La Famille Freudipe

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Dans la famille Freudipe, des grands-parents jusqu'à la plus jeune, la petite Amandine, en passant par les oncles, tantes et la belle famille, tout le monde est obsédé sexuel.


Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Le sexe (pour de rire) Les petits éditeurs indépendants

Dans la famille Freudipe, des grands-parents jusqu'à la plus jeune, la petite Amandine, en passant par les oncles, tantes et la belle famille, tout le monde est obsédé sexuel. Des histoires courtes et des gags mettant en scène toute cette famille et leurs frasques nombreuses et variées. .

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1982
Statut histoire Histoires courtes 3 tomes parus

Couverture de la série La Famille Freudipe © Dominique Leroy 1982
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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26/02/2009 | Ro
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L'avatar du posteur Noirdésir

Avis donné après la lecture du premier album, qui donne son titre à la série. On a là une bonne famille d’allumés. Encore que, ses membres n’ont tout simplement pas les normes ordinaires concernant l’intimité ou la question sexuelle (c’est un peu le même point de vue que dans le récent album de Vivès « La Décharge mentale »). En effet, du père à la mère, en passant par les enfants, voire la tante ou l’oncle, ne penser qu’à coucher, se balader en dessous au milieu du salon, semble relever pour cette famille du comportement ordinaire. Après la présentation des membres de cette famille atypique dans de courtes histoires, nous les retrouvons dans des histoires un peu plus longues ensuite. Gérard Leclaire a pris le parti de ne pas dessiner des bombasses ou autres mannequins dénudés, et ses personnages ne sont pas vraiment beaux – en particulier leurs visages (mais leurs corps aussi). Ce n’est pas beau, cela sort des canons du genre, mais c’est ainsi, et cela permet à Leclaire de tout miser sur les dialogues et les situations, sans donner dans le porno hypocrite. Reste que si cela se laisse lire, l’auteur peine à se renouveler, pour présenter les travers de cette famille d’obsédés sexuels. A lire à petite dose donc, car c’est un peu lassant au bout du compte.

22/08/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

C'est ce qu'on nomme populairement une famille "tuyau de poële", c'est à dire une famille tendrement et étroitement unie. En effet, ici, les Freudipe sont constitués des parents, des 5 enfants, des grands parents et du frère et la belle-soeur qui coïtent d'une façon très libérée avec leurs partenaires respectifs ou d'autres de passage, dans une perpétuelle bonne humeur. Le quotidien de tous ces personnages étant basé sur le sexe sous toutes ses formes, c'est amusant un moment, mais pas suffisamment pour son intérêt humoristique ou pour son aspect excitant. Le dessin de Leclaire, bien que n'étant pas véritablement déplaisant, ne m'a pas non plus séduit, or, dans une Bd érotique, le dessin compte beaucoup, car c'est lui qui est porteur ; et quand on a le visuel uni à une bonne histoire, alors là, tout va bien. Avec cette série, on en est assez loin.

15/12/2013 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

La Famille Freudipe est une série à la fois érotique et humoristique. Elle met en scène avec le sourire une famille dont tous les membres ne pensent qu'au sexe, sous toutes les formes et à tous les âges. Le père qui joue les mâles dominateurs plus grande gueule qu'autre chose, la mère ménagère qui se laisse prendre par tous les facteurs et autres gens de passage, les grands-parents qui ont une vie sexuelle débridée, les enfants parfois hétéro, parfois homo, et même la plus jeune qui a une véritable passion pour les choses charnelles et souhaite la faire partager à ses petits camarades. Le tout est raconté dans une ambiance de fin des années 70 début 80. Cela se ressent dans le graphisme aux courbes voluptueuses et à l'aspect parfois légèrement psychédélique. Le trait de Gérard Leclaire a ici des faux airs de celui d'Hislaire pour Bidouille et Violette, en plus sexy évidemment. Ceci étant dit, à force d'étaler en permanence des femmes en déshabillé, seins à l'air et pendouillants, culottes offertes, et autres sexes moulés dans tous les vêtements de ville, cela coupe très rapidement l'aspect érotique de la chose. Trop de sexe tue le sexe et la série, à moins d'être lue en cachette par un pré-ado, ne joue guère son rôle d'excitant érotique. Reste donc l'humour mais là non plus ce n'est pas terrible. Les frasques débridées de toute la famille amusent durant les quelques premières pages puis finissent pas lasser par leur côté répétitif. Les quelques dialogues freudiens et démodés que s'échangent certains protagonistes sont assez ennuyeux. Les chutes tombent souvent à plat. Alors il y a certes quelques sourires devant l'exubérance et la liberté de ton du récit et des personnages, mais j'en suis rapidement venu à vouloir feuilleter les pages plutôt que de m'y intéresser.

26/02/2009 (modifier)