Je tuerai encore Billy the Kid
Un western fantastique réinventé par le fumetto.
Auteurs italiens Billy the Kid Le western fantastique Les petits éditeurs indépendants Zombies
Pat Garrett n'en peut plus de vivre avec les remords d'avoir liquidé Billy the Kid. Ça ne s'arrange pas quand on lui demande de tuer une deuxième fois son ex meilleur ami. Il faut dire que celui-ci est entre-temps sorti de la tombe et s'est mis aux commandes d'une armée de zombies prêts à pourrir et à marcher vers la liberté.
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Date de parution | 06 Novembre 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Et oui c'est encore un récit mettant en scène des zombies qui vient embellir ma bibliothèque. Cette fois le héros "zombifié" est un personnage historique , j'ai nommé le célèbre Billy le Kid. En ce qui concerne le scénario hormis le fait que les zombies font intégralement partie du décor dans cet ouest sauvage et morbide, c'est quand même du classique, car on assiste au duel entre Billy et Pat Garret comme dans de nombreux westerns que l'on a pu visionner durant notre chère et tendre adolescence. La seule nouveauté c'est que Billy The Kid qui a été abattu par Garret est de retour à la tête d'une armée de zombies pour exterminer ses ennemis et au passage les pauvres habitants de nombreuses villes. Avec ce genre d'histoire c'est sûr que les puristes du western ne vont pas forcément accrocher, mais pour les amateurs des histoires de morts vivants je pense qu'ils ne seront pas déçus, car il y a du gore , de l'action , du sexe (légèrement) et des répliques cultes ( que je ne citerai pas pour ne pas gâcher le plaisir des futurs lecteurs). En ce qui concerne les dessins c'est là qu'il y a un petit bémol, car ceux-ci sont inégaux du fait que quatre dessinateurs sont intervenus pour cette histoire. A mon goût les dessins les plus réussis sont ceux de Riccardo Burchielli et de Cristiano Cucina, ceux des deux autres dessinateurs sont moins détaillés. Pour apprécier cette bande dessinée il faut donc aimer le fumetto italien avec ses dessins en noir et blanc et son humour trés particulier , sinon on risque de décrocher rapidement. Pour finir on pourra dire que cette bd se laisse lire facilement si l'on ne cherche pas trop la petite bête et que que l'on aime les récits fantastiques déjantés comme l'on en voit de plus en plus en bande dessinée.
"Je tuerai encore Billy the Kid" est une bonne surprise, cette BD est divertissante et plaisante. Que demander de plus alors ? Je regrette tout de même son format de poche et le papier de faible qualité. Même si le dessin n'est pas toujours excellent pour cause de plusieurs dessinateurs, il y a des passages qui auraient mérité un plus grand format. L'ensemble offre tout de même un bon dessin noir et blanc. Ces choix permettent un petit prix que beaucoup apprécieront. Le scénario est bien pensé, le début est même excellent. Par la suite il y a quelques longueurs mais la lecture reste aisée. Cette BD offre un bon rapport prix pour environ 250 pages et un bon et long moment de lecture. Note finale : 3.5/5
Ouais, c'est bon ça ! On a droit à l'Ouest dans tous ses états sauvages avec des zombies carnivores qui déambulent dans les rues au détour d'un saloon. Au milieu de tout cela, on assiste courageusement à un nouveau duel opposant Pat Garrett à Billy the Kid. Il croyait lui avoir fait la peau mais Billy est devenu un zombie intelligent ce qui ne court pas les rues. Les femmes s'en mêlent (il ne manquait plus que ça) et c'est clair que cela donne un cocktail explosif. Exposé comme je viens de le faire, cela risque de faire fuir tout les lecteurs plutôt que de les amener à cette lecture hors du commun des mortels. Mais bon, je suis d'humeur taquine aujourd'hui. ;) Je tuerai encore pour relire ce western spaghetti rouge gore ! C'est bien l'Ouest comme nous ne l'avons jamais lu ou vu ! Un bon scénario servi par des dessins fantastiques ! Que demandez de plus ?
‘Je tuerai encore Billy the kid’ a pour héros Pat Garrett. Pour rappel, Patrick Garrett est le sheriff qui, en 1881 au Nouveau-Mexique, tua Billy the kid, en lui tirant dans le dos. L’histoire devrait normalement s’achever ainsi. Dans cet album, il s’agit au contraire du point de départ. En effet, le pays est infesté de morts-vivants et Billy, sorti lui aussi de sa tombe, dirige des hordes de zombies à travers le désert et attaque les villes sur son chemin. Pat se voit donc confier une fois de plus la mission d’assassiner le kid. Concernant le graphisme, l’album manque de constance, puisque ce sont trois dessinateurs qui interviennent à tour de rôle. Alors que Burchielli et Cucina ont un talent certain, Dell’Edera a, pour sa part, un style plutôt quelconque. Ce qui est regrettable, dans la mesure où il a quand même réalisé quatre des huit chapitres de l’album. Le scénario est relativement facile. Il y a du zombie, une fille bien roulée et des fusillades. Bref, c’est distrayant. J’avoue toutefois être quelque peu déçu au final.
