L'Or de Saba (Ardoukoba)

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Arnaud de Rivière et Louis Champagnole sont mandatés par le Saint-Siège de retrouver discrètement le trésor de la Reine de Saba. Ils rejoignent à Djibouti une jeune femme, Ardoukoba, qui leur servira de guide.


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Ethiopie et Erythrée Le Colonialisme Mer Rouge et Corne de l'Afrique

Nous sommes en mars 1896. la trerrible bataille d'Adoua opposent les troupes coloniales italiennes à l'armée féodale du Négus surnommé "le roi des rois". La partie s'annonce particulièrement rude pour Ardoukoba et ses deux français.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1990
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série L'Or de Saba (Ardoukoba) © Soleil 1990
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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14/03/2009 | Erik
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L'avatar du posteur Agecanonix

Je pensais que les histoires de trésors étaient un peu démodées et ne pouvaient plus me surprendre, mais je me trompais, j'ai même été agréablement surpris. C'est de la grande aventure comme je l'aime, exotique, rutilante, rebondissante, prenante ; c'est lié à une période historique bien décrite, au moment où les Italiens occupaient l'Abyssinie (ou Ethiopie) avec un système colonial assez brutal. Les personnages sont bien saisis, l'ensemble est bien documenté, c'est le genre d'histoire où Ramaïoli excellait à cette époque, comme dans Zoulouland où il s'appliquait dans sa retranscription d'un fond historique. A ma connaissance, l'antique royaume de Saba n'avait pas été traité en BD, c'est donc inédit et bienvenu, c'est une contrée fascinante et mythique. Cet ancien royaume (connu surtout pour sa reine ayant rendu visite au roi Salomon dans la Bible) était situé entre l'Ethiopie et Djibouti, avec sans doute quelques territoires situés dans l'actuel Yemen. Ramaïoli fait preuve encore une fois de son talent graphique avec de belles pages et des décors exotiques qu'il excelle à dessiner. Je regrette seulement que cette série, sans doute du fait de son sujet politique, n'ait pas pu continuer, elle reste inachevée alors qu'il y avait encore du potentiel. Elle a été reprise de chez Blanco parue en 1990 sous le titre "Ardoukoba", puis retitrée "L'or de Saba" lors de sa reprise chez Soleil avec un tome 3 (à l'époque où Soleil ne versait pas encore dans le tout venant en fantasy), c'est dommage parce que le récit est loin d'être fini, mais Ramaïoli s'est ensuite lancé dans La Saga de Bas de cuir et a laissé tomber cette série. Ca reste quand même une bonne lecture si on la trouve en occase pas cher. Je précise quand même un truc lu chez le posteur précédent : je rectifie parce que Allan Quatermain a découvert les mines du roi Salomon en Afrique noire, qui n'ont rien à voir avec le royaume de Saba situé en Afrique septentrionale, et ce n'est pas non plus une Bd italienne mais une Bd dans la plus pure tradition franco-belge.

08/02/2021 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Cette série qui s'appelait à l'origine "Ardoukoba" a été reprise par les Editions Soleil. La légende du trésor de la reine de Saba a déjà fait l'objet de maintes publications et de série télévisée à commencer par Allan Quatermain (et les mines du roi Salomon). Le récit se situe en Ethiopie où les Italiens ont bien du mal à garder leur souveraineté en cette fin de XIXème siècle (cela ne sera d'ailleurs pas mieux au XXème siècle.). Ce récit est composé de trois personnages principaux hautement stéréotypés (la belle africaine, l'ecclésiastique et le macho aventurier). Tout est parfaitement prévisible dans le scénario. C'est de la vraie bd pop-corn avec un dessin plutôt agréable. Au niveau des sensations éprouvées par le lecteur, il faudra repasser. L'héroïne porte le nom d'Ardoukoba qui est en réalité un volcan situé à Djibouti, entre le Ghoubbet-el-Kharab et le lac Assal. Bref, aucune originalité. Elle part à la recherche de la nécropole de la reine de saba qui recèle un fabuleux trésor qui pourrait refaire remonter les finances du Vatican. On croît rêver ! Et puis, on retrouve toujours ces pièges et ces fantômes de l'immense tombeau vieux de 28 siècles. C'est dommage car il y avait peut-être matière à faire mieux. Cette série ne restera pas dans les annales. La bd italienne ne rime pas toujours avec bonne qualité.

14/03/2009 (modifier)