Mes mille et une nuits au Caire

Intéressant le regard de Golo sur le Caire. Lui qui y a vécu à partir de 1974 a pu découvrir de l'intérieur l'ambiance qui y a régné, mais aussi l'évolution de celle-ci. Dans ce premier tome il nous décrit une ville envoûtante, où l'amitié, les rencontres, les histoires légendaires tiennent une place fort importante. C'est une suite d'anecdotes, de récits parfois mis en abyme ("j'ai rencontré machin qui m'a raconté cette histoire de truc qui raconte telle histoire...") dont certaines sont vraiment intéressantes. Sur les traces des "Contes des Mille et une Nuits", il nous ouvre les portes de ce palais doré que fut le Caire, une ville typiquement orientale où modernité et traditions s'entrechoquaient dans les années 1970 et 1980, la période évoquée dans le premier volet. C'est truculent, c'est carrément sympathique, c'est plein de vie, de couleurs, mais hélas il manque un petit quelque chose qui rende ce récit réellement passionnant.

06/03/2009 (modifier)

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Tiens, une bd sur le Maghreb et plus exactement en Egypte, c’est suffisamment rare pour le signaler ! C’est donc avec beaucoup de curiosité que j’ai feuilleté ce premier tome des « mille et une nuits au Caire ». Cette bd est une autobiographie de Golo, ce dernier se met en scène dans ce premier tome au Caire dans les années 70-80. Le lecteur y découvre un européen accompagnant un écrivain humoriste égyptien à travers les rues du Caire. C’est grâce à cet homme que Golo va apprécier le quotidien de ces habitants et y trouver les magnifiques « trésors » de la ville… C’est vraiment un voyage au cœur du Caire que nous propose Golo, un périple où le lecteur va pleinement accompagner Golo à travers ses rencontres, ses surprises, ses discussions avec les égyptiens et son apprentissage de l’arabe. C’est bien une autobiographie que nous découvrons dans les « mille et une nuits au Caire » mais pas pure et dure car la vie privée de l’auteur n’y est guère abordée. Les anecdotes racontées sont assez marrantes à condition de se mettre dans la peau d’un arabe et de connaître un peu l’histoire de l’Egypte. Concrètement, j’ai trouvé cet album assez sympa et frais à lire, Golo nous fait vraiment découvrir le moindre recoin de cette ville. A noter que l'auteur nous propose également de remonter le temps en menant une petite enquête sur l'origine du livre Les Mille et Une Nuits et de nous conter une rumeur assez humoristique sur un des hammams de la ville. Cependant, je n’ai pas ressenti d’émotions particulières en feuilletant cette bd et je trouve un peu dommage que Golo ne nous fait pas davantage partager le vrai quotidien d’une famille égyptienne des années 70-80 car il faut l’avouer : l’auteur nous parle plus de ses rencontres/discussions entre hommes au café que de ses passages vécus dans un foyer (peut-être n’a-t-il pas réellement vécu au plein cœur des habitants ?). Graphiquement, je n’apprécie pas énormément le style de Golo mais sa mise en couleurs aux tons très vifs s’accorde parfaitement à l’idée que je me fais de l’orient (ton azur pour le ciel, diversité des couleurs dans les tissus que portent les habitants, couleurs jaunes et claires pour les habitations, etc…). Ce premier tome des « mille et une nuits au Caire » m’est apparu assez plaisant et intéressant à lire. Cependant, je trouve qu’il manque quelque chose qui rendrait cette bd incontournable, peut-être un petit brin d’émotion au milieu de ses bavardages sympathiques entre hommes aurait m’apporté plus attachement à cette bd ? Bref, « Mes mille et une nuits au Caire » m’est apparu comme un témoignage d’un Français au Caire des années 70-80 assez curieux à découvrir.

02/03/2009 (modifier)

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