9 tigres

J’étais persuadé que cet album était paru dans la collection Série B du même éditeur, tant il n’y aurait pas eu d’erreur sur la marchandise. Ça vole pas bien haut mais ça reste divertissant pour les amateurs d’action. L’histoire est franchement quelconque (triade, tueur à gages, forteresse …), Vatine se foule pas trop là dessus, c’est la mise en scène et le graphisme qui relèvent l’intérêt de ce type d’œuvre. Jian Yi, auteur chinois que je découvre, sort le grand jeu avec de belles couleurs blockbusters informatiques. Pas fan mais ça passe. Une lecture pas prise de tête mais vite oubliée. 2* Série abandonnée de surcroît.

20/05/2022 (modifier)

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Premier opus de pure action, cette série part sur des bases cinématographiques proches de l’univers de Tarantino. Un côté exotique, beaucoup de sang et d’action à base de combats ultra courts et violents, quelques références asiatiques… Une super nana tueuse et une Organisation que l’on devine mafieuse. Tant d’ingrédients formant un cocktail prêt à exploser. Côté scénario, si le lecteur ne s’attend qu’à de l’action il va être bien servi : le rythme alterne entre les périodes de repos et des cavalcades effrénées au milieu des balles. Combat avec tous types de techniques vont s’enchaîne pour notre belle à la recherche d’elle-même. Pour l’instant il ne faut pas chercher de psychologie profonde ou d’intrigue à plusieurs niveau, le scénario se distingue par de l’action brute qui jaillit comme le sang. Pas de psychologie de personnage non plus, juste une série qui commence puisque les têtes à tuer de l’organisation sont limitées. Niveau dessin, l’informatisation alterne entre les planches d’actions très travaillées et parfaitement calibrées et les planches calmes très reposantes pour faire diminuer le tempo. Ces variations justes sont parfois perturbées par des paysages trop superficiels semblant plus sortir d’un univers virtuel que de la réalité. Le trait manque parfois de précision tout en réussissant parfaitement à apporter la dynamique générale nécessaire au récit. Dommage que tout ne soit pas au même niveau car la couverture était vraiment jolie. Au final voici une très bonne série de pure action qui démarre fort. Reste à améliorer un peu le dessin pour les tomes à venir, mais les ingrédients sont là. Personnellement j’aurai préféré un peu plus d’autre chose pour enrichir de récit avec un contexte, une ambiance ou des relations humaines. Pour l’instant ce n’est que de l’action mais cela peut évoluer. A lire et même acheter çà se lit vite et ce premier opus donne un bonne idée d’une bonne réalisation d’une série d’action.

15/06/2010 (modifier)

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9 tigres me fait penser à Carmen Mc Callum dans sa version chinoise. Nous avons le même genre d'héroïne qui ne se laisse pas faire. Et vas-y que je te transperce avec mon sabre même si tu es ma grand-mère. C'est presque flippant. Bon, il y a l'excuse de la drogue mais tout de même ! Bref, un nouveau Kill Bill... On passe un très agréable moment de lecture mais qui ne reste concentré que sur des scènes d'action pures et dures. Question richesse du scénario, il faudra repasser. Inutile de préciser que la crédibilité ne sera pas de mise. Certes, ce n'est pas une lecture prise de tête. Cette absence de neurones nuit quand même à l'ensemble. On aurait aimé avoir l'ébauche d'un univers particulier mais même pas... Graphiquement, c'est beau par moment avec des couleurs froides. On regrettera l'absence de détails dans le décors totalement dépouillé. Incontestablement, cela fait beaucoup de manques... Il reste le divertissement qui est assuré comme un bon film de série B.

15/11/2009 (modifier)

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Pour l’instant, le gros intérêt de cette série c’est de reconnaître le talent d’Olivier Vatine pour mettre en images des scènes d’action explosives. Le storyboard est excellent pour toutes les scènes qui bougent et le dessinateur, dans un style assez proche de Vatine, s’en sort très bien. Niveau scénar’, l’idée de la cible est plutôt bonne mais tout cela n’est qu’un prétexte à des scènes d’action. En espérant que la suite sera plus fouillée.

