Ils étaient Dix
Russie, Septembre 1812. Alors que l’armée Napoléonienne avance sur Moscou, les russes incendient la ville.
1799 - 1815 : Le Premier Empire - Napoléon Bonaparte François Vidocq Napoléon Bonaparte Paris Russie
Russie, Septembre 1812. Alors que l’armée Napoléonienne avance sur Moscou, les russes incendient la ville. Le chaos s’empare des lieux, entre pillages, lynchages et règlements de comptes. Réfugié dans un palais moscovite où il soigne des soldats, Jean-Baptiste Grassien, chirurgien de l’armée Napoléonienne, est contraint de prendre la fuite en compagnie de ses blessés, notamment son ami Philippe de Marcy et une jeune russe blessée aux yeux, Marouchka Protopkine. Ils sont déterminés à rejoindre la Garde Impériale. Ils ne pensaient à rien sinon avancer d'un pas, puis un autre et encore un autre. Ils étaient dix au milieu d'une terre glacée, avec des morts et le froid russe qui commençait à s'étendre.
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Date de parution | 12 Mars 2009 |
Statut histoire | Série terminée (premier cycle en 4 tomes) 6 tomes parus |
Les avis
Avis posté après lecture du premier cycle (4 premiers tomes). Stalner sait y faire pour développer une histoire à tiroir. Après un long passage en Russie durant la retraite de la Grande armée en 1812, on bascule vers un thriller plus classique en France. La première partie en Russie est un peu trop longue à mon goût. Le passage de la retraite du groupe de rescapés de la Grande armée dans les bois m’a fait penser à La Marche. Cela aurait pu être élagué, une fois que la rencontre décisive avec Morlaix de Guérigny effectuée. C’est surtout le reste de la partie russe qui traine en longueur, le calvaire de l’esclavage de Grassien (médecin de la Grande armée et héros de l’histoire) et ses compagnons est trop étiré. Je pense qu’un seul tome au lieu de deux pour cette partie russe aurait été préférable. Pour le reste, la seconde partie est très dense et dynamique, avec des sous intrigues et rebondissements, mêlant complot bonapartiste et ultraroyaliste, traque policière de Vidocq, au milieu desquels le héros, Grassien tire plutôt bien son épingle du jeu. Il se trouve aussi au centre des désirs (plus ou moins avoués) de 3 femmes (le personnage de la comtesse Protopkine est sous employé et vite expédié sur la fin je trouve). Bref, un peu long parfois, et pas forcément trop original, cette histoire est quand même bien fichue, et agréable à lire. D’autant que Stalner a un très bon coup de crayon, avec des personnages moins figés qu’ailleurs. Je n’ai pas lu les 2 albums suivants, et je me demande bien ce qu’ils ont pu ajouter, puisque le quatrième tome conclut quand même bien l’intrigue – même si la fin laisse entendre un désir de suite…
Au départ, je n'étais pas parti enthousiaste pour lire cette série ; encore des guerres napoléoniennes avec son lot de carnages et de souffrances, ça ne me disait trop rien, j'en avais déjà lu ailleurs. Et puis finalement, passé l'épisode russe et dès l'évasion de Jean-Baptiste à la fin du tome 2, le récit prend une toute autre tournure et devient vraiment intéressant. Tout repose sur une vengeance, thème classique au cinéma et en BD, mais habilement exploité ici, et exit l'époque Napoléon, on arrive en 1820, sous Louis XVIII, avec une suite d'évènements palpitants. Au risque de décevoir les fans de Napoléon, je précise ici que la retraite de Russie n'occupe que le tome 1 et une partie du tome 2, l'époque napoléonienne n'agit donc que comme une sorte d'appât et n'est là que pour lancer l'histoire qui va suivre. Et puis il y a aussi mon intérêt pour les Bd de Stalner, j'aime ses aventures historiques souvent pleines de romanesque, et j'aime son dessin toujours très soigné. Et ici je suis servi, il y a tout ce que j'aime, avec en plus de bons personnages qui ont une réelle épaisseur. Le premier cycle est réellement passionnant et développe une intrigue extrêmement bien charpentée, aux ramifications dont Stalner tire les ficelles avec maîtrise. L'histoire aurait peut-être pu s'arrêter à ces 4 albums, l'intrigue principale est close ; mais Stalner décide d'y rajouter un autre cycle de 2 albums qui à y regarder de plus près, présentent quand même de belles qualités, pourquoi s'en priver ? J'espère seulement qu'il ne fera pas repartir l'histoire une troisième fois, ça n'aurait plus guère d'intérêt. Ce diptyque se situe en Corse, et Stalner se permet une entorse énorme à l'Histoire officielle, mais tellement énorme que je ne peux la révéler ici pour les lecteurs désireux d'en connaître le sel. Mais attendez-vous à être surpris. Dessin toujours impeccable, décors soignés, et une colorisation très lumineuse qui dans le second cycle met bien en valeur les superbes paysages corses. On tient là une série historique de grande qualité.
