Mon père a un cancer
Peu d'entre nous ont été épargnés par la maladie d'un proche, parent, ami, ou simple connaissance. Vivre l'annonce d'un cancer, la réaction de la famille, le combat du malade, les traitements : une épreuve à la fois individuelle et universelle.
Autobiographie Cancer Douleurs intimes Les petits éditeurs indépendants Maladies et épidémies
Mon père a un cancer est le témoignage émouvant du dessinateur Gabs qui tient à distance la maladie de son père en y apportant une note d'humour et beaucoup de tendresse. A travers une soixantaine de planches dessinées sur le vif, au coin de la table du repas de famille ou dans la salle d'attente de l'hôpital, Gabs nous livre ainsi son expérience personnelle.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 19 Février 2009 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Beaucoup ont maintenant une expérience d’un proche familial ayant été touché par cette maladie. Toute tentative de démystification peut donc être bienvenue tant cette maladie exclue le malade. Mais là non vraiment, je ne comprends pas. A ce niveau de dessin ce n’est plus du minimalisme, mais du croquis ! Seul le recto de chaque page est noirci par des traits de crayons. Il s’agit donc de noir et blanc sans nuance ou le trait est seul outil de transcription des nuances. Présentement des nuances il n’y en a guère au niveau du graphisme… Côté scénario en revanche, on en trouve un peu plus : les évolutions des caractères sont plutôt bien vues, et même si elles feront un peu cliché, nombre s’y retrouveront surement. Le renfermement et l’anxiété tyrannique du malade ; la crainte mêlée de volonté d’aider sans vraiment savoir comment des proches, la volonté de dédramatiser tout en sachant qu’en sous jacent se joue un drame. Tout ceci est joliment transcrit. J’avoue que la fin elliptique me laisse dans l’incompréhension, j’ai l’impression d’y lire une fin tragique ce qui me parait inadapté au dessin et à un éventuel message de démystification. Au final je ne vois pas cet ouvrage adapté aux malades à cause de la fin, éventuellement aux proches mais ils ne font que voir ce qu’ils vivent, où est l’intérêt ? Restent alors ceux qui ont eu la chance de ne pas avoir cette expérience chez un proche, oui en fait je le conseille à la lecture à ce public qui doit être de moins en moins nombreux. Ils auront une bonne représentation des liens humains qui se nouent à chaque stade de l’évolution de la maladie et du traitement. De mon côté bof, la fin me dérange pas mal, car pour un album noir j’attends un approfondissement des caractères des personnages, des ambiances et donc un dessin plus riche.
L’histoire est, il est vrai, « possiblement » touchante, par contre la logique éditoriale d’écrire une BD traitant du cancer dont le but évident est de vendre aux plus de personnes possible, car le sujet touche potentiellement pas mal de gens, m’offusque légèrement. Je ne peux pas m’empêcher par contre de compatir avec l’auteur, vu qu’il est directement concerné par la maladie. L’histoire se lit très rapidement, tout y est bien traité, mais la présentation de cette BD fait un peu trop superficielle car 20 euros pour une BD qui se lit en 5 minutes et qui et comme le dit le résumé est dessinée « sur le vif », c’est à dire rapidement et sans détails cela fait un peu cher... N’étant pas réellement concerné par le sujet je trouve le prix, le format et le dessin simpliste exagérés, à réserver sans doute aux personnes particulièrement touchées, car cette BD reste tout de même touchante et parfois drôle, mais vraiment pas assez à mon goût… (7/20)
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site