Sin City
Will Eisner Award 1993 : Best Graphic Album: Reprint Will Eisner Award 1995 : Best Finite Series/Limited Series (pour "J'ai Tué pour Elle") Will Eisner Award 1996 : Best Finite Series/Limited Series (pour "Le Grand Carnage") Will Eisner Award 1998 : Best Graphic Album: Reprint (pour "Cet Enfant de salaud") Des histoires d'amour et de vengeance à Basin City, ville du crime, du vice, de la corruption...
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Grande ville crade perdue dans la campagne américaine, Basin City est surnommée "Sin City", la ville du péché. Ses dirigeants sont des truands, ses flics sont corrompus, et les pires crapules hantent ses rues. Dans les bas-fonds de Sin City vit Marv, un colosse un peu alcoolo sur les bords, au cerveau et au visage ravagés par une vie de bastons. Trop brutal, trop timide et surtout trop laid, Marv n'a jamais eu de femme dans sa vie. Même les prostituées ne se laissent pas approcher par ce pauvre bougre à gueule de tueur. Jusqu'au soir où une sublime inconnue nommée Goldie l'aborde et lui propose de l'emmener chez lui... Trop fortement alcoolisé et trop fou de désir pour se demander ce qui a bien pu pousser une jeune beauté comme elle à draguer une brute épaisse monstrueuse comme lui, Marv couche avec Goldie sans se poser de questions... Le lendemain matin, c'est auprès d'une Goldie raide morte qu'il se réveille. Et les flics sont déjà en route pour venir le coffrer. Marv est dans la mouise ! Mais il a enfin un but dans la vie : retrouver qui a tué Goldie, et le faire payer, quoi qu'il lui en coûte. Il mène l'enquête à sa façon, c'est à dire à grands coups de pains dans la gueule et de bastos dans le buffet. Il retrouve la tanière de l'assassin et l'étendue de ses horribles crimes... Marv aura bien du mal à massacrer cet homme étrange, muet, rusé, habile et sournois. Après y être parvenu, il découvrira que derrière ce tueur se cachait un autre homme, un homme haut placé, intouchable même... S'il s'attaque à lui, Marv n'en réchappera pas. Rien à foutre : il est déterminé à venger Goldie, même s'il doit en mourir ! Après ce premier volume simplement intitulé "Sin City" suivent 6 autres épisodes mettant en scène de nouveaux personnages dans les bas-fonds de la sombre ville de Basin City. Les histoires reposent toujours sur les mêmes bases (un héros physiquement invincible mais psychologiquement fragile, des femmes sublimes, des pervers, des traîtres...) et reprennent les mêmes thématiques : l'amour, la trahison, le sens du devoir, la corruption, la lâcheté... Dans "J'ai tué pour elle" (A Dame to Kill For), un certain Dwight va se laisser piéger par une de ses ex, Ava, qui veut se servir de lui pour se débarrasser de son richissime mari sans se salir les mains. Aveuglé par son amour fou pour elle, Dwight commence par se laisser mener par le bout du nez, mais finit par comprendre qu'Ava n'est qu'une traîtresse manipulatrice, et entreprend alors de se venger de la femme de sa vie... Cet épisode se situe chronologiquement un peu avant le premier et Dwight y croisera brièvement la route de Marv. On retrouve Dwight dans le volume suivant, "Le Grand Carnage" (The Big Fat Kill). Il vit désormais parmi les prostituées de la vieille ville. Celles-ci règnent en maîtresses sur leur quartier et lorsque certains clients ou visiteurs y dépassent les bornes, elles font justice elles-mêmes sans être inquiétées par les flics. Jusqu'au soir où c'est un flic qu'elles abattent pour mauvaise conduite... Si ses collègues l'apprennent, ils déclareront la guerre aux filles de la vieille ville, et la gagneront. Sauf si Dwight prend les choses en main... "Cet enfant de salaud" (That Yellow Bastard) met en scène un dénommé Hartigan, l'un des seuls flics intègres de Sin City. Alors qu'il n'est plus qu'à une heure de