Cirk
Lorsqu'un cambrioleur se retrouve bras-droit d'un dictateur.
Dictatures et répression Les petits éditeurs indépendants
Une ville-béton, en lambeaux, une ville poudrière qui s'apprête à exploser. Un dictateur règne sur cette cité industrielle et, grâce à sa police privée, les "Archanges", il impose terreur et injustice. Mais la révolte des "Rouges" gronde. C'est dans cette lourde ambiance qu'agissent les "Voltigeurs", une bande de cambrioleurs originale dont chacun des membres possède un talent particulier: il y a le flingueur, la fille spécialisée en systèmes d'alarme, et le héros de cette histoire, le funambule. Rector, le patron d'un peep-show clandestin, louche à souhait, dégote les sales plans et organisent les casses. Celui du jour est plutôt périlleux: il s'agit de dérober une fiole contenant une drogue très puissante et très rare dans les labos du Paradiso, siège du gouvernement. Mais les choses tournent mal, et le funambule attrapé par les "Archanges", se retrouve sous la coupe du dictateur qui lui propose un bien étrange marché: se méprenant sur son identité et fasciné par sa jeunesse, il décide d'en faire son bras droit. Le funambule accepte. Le dictateur ne lui laisse pas le choix, de toutes façons. A partir de ce moment, le funambule va jouer un double jeu plus que dangereux. Acceptant de servir le tyran tout en adhérant aux idéaux révolutionnaires du peuple, il va mettre le doigt dans un engrenage fatal dont il risque fort d'être la première victime.
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Date de parution | Avril 2002 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Mouais. Je n’ai vraiment pas été convaincu par cette série. Un triptyque dont je serais bien en peine de faire un résumé clair, tant l’intrigue – ou ce qui semble en tenir lieu – est décousue, squelettique, mais aussi souvent incompréhensible. Le premier tome nous plante un décor pas forcément original, mais pas inintéressant, autour d’une dictature, avec un méchant contrôlant un monde post-apocalyptique, la « Béton-ville », quelques grains de sable, montes-en-l ’air issus d’une sorte de cirque, essayant d’échapper à la milice du dirigeant (encore que je ne sois même pas sûr d’avoir tout saisi), jusqu’à ce que se produise en fin d’album une révolution. Révolution que l’on ne peut que deviner, puisqu’aucune explication ne nous est donnée, le tome suivant embraye sur autre chose et n’est que difficilement relié au début (en tout cas ce « raccord » ne m’a pas convaincu). Le dernier tome est une sorte de road movie, qui nous fait découvrir un tout petit peu l’extérieur de « Béton-ville », mais où là aussi j’ai trouvé l’histoire sans trop d’intérêt, et mal relié à l’intrigue du début – et la fin est des plus obscures et ouvertes. Quant au dessin, il est extrêmement difficile à lire dans le premier tome (et pas toujours très réussi en plus). Cela s’améliore dans les deux tomes suivants (dessin et lisibilité), mais le premier tome est dur à ingurgiter. Bref, une série qui m’a clairement laissé sur ma faim (c’est d’ailleurs la seule chose de claire dans cette lecture !).
Cet avis sera assez court vu que je n'ai guère apprécié cette Bd. C'est plutôt SF que fantastique, l'univers post-apocalyptique serait intéressant car il présente quelques originalités, mais l'intrigue part dans plusieurs directions sans trop de cohésion, c'est décousu, incompréhensible, avec un fond obscur et creux, ça rend la lecture pénible... Mais ce qui me freine encore plus, c'est le dessin qui par endroits, peut avoir une allure acceptable voire même pas trop mal, mais dans certaines cases, être très laid, avec notamment des visages déformés ; on dirait par endroits des dessins un peu gauches, comme exécutés par un jeune enfant, ça ne s'améliore que très légèrement dans le tome 2. La mise en page chaotique, audacieuse et moderne avec des cases de différents formats semble être là pour en mettre plein la vue et remuer le lecteur ; quelques scènes peu utiles de remplissages sont vraiment de trop, par contre le plan de Béton-Ville aurait pu être utile si cette Bd avait été plus passionnante et mieux construite. J'ai déjà oublié ce que j'ai lu depuis plus d'1 semaine, heureusement que j'avais pris des notes, cette Bd n'est donc pas mémorable...
Etrange, c’est le moins que je puisse dire. Etrange, tout d’abord ce scénario. Très décousu, très elliptique, il semble se concentrer sur des anecdotes d’une histoire globale qui me reste très obscure. Par exemple, le premier tome se termine alors qu’une révolution est sur le point de se déclencher et le tome suivant débute après la fin de cette révolution. Et ne croyez pas avoir droit à des flash-back, non non non, la révolution est finie et basta passons à la suite ! Alors, oui, le scénario se centre sur quelques personnages mais, d’eux non plus, on ne saura finalement pas grand-chose. C’est dommage car j’ai trouvé quelques bonnes idées (même si elles ne sont pas des plus originales), mais par manque de développement, d’explications et de liant, ces idées tombent à plat. Etrange, le dessin. Pas mauvais mais il n’a rien d’exceptionnel non plus. Un gros travail a été réalisé dans la construction des planches et cela se fait, justement, au détriment de la narration. Cela donne un côté tape à l’œil sans profondeur et comme la colorisation est tout à fait quelconque, j’ai envie de dire que c’est du gaspillage d’effets pour un résultat médiocre. Etrange, l’intrigue. Je me demande d’ailleurs s‘il y en a vraiment une. En fait, on suit principalement un personnage et, au terme de l’aventure, on se demande bien pourquoi celui-là et pas un autre, a priori plus intéressant. Trop d’ellipses, beaucoup trop … et trop peu d’explications, trop peu de développements. La série se lit vite, mais c’est surtout parce qu’elle manque de substance. En fait elle me fait penser à un hamburger de mauvaise qualité : on mord dedans et, schloups, y a plus rien. Reste un goût de sel, le sentiment d’avoir ingurgité quelque chose mais sans pouvoir définir un seul des composants. Etrange, facile à lire, avec un découpage de planches intéressant mais sans matière.