Attention : première incursion pour ma part dans le petit monde des Fumetti après avoir tâté du Dylan Dog du temps de leur édition française (et dont j’attends une éventuelle réédition d’ailleurs). Et un Fumetti c’est quoi ? (ou plutôt un Fumetto au singulier) Alors à priori ce serait l’équivalent transalpin des comics américains ou des mangas japonais, à savoir toutes ces bonnes vieilles bd traitées comme les séries B du cinéma donc comme des œuvres populaires et divertissantes. Mais nos amis italiens ont toujours eu un fameux penchant pour pervertir à ma plus grande joie des œuvres surement innocentes placées en d’autres mains à l’aide de tripaille et de sexe et c’est également dans l’allégresse que je vais vous parler de cet Ovni qu’est « Je tuerai encore Billy the Kid » à ne pas confondre tout à fait avec Billy Wild dont l’univers est commun (western fantastique) mais dont la comparaison s’arrêtera là (à l’exception de l’utilisation commune du noir et blanc oups !) En effet, l’originalité de cette œuvre est de confondre légendes du far west avec fantastique le plus « romérien » possible : le shérif Pat Garrett bien connu pour avoir éliminé de façon couarde le non moins célèbre Billy the Kid doit à nouveau s’atteler à cette tache car, pour une raison dont nous ne connaitrons jamais réellement l’origine, les morts vivants sont monnaie courante et Billy the Kid ne dépareille pas à cette condition. Pire : pour avoir été éliminé « fraichement », il garde toutes ses facultés mentales dans l’objectif d’ourdir un complot politique dans cette jeune nation américaine naissante. Mais comment éliminer ce qui n’est pas vivant ? En atteignant sa cible en plein cœur et non pas dans la tête ! Et le cœur de Billy c’est sa femme Charlotte, une putain française aux contours avantageux qui n’aura de cesse de passer d’un homme à l’autre non sans subir tous les outrages en rigueur ! Alors on saupoudre le tout de scènes gores, de viols et de situations abjectes et on peut se faire une idée de cet immmmmmmmonde produit de pure consommation qu’est « Je tuerai encore Billy the Kid ». Et pourtant on n’a de cesse de lire et de dévorer chaque page car comme dans tout bon roman de gare, on n’a de cesse de vouloir en connaitre la suite et c’est tout simplement purement divertissant en dépit de dessins tantôt franchement réussis et d’autres un peu moins (chaque chapitre a son dessinateur attitré mais cela ne perturbe pas plus que cela la lecture). Reste une conclusion un poil décevante pour ce one shot de bonne facture à lire sans prétentions en gardant à l’idée qu’il s’agit d’un pur produit d’exploitation ! On peut en attendre néanmoins quand même davantage mais pour un produit barré et déviant on tient le haut du pavé ! (dans le bon sens du terme !)
Étant amateur de petits plaisir coupables, je m'attendais à un gentil petit « pulp » avec cet album au format plus proche des comics que de la BD, il n'en est rien, Je tuerai encore Billy the Kid est en fait une excellente surprise. L'histoire met en scène Billy the Kid et Pat Garret sous le ciel de l'ouest, jusque là rien de nouveau, si ce n'est que Billy est un zombie revenu d'entre les morts et que Pat Garrett est de nouveau chargé d'aller le descendre. Billy, ressuscité avant que son cerveau ne soit trop putréfié, ne l'entend pas ainsi. A la tête de son armée de morts il compte bien faire parler de lui. Le duel entre un personnage dur et miné par le remord d'avoir tué son ami et un psychopathe intelligent et cruel promet d'être chaud. Le scénario ne manque pas d'intelligence et l'auteur n'oublie pas de développer la psychologie des personnages principaux, d'opposer de manière habile Billy the Kid et Pat Garrett, de leur donner de la profondeur à tout deux, ainsi qu'à leurs compagnes respectives. Les femmes ne se cantonnent pas au simple rôle de potiche en détresse, tant mieux. Il s'agit d'un fumetto et l'on n'échappe pas à quelques scènes gores ou sexuelles coutumières du genre, cela dit ces scènes sont rares et ne jurent pas dans l'histoire, mieux elles s’y intègrent bien et donne plus d’impact à certains passages. Il s'agit plus de séquences spectaculaires que de complaisance. Tout ça sous le soleil brulant d’un far west magnifiquement illustré par différents artistes transalpins. Les dessins sont en noir et blanc, les gueules patibulaires abondent, les filles sont belles, on sent l'aridité des paysages. Le tout représenté en plans serrés sur les visages alternant parfois avec des cases au format panoramique pour nous faire profiter de la beauté du décor. Sans oublier quelques belles cases chocs. Parmi les dessinateurs on retrouve Ricardo Burchielli, dessinateur de DMZ et artiste responsable des premiers et dernier chapitre de Je tuerai encore Billy the Kid. Il y a plusieurs dessinateurs, donc plusieurs styles graphiques. On voit les différences mais ce n'est aucunement gênant, tous ont du talent et il y a vraiment une bonne cohérence dans la représentation générale. On n’est jamais perdu ni déconcerté d’un chapitre à l’autre. Malgré les qualités nombreuses de cette BD, on peut tout de même penser que les zombies ce n'est pas nouveau. Néanmoins le succès mérité de Walking Dead prouve qu'il est possible d'en tirer de bonnes histoires. Je tuerai encore Billy the Kid fait partie de ces bonnes histoires, pour peu que l'on aime le western sauce spaghetti, même si cette aventure fait finalement plus référence aux films de Peckinpah qu'à ceux de Leone. La représentation est incontestablement servie à la mode italienne, le fond lui s'inspire de quelques westerns américains. Les références à diverses œuvres, pas uniquement des westerns, sont nombreuses, d'ailleurs, on y voit même un personnage empruntant les traits de l'iconique John Wayne, « le Duke » en personne dans une BD, même si ce n'est que sous forme de clin d'œil, il faut avouer que c'est classe. Je tuerai encore Billy the Kid est un bon western. Un moment de lecture distrayant que je recommande. JJJ
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