sa retraite anticipée, un indic lui file un tuyau qui lui permettrait d'arrêter un pervers qu'il n'a jamais réussi à coincer, et de sauver la vie d'une petite fille de onze ans. Alors, à une heure de la retraite, Hartigan va risquer sa peau pour régler cette dernière affaire... Cet épisode ressemble pas mal au premier : Hartigan a des faux airs de Marv, il est prêt à tout pour sauver une fille qu'il connaît à peine, il s'oppose à un détraqué et à la famille Roark... C'est le premier "Sin City" comportant une note de couleur : le fameux "Yellow Bastard" a la peau et le sang jaunes. On y retrouve quelques visages familiers : Marv, Dwight, Lucille, Kevin, Weevil... Dwight et ses copines prostiputes sont de retour dans "Valeurs familiales" (Family Values). Miho et Dwight traquent un mafioso responsable d'une fusillade devant un restaurant. A priori, cette affaire ne concerne ni Dwight ni les filles, alors pourquoi prennent-ils le risque de s'attaquer à la Mafia ? La réponse ne viendra qu'à la toute fin de l'histoire... "Des filles et des flingues" (Booze, Broads & Bullets) réunit onze histoires courtes. On y retrouve régulièrement des personnages apparus dans les épisodes précédents, comme Marv, Miho ou le tandem Klump/Schlubb. Comme d'habitude, tueurs, femmes fatales, trahisons, manipulation, amour et règlements de compte sont au rendez-vous. Et, comme dans le 4ème épisode, on y trouve quelques pointes de couleur : du bleu dans "Blue Eyes", du rose dans "Daddy's Little Girl", du rouge dans "The Babe Wore Red" (désolé, je n'ai pas les titres français)... Le dernier épisode en date s'intitule "L'Enfer en retour" (Hell and Back). Comme dans le 4ème épisode, l'histoire rappelle celle du premier "Sin City" ; on y voit un homme taciturne et violent nommé Wallace qui, par amour pour une femme qu'il connaît à peine, Esther, va se retrouver pris au piège d'une machination colossale... L'ennemi est un homme haut placé, et ses sbires sont nombreux ; Wallace et Esther vont-ils connaître le même sort que Marv et Goldie ? À noter que, cette fois, plusieurs pages sont entièrement en couleurs (précédemment, même les épisodes qui comportaient de la couleur n'avaient qu'une seule couleur, jaune, bleu, rose ou rouge, tout le reste étant en noir et blanc).
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
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Genre
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Public
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Date de parution | Janvier 1994 |
Statut histoire | Une histoire par tome 7 tomes parus |
Les avis
Le style graphique est sans doute ce qui m’a le plus marqué. C’est brut, violent, et Frank Miller maîtrise les jeux d’ombres comme personne. On est clairement dans un polar noir à l’ancienne, où la violence est omniprésente et où les personnages n’ont rien de héros classiques. C’est sombre, cynique, avec des intrigues qui s’entremêlent autour de figures cabossées, de femmes fatales et de justiciers solitaires. Même si je ne suis pas un gros lecteur de comics, j’ai trouvé ça plus intéressant que la plupart des œuvres du genre. C’est un récit qui sort des clichés de super-héros en collants. Ici, la ville elle-même devient un personnage, un terrain de jeu pour la corruption et la brutalité. Il y a un côté très cinématographique dans la manière de raconter l’histoire. Cela dit, j’ai eu un peu de mal à vraiment entrer dans le récit. Peut-être que c’est à cause de la violence répétée ou du côté très stylisé qui me garde à distance. L’intrigue est bien construite, mais je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. C’est surtout une œuvre visuelle, qui fait son effet, mais je n’ai pas ressenti le besoin de m’y plonger profondément. Pas mon univers, mais je reconnais qu’il a un vrai truc.