Sur un contexte de guerres napoléoniennes, Stalner dresse une histoire de vengeance habile et franchement accrocheuse. La petite troupe prise au piège de la débâcle russe se réduira peu à peu comme le suggère le titre à coups de trahisons, d'emprisonnements et de nature hostile. C'est relativement classique comme approche, mais le dessin est très beau et le premier cycle nous tient en haleine sur les quatre albums sans avoir rien à redire. Pour pinailler, on pourrait trouver dommage de parfois avoir des personnages à la physionomie trop proche du héros principal Grassien, ce qui peut induire en erreur lors de l'enchainement des cases. Sinon, c'est que du positif et donc du plaisir car rien n'est stabilisé, ni personne n'est à l'abri. La surprise pointe habilement le bout de son nez à chaque tome et trouve une conclusion juste et jamais frustrante. Le second cycle, en Corse, se montre cependant en deçà, à la limite du dispensable. L'introduction d'une histoire revisitée gène plus, là où il servait surtout de contexte au premier cycle. Ceci est appuyé par des éléments de trahison qui révèlent une certaine précipitation dans la réalisation ou une panne d'inspiration, mais Ils étaient dix reste cependant correct dans cette parenthèse indépendante du volet "russe". Si l'achat est conseillé, c'est donc surtout pour son premier arc narratif impeccable quatre albums durant. Pas sur donc, si un troisième cycle apparait que j'y trouve un intérêt.
Je suis partagé en ce qui concerne cette série. La campagne de Russie était une idée originale pour faire débuter cette histoire de vengeance. Ensuite l'intrigue traîne un peu en longueur. Certains personnages, comme le borgne nostalgique de l'armée de Napoléon, sont très attachants. La fin est prévisible mais il faut quand même avouer que les quatre tomes du premier cycle se lisent assez facilement sans que l'on s'ennuie. Par contre les dessins sont très réussis, même si comme Spooky je trouve que les personnages masculins se ressemblent tous. Il est vrai que j'apprécie beaucoup le style de Stalner, mon avis n'est donc par objectif. Au final je conseille quand même de lire cette série même si l'achat n'est pas obligatoire. Après la lecture du second cycle de deux tomes : Est-ce qu'il était indispensable de continuer cette série ? Je pense que les quatre premiers tomes étaient suffisants. Cette suite n'apporte pas grand chose, si ce n'est le fait que Stalner réécrit l'histoire. Il prolonge la vie d'un personnage important de l'histoire de France, dont je ne citerai pas le nom. Allez je vous donne un indice : il est né en Corse au XVIIIème siècle. D'ailleurs l'histoire de ce diptyque se déroule sur l'île de beauté et Stalner retranscrit magnifiquement les paysages corses, que ce soit les côtes découpées par la mer ou bien le maquis et les montagnes. C'est sans doute le seul point positif de cette histoire qui a presque failli m'ennuyer. En ce qui concerne le dessin c'est toujours aussi agréable à regarder. Mais Eric Stalner a encore ce défaut persistant dans son dessin, c'est à dire le fait que les personnages ont toujours tendance à se ressembler. Alors même si je ne baisse pas ma note je ne conseille pas la lecture de ce second cycle.
Un peu déçu par cette série. Elle nous emmène dans les années Napoléon, de la campagne de Russie à la France de la Restauration... Et même si le cadre historique ne compte pas forcément dans cette histoire de traque et de vengeance, je pense que cela aurait pu être mieux exploité. Ce qui m'ennuie le plus, c'est le manque de rythme. Oh bien sûr, il y a des péripéties, ça pète à tous les étages, il y a même un soupçon de romance (mais très peu, ce qui ne gâche pas l'affaire). Mais ça ne décolle pratiquement jamais. Le récit me semble manquer d'âme, même s'il me semble assez agréable à suivre. Et puis je l'ai trouvé brouillon, même si dans le tome 5, on fait un gros bond dans le temps (étrange, d'ailleurs, on sent que Stalner voulait nous amener à une époque bien précise, avec un personnage bien précis...). Et il y a ce gros défaut chez Stalner : les personnages se ressemblent tous. Mis à part les femmes (encore heureux, vu qu'il n'y en a que quatre dans tout l'histoire) et le commandant corse, c'est difficile de les différencier par leur physique. Quand on est dans le feu de l'action, c'est encore plus compliqué. Il reste les décors, assez bien foutus et bien mis en valeur par les couleurs de Delf, ainsi que la mise en scène, efficace et diversifiée. Un petit 3/5, donc.