16/10/2009 (modifier)

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Bon, par ou commencer ? [SPOILER]Par le fait que l’héroïne (tueuse à gage) doit honorer un contrat et quelle surprise lorsqu’elle tombe nez à nez avec ce « Contrat » qui n’est autre que sa Grand-mère. Voilà l’entrée en matière. Maintenant il faut voir la suite de l’histoire, ça commence pas trop mal (en tous cas pour ce premier tome). [FIN SPOILER] J’ai aimé les dessins et les manières dont le coloriste fait ressortir les personnages. J’ai quand même trouvé des points communs avec Crying freeman (un tueur-une malédiction-l’Asie). Donc le scénario n’est pas trop évolué, si ce n’est la partie [SPOILER]avec la Grand-mère qui chercher sa petite fille et qui n’a aucun autre moyen d’entrer en contact avec elle, que de se faire descendre par cette dernière afin de lui révéler son passé, qui elle est, d’où elle vient et comment elle va pouvoir se venger de ce qu’on lui a fait.[FIN SPOILER] Si la suite et du même niveau l’achat n’est pas trop conseillé. Maintenant, à voir pour la suite de cette aventure qui je rappelle ne commence pas trop mal. N’do

13/07/2009 (modifier)

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Passé le démarrage de l’album qui en « jette » quand même un peu –la mémé qui se fait tuer par sa propre petite-fille, et ce volontairement- j’ai lu une bonne BD. Bon , le développement de l’histoire et ses rebondissements mettent le lecteur devant une machination bien construite, mise en place par de puissantes mafias ce qui –forcément- va entraîner du « pétard » page après page (cf. la « profession » de l’héroïne). J’ai lu quelque chose d’un attrait certain, de bien construit au niveau du scénario MAIS : ce qui m’a intéressé est le graphisme. Là, je dois dire, un dessinateur chinois qui maîtrise –on peut le dire et l’écrire- les codes de la BD dite « européenne », on n’en croise pas tous les jours. C’est joli. Très. Et certaines planches sont vraiment attractives dans leur concept tant visuel que de la mise en page. De même, moi qui ne suis pas partisan de la colorisation par programme PC, je dois reconnaître qu’elle sied vraiment bien au trait de Jian Yi. Ce n’est pas du « pétant » question couleurs, mais c’est surtout ça qui en fait la beauté des planches ; des couleurs simples se mélangent ainsi harmonieusement pour donner une sorte de charme à l’ensemble. In fine : bonne lecture, très joli graphisme, palette de couleurs bien choisie ; un bon premier tome qui augure, je pense, d’un futur prometteur.

02/07/2009 (modifier)