Nous voici plongés dans une ville qui se nomme Bassin City, avec ses sombres ruelles où l'on craint pour sa vie, qui sont faiblement éclairées par les néons de clubs de striptease, dont les malfrats, la mafia, les prostituées, flics et politiques corrompus y règnent sans vergogne. Nous suivons dans chaque tome, différents protagonistes dopés sous stéroïde ou tout simplement avec une grosse paire de burnes, dans leurs petits tracas du quotidien que cette ville leur gage sans le moindre respect, qui faut se le dire ne sont pas les mêmes que les communs des mortels. Tous les personnages sont vraiment travaillés sur bien des aspects, mais c'est surtout sur leurs dialogues et punchlines qu'ils nous délivrent de vrais frissons, ce qui leur donnent une réelle authenticité. Le noir et blanc du maitre Miller est vraiment maitrisé à la perfection, ça colle parfaitement à l'ambiance de la ville et à la personnalité de nos anti-héros. J'ai été submergé dans ce polar noir qui a réussi de plus, à croiser les scénarios dans des lieux communs à chaque tome, ce qui est vraiment bluffant. Par une écriture, mais quelle ECRITURE !!! Une mise en scène incroyablement efficace par l'utilisation de la voie off de nos protagonistes avec une réelle profondeur, du vrai théâtre. Je tire mon chapeau à notre traducteur de renom, Henri Loevenbruck pour avoir réussi à nous faire ressentir ce que l'auteur voulait nous transmettre par sa vison de la mise en scène. Une petite déception tout de même pour sa dernière histoire "Retour en enfer" qui utilise des codes différents, qui pourrait plaire car ça casse la routine des premiers tomes, mais pour ma part, ça ne m'a pas convaincu. Sin city vous attend ... Marv, Dwight McCarthy, l'inspecteur John Hartigan et Wallace vous attendent énergiquement également ...
Dans un Noir et Blanc très épuré – et qui m’a un peu gêné en début de lecture (et même après en fait, ce n’est pas toujours très lisible !), le temps que je m’y fasse et que je m’y retrouve, avec une absence de décor, Miller va droit à l’essentiel. Un style que je découvre (je ne lis pas les séries de super héros genre Marvel ou DC Comics et ne connais donc pas ce qu’il a pu y produire), très « coup de poing », avec qualités et défauts, mais percutant. Je n’ai par contre pas été convaincu par l’apparition plus ou moins furtive de couleurs à partir du milieu de la série. Le dessin ressemble à du verre cassé, c’est effilé, tranchant. Comme les scenarii d’ailleurs, qui ne font pas dans la dentelle. Ca castagne, ça saigne, ça massacre à tout va et sans trop d’état d’âme. Miller nous livre ici sa version du polar noir, dans une ville américaine poisseuse (parfois pas très éloignée du L.A. de James Ellroy) et où les notions de crime ou de loi se sont diluées dans une bouillie méconnaissable. Ça démarre donc au quart de tour dans les premiers albums (tous pouvant se lire comme des one shots, même si c’est généralement lié, on retrouve certains décors ou personnages), autour des délires plus ou moins amoureux de Marv (un peu du Lennie de « Des souris et des hommes » chez lui) ou de Dwight, avec des filles qui ne s’en laissent pas compter (voir Miho par exemple, sorte de ninja toujours prête à sabrer un mec). Narrées essentiellement au style indirect, avec de longs (parfois trop longs !) monologues, ces aventures punchy se laissent lire – même si je ne crierais pas au génie : voir mes remarques sur la lisibilité du dessin, mais aussi ces personnages hyper baraqués, lorgnant vers les super héros typiques d’une certaine BD américaine, et qui ne m’attirent pas du tout. Et qui sont quasi immortels, vu le nombre de coups (de poing ou de feu) qu’ils encaissent en restant quand même en vie et capables de tabasser des hordes de flics ou de gardes du corps. De plus, je trouve que ça tourne un peu en rond au bout d’un moment, que c’est un peu toujours la même chose qui nous est proposé. A partir du troisième tome, je me suis lassé de cette série. Pour l’achat, vous pouvez éventuellement vous contenter de ces trois tomes, les autres étant réservés aux fans de l’auteur et du genre. A noter que Miller semble avoir été marqué par le sacrifice des Spartiates aux Thermopyles, qu’il évoque et utilise ici (dans le tome 3 je crois), et qu’il reprendra dans 300 (que je n’ai pas lu)…
Ca déménage, et du lourd en plus! Tout a été dit sur le dessin de F. Miller, on aime ou pas mais il faut lui reconnaitre une maitrise parfaite dans les assemblages de noir et de blanc. Outre les couleurs, il y a un sens du cadrage totalement fabuleux, un dynamisme et une mise en page qui vous amènent au coeur de l'action. Et il y a l'histoire; pas un poil de jeu, pas une seconde de répit, l'ensemble est tendu comme une corde de piano, une tension permanente. La violence est comme chorégraphiée de main de maître. Vous aurez compris que je parle ici principalement du premier tome qui est pour moi la quintessence de l'oeuvre de Miller. Les épisodes suivants sont toujours excellents, graphiquement parlant, mais après la grosse tarte du premier il était difficile de faire mieux. Préférez donc la lecture du tome 1, et son achat, voyez les autres pour parfaire votre connaissance de la belle ville de Sin City.
