La Perspective Nevski
Adaptation de Nicolas Gogol, relatant deux histoires d'amour tourmentées.
Adaptations de romans en BD Paquet Russie
La Perspective Nevski est l'adaptation par Redolfi de la célèbre nouvelle de Nikolaï Gogol. Elle offre en prologue un panorama de la vie pétersbourgeoise à travers les promeneurs de la Perspective Nevski, la plus grande avenue de la ville. La nouvelle raconte successivement deux aventures amoureuses.
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Date de parution | Janvier 2005 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Une lecture qui m’a laissé sur ma faim. Trop de longueurs, et une histoire que j’ai trouvé manquant de fond – et un peu d’intérêt. Je ne connais pas le roman original (et plus globalement l’œuvre de Gogol), mais je sens que ça n’est pas ma came. Autant Dostoievski avait su me captiver, autant ici j’ai du mal. Les premières pages, sorte de déclaration d’amour de Gogol à Saint-Petersbourg et son avenue phare, sont trop emphatiques (même si les dernières cases, reprenant les mêmes images, mais avec un texte au contraire désabusé et noir, éclairent différemment ce passage). Et la rupture de ton, lorsque apparaissent les deux hommes (l’artiste et le militaire), chacun courant derrière une femme rencontrée dans la rue, m’avait laissé croire à une accélération de l’intrigue. Il n’en a hélas rien été, le rythme est resté lent, réalité et rêverie se mélangent, une sorte de nihilisme imbibé de mélancolie imprègne le récit, sans qu'une certaine poésie ou je ne sais quel drame ne lui donne suffisamment d’intérêt à mes yeux. Le dessin de Redolfi est surprenant. Loin d’être « joli », il m’a quand même plu. Mais pas au point de me faire oublier que je m’ennuyais.
J'ai commencé cette BD en appréciant son cadre historico-géographique, l'équivalent des Champs-Elysées de Saint-Petersbourg à son heure de gloire, et son graphisme original, coloré et assez gai avec ses personnages à grosses têtes. Ça changeait des récits sombres de la Russie historique emplis de violence et de révolutionnaires. On était plutôt dans une ambiance un peu onirique, comme dans un Carnaval romantique. Mais l'histoire s'est cependant rapidement réorientée vers ces récits russes mélancoliques et sombres que justement je n'aime pas trop. Fatalisme, amours impossibles et autres cruelles désillusions. Ça m'ennuie d'autant plus que la narration ne rend pas les choses agréables dans cet album, avec des personnages peu attachants et une façon de raconter l'histoire qui laisse le lecteur un peu à l'écart du récit. Mon intérêt initial s'est vite étiolé pour finir l'album sur une note lasse et désabusée.
Heureusement que la lecture de cette BD n'est pas trop longue car je me suis sérieusement ennuyé. L'ensemble sonne creux et la morale finale ne correspond pas du tout au récit précédent. Il ne faut pas chercher quelque chose à comprendre, 2 amis tombent amoureux de 2 belles femmes vues dans la rue. Comme les histoires d'amour finissent mal en général, on n'est pas dépaysé... Je n'ai pas du tout aimé le dessin, correct pour les décors mais difforme pour les personnages. Les couleurs manquent de contraste et offrent un rendu tristounet. Je n'arrive pas à trouver un point positif à ce one shot. 1/5 est bien payé vu les circonstances !
Il y a des bds dont les images me repoussent au tout premier abord. Puis, il se passe une espèce d'alchimie qui fait qu'on épouse le trait de l'auteur quand elle est au service d'une bonne histoire. Je me suis laissé envouter par cette perspective Nevski qui raconte le destin amoureux et tragique de deux hommes dans le Saint-Pétersbourg de la Russie du Tsar Nicolas II. J'ai apprécié le décor qui est un élément essentiel de l'histoire pour bien comprendre ce qu'est la perspective Nevski. Je partage également l'avis de l'auteur sur les apparences qui peuvent parfois être très trompeuses. Ne vous fiez pas aux poupées russes !
Je ne sais pas comment est le roman, mais en tout cas son adaptation en BD ne m'a pas plu. Ces deux histoires d'amour ne m'ont pas captivé (je me suis même ennuyé à la fin) et j'ai trouvé que le scénario était vide. À la fin, je me suis dit 'Quoi ? Toutes ses pages pour ça ? !'. J'ai déjà lu des histoires de 10 pages qui contenaient plus de richesse dans le scénario que 'La Perspective Nevski' et ses 78 pages. J'ai bien aimé les décors. J'ai vraiment 'senti' le charme de Saint-Pétersbourg. En revanche, j'ai trouvé que les personnages étaient moches. J'avais l'impression qu'ils étaient des nains avec une tête plus grosse que le reste de leur corps.
La Perspective Nevski est l'avenue la plus longue (4,5 Km) de Saint-Pétersbourg, les catégories sociales changent en fonction de l'heure, l'avenue prend ainsi diverses apparences. On suit ici les pas de deux personnages qui vont être attirés chacun par une femme croisée sur l'avenue. Je n'en dis pas plus car le scénario s'arrête pratiquement là, la suite tiendrait en une ligne. C'est une adaptation et certainement que le livre de Gogol recèle bien des impressions et des réflexions qui ne peuvent pas être vraiment retranscrites ici, ce qui donne à la bd une certaine légèreté et une petite sensation de vide à la fin de la lecture. Des histoires d'amour trop contemplatives à mon goût. Le dessin par contre est très bon, enfin pour qui aime le style un peu torturé, dans la même lignée que celui de Sandoval, le format très grand le met d'ailleurs bien en valeur. Malgré tout, cela reste une lecture intéressante ; il y a quelque chose de captivant qui nous fait arriver jusqu'à la fin sans que l'on ressente le moindre ennui. A lire. Quant à l'option d'achat, uniquement pour les fans de ce style de graphisme.
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