharge interdite : un détective privé se voit proposer une affaire peu conventionnelle. Son client s'est fait détroussé au moment où il s'apprêtait à se "faire câliner le poireau". Pas de diam's pour un cave : Arrêté alors qu'il venait de réussir un casse très lucratif, Dédé apprécie très modérément de ne pas avoir de nouvelles de ses complices et surtout de sa petite caille. Mais l'occasion de se faire la malle se présente. Du Raisiné sur Paname (également nommée Des cailles au résiné) : l'attraction artistique et anatomique du bar "Le perroquet bleu" est Zaza Champagne, dont le patron apprécie la plastique à sa juste valeur. Mais Zaza ne se laisse pas attraper avec du vinaigre.
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Date de parution | Juillet 1995 |
Statut histoire | Une histoire par tome (2 tomes indépendants initialement inclus dans une intégrale de 3 histoires) 3 tomes parus |
09/02/2009
| Mac Arthur
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Les avis
Bédéphile ne rimerait donc pas avec cinéphile ? C'est en tout cas l'impression que j'ai quand je lis les avis très sévères que récolte l'œuvre de Pierre Guilmard. Pourtant quel exercice de style! Un véritable hommage rendu à Michel Audiard et à l'âge d'or du cinéma français. Jean Gabin, Bernard Blier, Lino Ventura, Brigitte Bardot, Charles Aznavour pour les monstres sacrés. Excusez du peu et je ne cite pas les" seconds rôles" absolument irrésistibles. Pour avoir admirer Blier au théâtre dans Anouilh on est très très loin des références données ailleurs. Revenons à l'œuvre de monsieur Guilmard. Son dessin est typé mais l'œil s'y habitue assez vite. J'aime bien les couleurs vives mais surtout j'aime les détails qu'il dessine, les voitures, les rues de Paris, les néons de Pigalle ou de Ménilmuche. Evidemment c'est du cinéma: la prostitution n'est pas aussi douce que décrite et le code d'honneur des truands n'existe bien souvent que dans la tête des scénaristes. Je ne parle même pas de l'image donnée de la femme décrite comme juste bonne à recevoir l'homme étalon ou baffeur. Pas top. Guilmard propose trois histoires, une à la Nestor Burma, une à la Métamorphose des Cloportes et la dernière à la Rififi à Paname. Guilmard s'amuse à brouiller les pistes, les noms parfois au bon endroit parfois non. Au lecteur de s'y retrouver! Zaza ressemble furieusement à BB et le numéro avec le champagne qui explose me rappelle une pub d'une célèbre eau pétillante "de l'eau, de l'air, la vie!!".Ces personnages sont tellement vivants. Enfin The last but not the least les dialogues!! Vouloir faire du Audiard qui tient la route sur trois histoires n'est pas donné à tout le monde. Quand je lis la pauvreté des dialogues de beaucoup de BD (souvent structure oblige) là j'y trouve créativité, humour et originalité. C'est différent, c'est unique ,c'est loin des chemins battus. J'aime beaucoup
Avis sur l'album "Du Raisiné sur Paname" : Achetée 2.5€ chez Noz mais c'est déjà beaucoup trop. Quand j'y repense, j'ai du mal à trouver du positif dans cette BD. C'est gras, grivois, et gribouillis. Ça plairait au beauf moustachu de la cinquantaine, vous savez, celui qui aime bien écouter les grosses têtes (version Bouvard) et les sketchs de Jean-Marie Bigard, celui qui, à l'occasion, tâte les fesses de la gente féminine, mais uniquement pour plaisanter bien sûr. Bref, nous voilà embarqués dans une histoire assez peu intéressante, qui peine à se mettre en place, et dont le final, un peu surprenant il est vrai, n'amène finalement aucune émotion tant il est vite et mal expédié. Il faut dire que la narration n'est pas aidée par des dessins assez moches, aux couleurs criardes, avec des gros nichons et des gros culs, qui collent bien à cette ambiance vulgaire de Pigalle des années 60, et qui pourraient tout à fait convenir à un recueil de blagues grasses, le genre de livre qu'on achète pour faire un cadeau au beauf moustachu sus-décrit. Le summum, ce sont des dialogues hyper pénibles à lire, complètement tarabiscotés et trafiqués. L'auteur à mis un point d'honneur à ce que les personnages, surtout le principal, s'expriment essentiellement en proverbes et maximes, le plus souvent inventées, et du coup, des fois, on ne comprend même pas ce qu'ils veulent dire (du style "il a les arpions qui arpentent la cafetière", "la sardine va mordre, je vais sortir la canne"... à peu de choses près). Bref, à oublier.
Avis sur l'album "Du Raisiné sur Paname" : Comment ?! Je crois rêver ! C’est en postant cette série que je viens de voir que La java des gaspards et Farfelingues n’ont que deux et une étoile respectivement ! Il va falloir rapidement remédier à ça. Tout ça pour dire que si j’ai adoré les deux séries précédentes, avec « Du raisiné sur Paname » je me suis amplement ennuyée. Ce petit thriller humoristique met un temps fou à se mettre en place et vu qu’il est très bavard ça rallonge encore plus l’ardoise de la lassitude. Le problème se situe surtout au niveau du scénario très éculé, qui ne réserve quasiment aucune surprise, du coup même l’humour a fini par me lasser. Une histoire très banale du « voleur-volé... ou pas », mais menée avec entrain. Ceux qui ont lu très peu de polars pourront trouver un petit bénéfice et une petite dose de détente à la lecture de ce one shot. Le dessin est lui aussi un peu décevant, car si le trait de Guilmard reste de qualité, la colorisation est nettement inférieure, voire à des années lumières des deux productions sus citées. CHANGEMENT DE NOTE et PRECISION Du "raisiné sur Paname" est en fait une des trois histoires présentes sur l'album Pierre Guilmard présente ... (sous le titre "des cailles au raisiné"), et comme je n'aime pas ce genre de démarche commerciale, ma note passe à une étoile.
Voici un extraterrestre dans la bd traditionnelle. Non que le style graphique soit vraiment original (nous sommes dans du franco-belge semi réaliste), ni que les thèmes sortent de l'ordinaire (des histoires policières inspirées par le cinéma des années '50, '60 du type "Touchez pas au grisbi" ou "Les tontons flingueurs") mais, personnellement, je ne connais pas d'équivalent à l'heure actuelle. Cet album recèle de multiples qualités : un dessin accrocheur, des passages hilarants (le moyen utilisé pour neutraliser un chien de garde, par exemple), des scénarios bien ficelés et, surtout, des dialogues au vocabulaire fleuri qui ne peuvent que rappeler Audiard. Décharge interdite (un titre à double sens de très bon goût, ...hum) se déroule fin des années '80, les deux autres histoires plutôt dans les années '60 mais les trois utilisent la même formule, à savoir beaucoup d'humour et de jolies filles au service de classiques polars. C'est efficace, plaisant à lire mais assez vite oublié, ... ce qui est un avantage lors de la relecture. Il n'y eut qu'un seul album dans cette collection et c'est heureux car, à la longue, cela aurait pu lasser. D'ailleurs, lire les trois histoires d'affilée se révèle indigeste car trop répétitif, raison pour laquelle je n'ai mis qu'un 3 malgré d'indéniables qualités.
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