Sublime série d'une noirceur inégalable. Dessin et scénario avancent main dans la main pour nous peindre l'univers terrible de Sin city. Un choc esthétique. Le dessin de Frank Miller restitue à merveille la glauquitude (néologisme) de sa ville. Là où se trouve le génie, c'est dans les couleurs qui surgissent de temps à autre dans ce noir et blanc sinistre plus noir que blanc, ce qui peut s'avérer particulièrement dérangeant: le jaune du Yellow bastard par exemple. Le grand carnage et j'ai tué pour elle sont mes épisodes préférés. Tous les personnages sont excellents même si certains sortent du lot: Marv la brute épaisse qui entreprend une quête vengeresse pour venger Goldie la putain qu'il a aimée une nuit et Ava Lord, la femme fatale véritable garce manipulatrice. La très fidèle adaptation de Rodriguez (trop fidèle peut-être pour ses détracteurs) est également une merveille, c'est d'ailleurs grâce à elle que j'ai découvert Sin city.
J'ai lu les deux premiers tomes et j’avais prévu d'attendre de lire les autres tomes pour écrire mon avis, mais vu que le premier tome m'a déçu et que c'est apparemment le meilleur tome avec le 4 et que de toute façon pour le moment je n'ai pas envie de lire d'avantage de Sin City, je ne pense pas que mon avis va changer en lisant les autres tomes. L'histoire du premier tome est pas mal, mais ce n'est pas le chef d'oeuvre que je pensais lire. La narration est bonne, mais j'ai parfois eu de la difficulté à rester captivé par le récit. Je n'ai pas trop aimé le dessin de Frank Miller. Je comprends que certains aiment son style, mais moi cela me laisse indifférent. Le deuxième tome m'a complètement ennuyé. J'ai eu l'impression que Miller ne faisait que reprendre certains éléments du premier tome sans ajouter rien de nouveau. Tome 1: 3/5 Tome 2: 2/5
Arg, quel coup de poing ! Les 4 premiers sont juste énormes ! Petite baisse de régime sur les 5 et 6. Le dernier me fait un peu une impression bizarre avec cette couleur qui dénature quelque peu le dessin en noir et blanc de Miller. Mais ça reste très très bon tout de même hein, ne soyons pas trop tatillon. Pour la petite histoire, lorsque j’ai lu le premier tome, je pensais que Marv était une sorte de super-héros quasi invincible, surtout lors de premières planches avec la descente de police. Il se prend beaucoup de bastos et castagne à tour de bras. Une scène épique ! Et puis on se rend compte au fur et à mesure de l’histoire que Marv n’est qu’un "simple" humain, un homme constitué de chair et de sang (alors là oui, on a de quoi s’en rendre compte). Ce que j’aime particulièrement dans cette œuvre, c’est le fait que Miller assume parfaitement son atmosphère. Il use et abuse, tout au long de sa création, du coté sanglant, bourrin, acide et brutal de ses histoires. Ses héros sont des écorchés vifs qui côtoient la bassesse humaine, la lie de l’humanité. Et forcément, ses personnages ne font pas dans la dentelles, on règle les affaires à grands coups de flingues et de coup de poing ravageur, à l’image de ce que renvoi l’univers dans lequel ils vivent. Ca sent le souffre et l’animal, la moiteur et la torpeur, le sexe et le sang, les tripes et la poudre. Il faut dire aussi que ses héros sont bien torturés eux aussi et la frontière se révèle bien faible entre méchant et gentil, les méthodes utilisées par chacun semblent au final bien loin de la morale… Mais difficile de ne pas franchir la ligne pour parvenir à ses fins. Miller signe un polar vrai, fort et prenant. Difficile, pour ne pas dire impossible, de se détacher du destin de Marv, Miho, Dwight, Hartigan,… C’est âpre, ça cogne, c’est dur, ça castagne,… p’tain qu’c’est bon !