Glénat et ses maisons filles font à nouveau un déstockage. J'ai donc investi sur ce triptyque pour la maudite somme de 12 euros. Je ne regrette pas l'investissement. L'univers est original, j'aime beaucoup ce dessin original avec un découpage dynamique et des couleurs bien senties. Le scénario est certes un peu brouillon mais reste relativement cohérent. J'ai trouvé rapide la lecture de ces 3 tomes, mais plaisante. Pour le prix demandé, ça reste un bon investissement, cette BD non dénuée de défauts a l'avantage d'avoir sa personnalité.
N'aimant pas du tout Zenda, j'étais presque déçu en découvrant que cette série au nom intéressant et aux couvertures esthétiques était issue de cette boite d'édition. Malgré cela, j'ai entamé ma lecture sur un bon à-priori car j'apprécie beaucoup le dessin de cette série. En effet, j'ai tout de suite été séduit par le dessin assez audacieux, la mise en page dynamique, les couleurs que personnellement j'aime beaucoup et l'esthétisme de chaque planche. Par contre, il faut avouer que la maîtrise technique du trait n'est pas tout à fait au rendez-vous, l'ensemble du dessin ayant un aspect relativement amateur quand on le regarde de près. Mais malgré ces défauts et petits ratés, je trouve le visuel de cette BD sympa. Par contre, au niveau scénario et narration, ce n'est vraiment pas bon. Le scénario est d'un banal affligeant, les personnages tellement clichés qu'ils paraissent inexistants, l'intrigue artificielle, simplifiée et plutôt nulle. Et par dessus le marché, la narration elle aussi est mauvaise, difficile à suivre, parfois trop rapide, souvent trop confuse. L'auteur de cette BD est un dessinateur de talent (talent un peu naissant dans cette série ceci dit) mais vraiment pas un bon scénariste, du moins pas à l'époque de cette série en tout cas. Juste intéressant visuellement quoique techniquement inabouti, mais mauvais au niveau scénario et narration.
Faisant fi des -très- mauvaises critiques laissées par mes prédécesseurs, je me suis lancé dans la lecture de cette bd en essayant de laisser mes a priori aux vestiaires. Les premières choses qui intriguent dans cette série, et qui pousse le lecteur dubitatif à s'y essayer, ce sont les couvertures avec leurs personnages presque désarticulés, tristes pantins prisonniers de décors sordides et de couleurs glauques (on tient un fan de la cité des enfants perdus). La première impression se renforce au fil des pages. Le dessin, tout en mouvements est passablement étrange quoique intrigant tandis que le cadrage, relativement alambiqué, reste toujours lisible et fait parfois preuve d'inventivité. Les couleurs, oscillant perpétuellement entre le vert et le rouge donnent un aspect lugubre, crépusculaire à cette bd... on aime... ou pas. En ce qui concerne le scénario, on peut relever un certain nombre de maladresses et de clichés (la cité tout en béton qui aliène ses habitants, le grand despote très très méchant, la résistance prolétaire, les vilains garde-chiourmes à la mèche laquée bien connue, les héros, orphelins, élevés et utilisés par la pègre etc...) Ce n'est pas l'originalité de son univers qui démarque cette bd. Récapitulons: dessins étranges, colorisation glauque, univers convenu, scénario relativement classique... à éviter donc ? Et bien non, malgré tous ces défauts, le charme opère plus ou moins et, à peine fini ce premier tome, je suis relativement pressé de m'attaquer aux deux suivants. Bref, deux étoiles pour ce premier tome dont j'ignore s'il va déboucher sur une série à éviter ou sur une curiosité dont je vous conseillerai la location en bibliothèque. EDIT: je viens de lire les tomes 2 et 3 et je suis plus en plus déconcerté par cette série. après avoir vérifié que le tome 3 cloturait bien l'histoire (je vous assure que ce n'est pas si évident), il m'apparaît que cette bd tente de faire rentrer en 138 pages un peu tout et n'importe quoi. Après l'univers dystopique du premier volume, on passe, dans le second volume à univers très coloré qui donne enfin un sens au nom donné à cette série avant de se retrouver, au tome 3, dans un univers post apocalyptique. bref, 3 univers assez différents, 3 traitements de la couleur vraiment distincts (couleurs très glauques pour la ville du premier opus, très chaude pour le cirque du second et très lumineuse pour la découverte du monde extérieur...) et, malheureusement, l'impression de lire 3 bd ne racontant pas la même histoire. on trouve dans cette histoire trop d'idées et de bouts de scénarii qui, une fois collés les uns aux autres, donnent la désagréable sensation que l'auteur manquait de ligne directrice. une impression confirmée par des personnages aux rôles trop changeants et à la personnalité trop floue pour conserver une certaine cohérence. bref, une déception en raison d'un scénario melting pot trop étendu pour être convenablement appréhendé dans un si petit nombre de pages. en revanche, on passe un moment sympathique à la lecture de cette bd tant le dessin et le cadrage s'améliorent et s'affinent au fil des volumes.
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