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Avec ce premier tome d'une nouvelle série, Vatine renoue avec le scénario. Dessinateur fabuleux des premiers tomes de l'incontournable Aquablue, j'avoue que voir son nom sur cette BD à la très belle couverture m'a convaincu de l'ouvrir. Déjà rien que cette couverture laisse rêveuse. Tout le charme de l'Asie transpire à travers elle. Mise en place des éléments, couleur rappelant le bambou…et beauté asiatique. De quoi attraper l'œil. Mais attention, cette couverture sert de couverture à l'as de l'infiltration et de l'élimination. Elle n'est pas vraiment représentative du contenu de cette BD. A peine de son état d'esprit. Si l'Asie est au rendez vous avec une héroïne tout droit sortie de Chine qui cavale en Thaïlande, le calme et la volupté évoqué par la couverture n'est pas vraiment au rendez vous. Le scénario relativement classique, à la limite de la caricature parfois s'inspire de maints films et autres productions pour composer l'histoire. One ø Wan est la tueuse numéro un de la mafia Chinoise numéro un. N'allez pas autant imaginer qu'elle fait parti des numéros un de la mafia, elle n'appartient qu'au troisième cercle (ce qui est somme toute très bien vue son âge de 18 ans…) Alors, elle va découvrir que son dernier contrat n'était autre que sa grand-mère qui s'est elle-même commanditée afin d'attirer One ø Wan à elle et pouvoir mourir de la main la plus chère d'Asie. Elle en profitera pour lui raconter sa vie et lui faire découvrir ses origines. Entre les clichés, le scénario se laisse lire. Bien ficelé, la bobine se déroule sans nœuds à la tête et on suit ses révélations sans férir. C'est à la fois un bon et un mauvais point. Bon point, parce que ce tome nous apporte d'emblée des révélations au sujet des protagonistes. Pas la peine d'attendre trois tomes avant de découvrir le comment du pourquoi. Mauvais point, parce que tout cela fait quand même rudement réchauffé. De plus certains éléments laissés vacants, certains indices parsemés de ci de là me font frémir si j'ai raison sur une suite où le final pourrait s'avérer catastrophique de banalité. Alors, certes, j'ose espérer Qu'Olivier Vatine va nous pondre un vrai scénario avec plus d'originalité qu'il ne nous le laisse pressentir, mais pour l'instant, je ne suis pas convaincu. Pour autant, l'ambiance que Vatine impose m'a bien plu, alternant, action pure et dure, découpage au katana et mitraillage à la M60 et moment plus intime de recueillement et de délire dû au sevrage que subit notre jeune héroïne. Rien que ça, me fait dire que cette BD mérite un coup d'œil. Mais surement que l'un des grands points fort de cet album, à mes yeux est le dessin et ses couleurs. Dessiné ET mis en couleur par Jian Yi, celui-ci contribue plus que de nécessaire au succès de ce premier tome. Jian Yi né en Chine, commença à dessiner très tôt, pour parfaire sa formation ensuite à l'Institut des Beaux-arts. Produisant d'abord des illustrations, il va très vite rejoindre la génération montante de dessinateurs de manhua, pour finalement fonder son propre studio à Beijing. Et son style réaliste bien qu'il se soit fortement modelé sur le concept de la BD Franco Belge s'en ressent. Alors que chez certains éditeurs, on prend des dessinateurs européens qui rendent des copies moyennes tendance manga, ici, c'est tout l'inverse et cela sent bon le véridique. Le style est fin, à mi chemin entre l'école classique et ses décors classieux et l'école moderne Chinoise contribuant aux mangas. Moi, qui n'aime pas les mangas en général, j'aurai pu avoir peur, mais la composante classique semble prendre le dessus et l'ensemble très inspiré m'a charmé. Pourtant les premières cases m'ont fait peur, avec des cadrages risqués mais légèrement aléatoires et quelques postures mal maitrisées. Mais rapidement, tout rentre dans l'ordre. Jian Yi a du talent et on sent qu'il peut encore progresser dans la maitrise du découpage et du style propres à la bande dessinée franco Belge. Son trait est magnifiquement rehaussé par de très belles couleurs. Pourtant, là encore ce n'était pas gagné tellement l'informatique m'a tout d'abord frappé. Et puis, les premières cases du rêve en jaunes m'ont là encore rapidement convaincu. Les couleurs jouant entre les couleurs vivent et les pastels plus classiques savent jouer avec les émotions, les lieux et actions. Joli. Comme quoi, quand on prend son temps et qu'on a un peu de talent on arrive à de bons résultats quelques soit l'outil utilisé. Une bonne BD de série B. D'ailleurs, c'est écrit sur la couverture. Pas de mensonge, on sait à quoi s'attendre et on en a pour son argent. Rien de révolutionnaire, mais bien née.

04/03/2009 (modifier)

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Pour commencer mon avis, je dois dire que je ne me considère pas comme la cible de cette BD avec son héroïne parfaite aussi bien physiquement que dans son métier de tueuse à gages. Mais bon, j'ai déjà eu quelques surprises inattendues en BD, donc attirée par la couverture, et avec une demi-heure à tuer dans un rayon BD, j'ai tenté le coup. Je ne m'attendais pas à ce que ça me plaise outre mesure, au final pas de surprise, même si graphiquement ça m'a fait meilleure impression tout de même que les quelques planches qui étaient en pré-publication sur le site de l'éditeur il y a quelques semaines. Objectivement (si tant est que cela soit possible), le seul vrai reproche que je peux faire à cette histoire c'est que tout est expédié à une vitesse hallucinante, que ce soient les exécutions, les révélations ou les prises de décisions stratégiques. C'est sûr qu'au bout du compte ça donne une histoire dynamique et sans temps mort mais là c'est vraiment trop. Sans vouloir spoiler l'histoire, une révélation comme celle que se prend One Ø Wan dans les premières pages, j'aurais apprécié quelques pages de plus pour que l'héroïne la digère de manière plus crédible. De même, quelques missions antérieures à celle-ci pour nous mettre dans le bain et nous familiariser avec l'univers de cette jeune fille n'auraient pas été du luxe. Bref, ça manque cruellement de psychologie... Le dessin est moyen, parfois bon, mais souvent approximatif. Les couleurs sont bien choisies, harmonieuses et souvent lumineuses. Correct, sans plus.