Merci pour cette admirable BD qui m'a mis le pied à l'étrier de la BD, vieux novice dans cet art, j'ai voulu faire un cadeau de Noël, j'ai feuilleté le premier tome dans un grand magasin et je me le suis acheté, depuis je suis devenu accro aux BD, l'époque napoléonienne est admirablement restituée, les personnages sont ce que l'on attend de ces héros oubliés. Le dessin est clair et fouillé, le scénario est très bien construit. A lire absolument si comme moi vous êtes marqué par cette période de l'histoire de France. Dommage que cette série soit déjà finie, je guette le prochain album de Stalner.
Avant toutes choses, je trouve le titre présomptueux et mal choisi. En effet, « ils » ne sont dix que peu de temps, ils sont plus à certains moments et, à la fin du deuxième tome, il n’en reste que deux. Je ne sais pas en combien de tomes est prévue la série, mais la diminution du personnel me parait assez expéditive. Ceci dit, j’ai tout de même passé un agréable moment de lecture. La retraite de Russie est un sujet très original, les personnages sont sympathiques à défaut de toujours être réalistes, les événements s’enchainent sans que j’ai le temps de m’ennuyer et un mystérieux événement survenu au milieu du premier tome préserve le suspense pour la suite de la série. De plus, le dessin d’Eric Stalner est toujours aussi agréable à regarder. Les personnages sont séduisants, les décors sont soignés et l’ensemble est aussi lisible que dynamique. Pas mal du tout ! Pas révolutionnaire, cousu de fil blanc par moments, mais prenant et efficace.
Je suis partagé sur cet album. En effet, j'ai l'ai acheté spontanément car l'histoire se passe à l'époque napoléonienne et je trouve que c'est bien traité. De plus, j'ai apprécié le dessin, le cadrage et l'enchaînement des plans. Néanmoins, je trouve que l'histoire met beaucoup de temps à se mettre en place. J'attends tout de même le prochain tome avec impatience pour pouvoir n'en dire que du bien.
Pour les amateurs de l'époque napoléonienne il s'agit d'une BD à posséder sans tarder ! Le scénario est bien mené, riche de rebondissements, et le dessin de Stalner est comme souvent très agréable au premier coup d'oeil. Le mystère qui est entretenu met en haleine pour la suite. Je me suis vraiment régalé à la lecture de ce premier tome.
Décor enneigé de la retraite de Russie. Cette bande dessinée s'entame à Moscou, quelques jours après le départ de la Grande Armée de Napoléon, tandis que seuls demeurent sur place les pillards et les survivants. Parmi eux, Jean-Baptiste Grassien, médecin militaire qui est resté quelques temps sur place auprès de blessés graves. Mais tous doivent fuir car les russes reviennent sur les lieux. En quelques temps, c'est une petite équipée de 9 français et une russe qui parcourent les routes et les forêts glaciales à la poursuite de l'armée impériale. Mais parmi ceux qu'ils ont rencontrés en chemin, il y en a 3 qui sont particulièrement louches et qui se révèleront plus dangereux que les cosaques, le froid ou un dépiautage en règle par les loups (sort dont l'un des personnages sera d'ailleurs la malheureuse victime). Le dessin de Stalner est très sympathique. Son encrage m'a ici étrangement rappelé celui de Matthieu Bonhomme (Messire Guillaume) ce qui n'est pas pour me déplaire. Les décors sont soignés et les personnages réalistes mais dynamiques. Les couleurs sont un peu ternes mais c'est le paysage qui veut ça. Je regrette juste un léger manque de profondeur, de consistance, dans ce dessin. L'intrigue est crédible et bien menée. Elle nous plonge avec aisance dans l'ambiance de la retraite de Russie vue par les retardataires. Elle nous intrigue aussi par le mystère que cachent les personnages malfaisants de ce récit. Et le tout se lit avec une grande fluidité, comme une bonne aventure historique.
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