Saint-Germain des Morts

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Une enquête menée tambour battant par un détective pas comme les autres.


Détectives privés Les petits éditeurs indépendants

Sonia Sanjeski fait appel à un détective privé, son deuxième amant vient de mourir noyé alors que son premier avait eu un accident de voiture, elle est convaincue que se sont des meurtres et non des morts accidentelles. Elle fait appel à un détective privé pour mener l'enquête.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 1985
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Saint-Germain des Morts © Bedescope 1985
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

18/03/2009 | Miranda
Modifier


Par Pierig
Note: 3/5
L'avatar du posteur Pierig

Cette bd, je m’y suis intéressé car c’est la première de Denis Bodart, un dessinateur de ma région que j’apprécie autant pour son talent que pour sa gentillesse. Et puis, cet album a aussi reçu l’Alph’Art du meilleur premier album à Angoulême en 1986 ! Alors, effectivement, on sent que cette bd date un peu (25 ans maintenant). Le trait de Bodart est plus réaliste et anguleux que maintenant. Tout comme Mac Arthur, je préfère ses réalisations actuelles mais, pour un premier album, il fait montre d’un bon coup de crayon. Le récit ? Un polar dans le milieu bobo de St Germain des prés. Une série de morts entoure Sonia . . . meurtre ou accident ? Un détective est mis sur le coup. Pour être franc, j’ai mis un peu de temps pour entrer dans le sujet. Mais, finalement, j’ai été satisfait de ma lecture. Un polar honnête en somme . . . Le dénouement est amené de manière habile sans tomber comme un cheveux dans la soupe. Une belle découverte . . .

19/08/2011 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Saint-Germain des morts est une bande dessinée policière qui se déroule dans les milieux huppés et artistiques de Paris. Nous avons donc droit à un détective privé blasé chargé d’une enquête sur le meurtre du frère de sa cliente tandis qu’un mystérieux tueur en série sévit dans le milieu de la prostitution. Une artiste peintre craignant pour sa vie, et son frère, arrogant, ironique et désinvolte, se retrouvent directement au cœur de l’intrigue, et accompagneront le détective tout au long de cette enquête. Comme vous l’aurez compris, l’histoire imaginée par Alain Streng ne renouvelle pas le genre. Le récit est certes relativement bien mené, mais il est loin d’être exceptionnel et je me serai bien vite ennuyé à sa lecture. Le scénario est, de plus, inutilement alambiqué. Par exemple, pourquoi Richart Dombret (le détective privé) est-il engagé par la sœur d’une des victimes alors que c’est avec la maîtresse de celle-ci (Sonia Sanjeski) qu’il mènera l’enquête ? Cette précision est d’autant plus inutile que la fameuse sœur n’apparaitra jamais au cours de ce récit. Alain Streng me donne l’impression d’avoir voulu étoffer son pauvre script via ce genre d’artifice. Reste le dessin de Denis Bodart (Green Manor). Il officiait ici dans un style plus réaliste que la série précitée, mais son coup de pinceau demeure très reconnaissable. J’ai apprécié son style dynamique et anguleux, mais je le préfère quand même dans ses productions plus récentes. Bof …

26/05/2009 (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Miranda

Voici un polar assez particulier. Je l'ai acheté à l'aveuglette sur le web et en l'ouvrant j'ai été un peu déçue par le graphisme de Denis Bodart qui m'a semblé pas assez travaillé. Mais c'est juste un trompe l'œil, car si les premières planches gardent cette désagréable impression, on prend vite la mesure du tous les détails, des excellentes proportions et des très bonnes expressions des visages. Les couleurs sont un peu trop pâles, voire délavées, mais à ça aussi on s'y fait vite. Et n'oublions par que cette petite surprise a déjà 24 ans d'âge ! Sonia Sanjeski fait appel à un détective privé, son deuxième amant vient de mourir noyé alors que son premier avait péri dans un accident de voiture, elle est convaincue que se sont des meurtres et non des morts accidentelles. Voici en gros les quatre premières planches de cette superbe intrigue où l'on rentre directement dans le vif du sujet. En même temps que Richard Dombret mènera son enquête, non seulement on en saura plus sur celui-ci, mais on fera la connaissance de quelques membres de la famille de Sonia et de ses amis. Et c'est ici que réside une partie du talent d'Alain Streng, en un seul tome on a l'impression de connaître tout ce joli monde depuis fort longtemps, comme si c'était le tome 15 d'une série. La narration est aussi excellente, avec beaucoup de répliques surprenantes de justesse et d'humour mêlé. Notre bon détective s'adresse à nous au tout début du récit, ensuite il nous fera part de toutes ses pensées. Sous couvert de légèreté cette histoire nous montre quelques méandres de l'esprit humain pas toujours très éclairés.

18/03/2009 (modifier)