23/02/2009 (MAJ le 24/02/2009) (modifier)

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Olivier Vatine ? Pour moi, c’est un des plus grands auteurs spécialisés dans la bd d’action (et aussi dans le western), je n’ai pas été surpris de voir son nom sur cette nouvelle série « explosive ». « 9 tigres » met en place One Ø Wan, une jeune femme canon hyper belle et tellement surentrainée qu’elle peut dégommer à mains nues et avec n’importe quelle arme tous les affreux qui se foutent de sa poire. Celle-ci est membre d’une société mafieuse asiatique et a pour mission, dans ce premier tome, de tuer une vieille dame de 90 ans… Ce qui m’a frappé la première fois lorsque j’ai feuilleté cette bd, c’est le graphisme de Jian Yi que je n’avais jamais eu l’occasion de le découvrir jusqu’à maintenant. D’habitude, je déteste la mise en couleurs réalisée par ordinateur mais là, je l’ai apprécié car Jian Yi évite la surenchère aux niveaux des effets lumineux et des détails. De plus, ses personnages sont très facilement identifiables, les animaux me sont apparus très joliment représentés et les décors sont la plupart du temps magnifiques… bref, c’est du très bon boulot. Ce qui m’a frappé aussi, c’est que j’y ai reconnu tout de suite le découpage à la « Vatine » : je suis pratiquement sûr que cet auteur a aidé Jian Yi à la mise en page en réalisant lui-même le story-board de cette bande-dessinée. Si ce n’est pas le cas, je tire mon chapeau au dessinateur chinois car Olivier Vatine est pour moi la référence absolue dans la mise en scène des bd d’action. En conclusion, narrativement, je pense que vous l’avez compris : A mon avis, ce premier tome des « 9 tigres » présente une fluidité de lecture irréprochable. Scénaristiquement, il est toujours difficile de juger une série sur un premier tome mais je ne pense pas me tromper que « 9 tigres » présentera une trame classique. La série est bien partie pour ressembler à un scénario de jeux vidéos où pullulent des boss de fin de niveau. Comme la plupart des bd d’action, « 9 tigres » présente l’inconvénient de se lire très vite car les scènes de combats y sont légions. Pour vous donner une idée du temps que j’ai mis à lire ce premier tome : je n’y ai passé qu’une vingtaine de minutes… Quelques passages sur le passé d’One Ø Wan sont disséminés par-ci par-là, ces séquences sont relativement intéressantes mais encore une fois, l’amateur de bd d’action ne sera guère surpris par ce genre de scènes que l’on retrouve dans d’autres séries. Finalement, « 9 tigres » m’est apparu comme une bd d’action efficace : les scènes de combats sont décoiffantes, l’héroïne est attachante, le dessin de Jian Yi est magnifique… bref, il y a beaucoup de choses qui m’ont plu dans ce premier tome. Cependant, ne vous emballez pas en ce qui concerne le scénario car il m’est apparu très classique... j'espère que le prochain tome me démontrera le contraire sur ce point.

22/02/2009 (modifier)

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J'attendais cette BD depuis longtemps, j'avais comme qui dirait flashé sur la couverture dans un feuillet des prochaines sorties des éditions Delcourt. De ce coté rien à dire, la couverture est superbe, les dessins et les couleurs aussi d'ailleurs. Je suis conquis par les talents du dessinateur Jiann Yi, que je ne connaissais pas. Les dessins sont vivants, et les impressions de mouvement lors des scènes d'actions sont bien réalisées. L'héroïne est bien faite ce qui ne gâche pas mon plaisir. Coté scénario, "9 tigres" est une mafia japonaise dont la belle héroïne est une tueuse réputée. Mais..., et oui il y a toujours un mais, celle-ci découvre le vrai visage de cette organisation par les confidences de son dernier contrat qui s'avère être sa grand-mère. Elle part donc à la vengeance des siens. De ce fait, pas vraiment de rebondissement et d'intrigue. Une histoire linéaire, jalonnée par des moments de rêverie de notre tueuse. Note finale : 3.5/5 Je suis curieux de voir la suite, qu'est ce que le scénariste nous réserve ?

19/02/2009 (modifier)

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