Balzac

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Un bel hommage rendu à Honoré de Balzac.


1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Honoré de Balzac Jean Dufaux La BD au féminin Romanciers et Monde littéraire

Paris, 20 mai 1850. Honoré de Balzac, après avoir effectué un épouvantable voyage en compagnie de Madame Hanska, se réjouit de retrouver sa maison de la rue Fortunée... Il descend du carrosse, regarde la façade de cet hôtel particulier qu'il aime tant et se met frénétiquement à chercher celui qui doit lui remettre sa clé. Quoi de plus simple, en apparence, que l'envie de retrouver le confort d'un salon et le silence '' trouble '' d'un cabinet de travail... L'impatience fait place à l'irritation quand l'écrivain apprend que '' l'ami à la clé '' a disparu... Commence alors pour l'auteur du Cousin Pons, une traversée de Paris qui le conduit aux portes de la folie... Là où les créatures de la fiction cohabitent avec des personnages de chair et de sang.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1994
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Balzac © Glénat 1994
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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03/03/2009 | Miranda
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L'avatar du posteur Agecanonix

C'est un voyage au bord de la folie, à la recherche non pas du temps perdu, mais bien des protagonistes de la Comédie Humaine ; de nombreux personnages des romans de Balzac apparaissent à un moment donné dans cet album, que ce soit Rastignac, Lucien de Rubempré, Vautrin, le cousin Pons... Dufaux explore tout ça de façon étrange, en même temps qu'il dresse un portrait plutôt fidèle de la vie des salons parisiens dans ces années 1840-1850, avec des décors splendides bien recrées et une bonne restitution d'époque effectuée par Joëlle Savey, dont le dessin accentue la laideur et le dédain de certains personnages. Son dessin s'est nettement amélioré depuis Taïga. La véracité de cet univers passe aussi par le dialogue de qualité, de même que j'ai bien aimé la séquence chez Mme Blanchet avec une litanie de jurons très pittoresques et recherchés ; c'était bien plus imagé que les injures qu'on entend de nos jours. Le seul inconvénient dans cette Bd, c'est qu'il faut pour pleinement l'apprécier, être familier de l'univers balzacien (ça aide), et connaître la plupart des romans auxquels il est fait allusion ; c'est loin d'être mon cas, car en classe j'ai dû apprendre Eugénie Grandet, et je n'ai jamais trop mis le nez ensuite dans son oeuvre, je ne raffole pas vraiment de son style, avec de longues descriptions et 3 pages pour dépeindre une maison. Mais j'ai vu par contre, plusieurs films ou feuilletons TV adaptés de ses oeuvres, et j'aime le personnage Balzac en tant que tel, son époque, son univers, sa vie (j'ai visité plusieurs lieux où il a vécu à Paris et en Touraine). Aussi, malgré mon handicap, j'ai quand même apprécié cette lecture, même si cette histoire de clés finit par lasser un peu, mais le décor et le milieu évoqués sont excellents.

14/10/2014 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

L'idée de départ est très intéressante. Au début, j'étais incapable d'arrêter ma lecture car je voulais absolument savoir la solution à ce qui arrivait à Balzac. Malheureusement, au fil des pages, j'en ai eu marre de voir l'écrivain se promener partout afin de récupérer ses clefs et j'avais hâte que l'histoire se termine. Heureusement, la fin est géniale et sauve l'album d'un 2 étoiles. Je pense que je n'ai pas su pleinement apprécier cet album car il faut connaitre l'œuvre de Balzac à laquelle Dufaux fait souvent référence dans son récit. Comme je n'ai même pas lu un seul livre de ce grand écrivain, j'ai juste trouvé l'histoire sympathique.

16/07/2009 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Miranda

Voici un bel hommage à Honoré de Balzac, avec le graphisme extraordinaire de Joëlle Savey. Il faut peut-être avoir lu une bonne part des œuvres de l'écrivain pour en déguster pleinement tout le contenu et les multiples références. Je n'ai lu que le Père Goriot et le Lys dans la Vallée - et ce il y a for longtemps -, mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier grandement ce si joli moment de la vie de Balzac, moment tragique et plein de tendresse. Revenu de voyage avec sa "tendre chéri Louloup", - la Comtesse Hanska qu'il a épousée en 1850, six mois avant sa mort, après l'avoir courtisée pendant près de vingt ans ! - il est confronté à une bien malencontreuse mésaventure, les clés de sa maison ont été perdues. Balzac va se lancer à la recherche de celles-ci, mais les événements l'entraînent vers de bien étranges situations. Ce n'est pas simplement un hommage à l'auteur mais aussi à son œuvre, beaucoup de personnages tirés de ses romans prennent ici place, comme le Baron Nucingen, Lucien de Rubempré et la Marquise d'Espard, Bourgeat - sortis de la "Comédie Humaine" - Desplain, Vautrin, Rastignac, et bien d'autres. Mais quel rôle jouent-ils et que font-ils ici ? Je vous le laisse découvrir. Joëlle Savey nous donne ici un portrait fidèle de l'écrivain et un rendu sans pareil du Paris du milieu du 19ème, pour une remontée fabuleuse dans le temps. Dufaux lui nous gratifie d'un portrait plein de tendresse de Balzac qu'on a subitement envie de lire ou relire.

03/03/2009 (modifier)