On peut toujours rester amis

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Et si les plus belles histoires d'amour commençaient au catéchisme, se poursuivaient à la messe et lors des sorties paroissiales, puis ensuite à l'école des bonnes sœurs, lors de boums échevelées organisées dans des églises, puis lors des premières sorties entre potes ou dans les grandes fêtes internationalistes organisées dans un squatt d'artistes…


Allemagne Auteurs allemands Les petits éditeurs indépendants

Quand Markus raconte à ses amis sa quête désespérée sur le grand chemin de l'Amour et des premières expériences sexuelles, revenant sur les quatre rencontres féminines qui ont rythmé son adolescence, Mawil, lui, dissèque en quatre chapitres autobiographiques d'un drôlerie et d'une sincérité à toutes épreuves la difficulté des rapports fille/garçon de nos années timides. "On peut toujours rester amis" -soit "Je ne t'aime pas suffisamment pour tchounker tchounker avec toi" en langage fille- est le premier livre à paraître en France d'un jeune auteur berlinois surnommé là-bas le "Woody Allen de la BD". Quatre amis dans un bar, jusque là rien de bien original! Ce qui l'est déjà plus, c'est le plaisir qu'ils éprouvent à faire raconter à leur ami Markus ses déboires amoureux à chaque phase de son adolescence: l'année de sa communion, pendant des boums, puis lors d'une randonnée. Malheureusement, à chaque fois la même rengaine "On peut toujours rester amis..." Tout le monde pourra se retrouver dans ces rateaux d'ado, avec cette pointe d'humour en plus, qui rend ces histoires vraiment plaisantes!

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 17 Juin 2005
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série On peut toujours rester amis © 6 Pieds Sous Terre 2005
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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12/03/2009 | Ems
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L'avatar du posteur bamiléké

A l'Est, rien de nouveau? Mais si !! Des jeunes créateurs nés en RDA comme Mawil font souffler un vent de fraicheur sur la bd occidentale. Une œuvre autobiographique où il n'y a ni action, ni sexe, ni violence, ni couleur, ni décor et un dessin que certains diront simpliste. Alors quoi ? C'est que justement ces ados ont vécu une expérience pacifique unique au monde. En une nuit, le 9 novembre 1989, ils ont changé de passeport, ce qui était interdit est devenu officiellement permis ( notamment dans la culture). Sans un coup de feu. Incroyable pour toute une génération Une chose n a pas changé quand on a treize, seize ou vingt ans , c'est la tendre découverte de l'autre sexe. Le mystère des filles quand on est un ado plutôt timide. Il faut trouver des lieux où se rencontrer et puisque Jésus était banni par la STASI pourquoi ne pas aller écouter son message. Surtout pour les fêtes du patronage avec de la nouvelle musique, où les camps en vélo sur la mer Baltique. On transgresse avec du vin français mais pour aller plus loin, une occasion manquée... On finit dans un squat international, une vraie tour de Babel Mais concrétiser n'est pas si facile!!!! Je trouve ce petit album tendre et drôle. Il me rappelle un monde où autour d'un feu, nous pouvions passer une soirée à nous regarder en riant sans avoir le nez vers un écran. Dans ce monde de brutes, ça fait du bien.

18/09/2021 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

On peut toujours rester amis est la bd typique pour les ados boutonneux et plutôt laids qui cherchent leur premier amour. Je caricature mais c'est à peu près cela. Le truc de Markus, c'est de draguer les filles au catéchisme. On a droit à une quête désespérée sur le grand chemin de l'amour. Là encore, c''est censé être drôle. Et question sexe, il n'y a vraiment rien. Tout juste un couchage sous une tente où il ne se passera rien. Tu parles d'une histoire d'amour ! C'est le vide sidéral et encore, je suis gentil. On peut toujours rester amis !

09/09/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Cette BD a le don d'être relativement universelle car elle traite les premières relations entre les jeunes garçons et les filles. Elle raconte surtout les déboires de Markus en quatre chapitres représentant autant de rencontres. Le titre est efficace car l'on devine tout de suite ce qu'il y aura dans l'histoire. L'auteur fait preuve d'une certaine dérision car les faits sont autobiographiques. Le dessin N&B est simpliste mais agréable. Le découpage est généralement basé sur 3 colonnes de 3 cases. Le rythme est assez soutenu, l'humour aussi. L'ensemble se lit facilement. D'une façon où d'une autre, l'on se retrouve à un moment dans ces histoires.

12/03/2009 (modifier)