Ayant attrapé un genre d’allergie aggravée envers les polars dont les scénarios ont du mal dorénavant à me surprendre, la note maximale se justifie amplement pour « Sin City » car je n’ai pas pu lâcher la série avant la fin, et même si au détail je ne pourrai mettre la note culte à chacun, c’est un tout indissociable (ou presque). J’ai adoré cet univers à l’air épais et lourd, peuplé de gonzesses fabuleuses et de mâles couillus ou minables, quand ils ne sont pas mentalement défaillants. Frank Miller nous présente des nanas bouillonnantes, débordantes de classe, aux corps divins et au caractère bien trempé (gare aux cons et à leurs couilles), là où la plupart des B.D. dans le même exercice n’arrivent qu’à verser dans une vulgarité consternante. Les mecs ne sont pas en reste, Marv ! (putain Marv j’adore !), Dwight ou encore Le Chevelu, sont charmants, attachants et très agréables à regarder dans ce noir et blanc qui les met en valeur, malgré leurs cicatrices ou leurs gueules bosselées après une bonne bastonnade. Les histoires en elles-mêmes ne sont pas extraordinaires mais leur narration désabusée et acide, la façon dont-elles sont menées à grands coups poings, de mitraille ou de savants coups de sabre, l’originalité de cette ville décadente, le bagout des personnages et le graphisme tout simplement fabuleux, donnent à ce polar une ambiance glauque et paradoxalement apaisante, tout comme la violence qui s’y trouve telle une règle du jeu indispensable et un élément fort du récit. On est dans la surenchère à bien des niveaux, mais c'est foutrement bon. Tome 1 : « Sin City », un premier tome parfait à tous les niveaux, où l’on fait la connaissance de Marv, dommage qu’il ne soit pas plus présent dans les autres tomes. Tome 2 : « J’ai tué pour elle », un peu classique côté scénario mais les personnages font toute la différence. Tome 3 : « Le grand carnage », le tome où l’on côtoie le plus la vieille ville et ses habitantes, une pure délectation, comme sont titre l’indique c'est une véritable tuerie, un tome jouissif tout à fait dans mes goûts. Tome 4 : « Cet enfant de salaud » ne m’a pas du tout touchée, l’histoire tarde à se mettre en place, l’apparition d’une mioche qui risque de ce faire violer mais qui est sauvée in extremis, m’agace. L’ambiance est là, mais c’est le seul tome que personnellement j’exclue de la série. Et puis l’apport de ce jaune cocu, quelles horreur ! Tome 5 : « Valeurs familiale », un peu moins bon niveau scénario mais le personnage de Miho a fait mon bonheur. Tome 6 : « Des filles et des flingues » étant composé d’histoires courtes, on y trouve de tout du bon et du moins bon et n'est pas vraiment indispensable, par contre j’ai adoré les scènes enneigées, sublimes de beauté. Tome 7 : « L’enfer du retour », un très bon dernier tome, presque un peu à part au niveau de l’histoire, étant moins reliée aux autres, les personnages sont tout aussi intéressants à suivre que ceux des premiers tomes et l’ajout d’une touche de couleur est intéressante.
Culte ! Parce qu'il y a dans Sin City tout ce qu'on aime chez Miller. Et parce qu'il y aussi tout ce qu'on n'aime pas forcément. Culte aussi car Miller n'a jamais été aussi bon qu'en faisant du Polar. On y trouve son fameux noir et blanc, des dessins superbes, mais aussi et surtout un sens de la narration qui touche au sublime. Epique, son découpage est déjà une marque de fabrique et a gagné en maturité. Hyper lisible, et en même temps toujours innovant. On est une énième fois surpris. Les arrêts sur images, les "ralentis" sont d'une dynamique folle. Le Tome 1 est particulièrement réussi car il y a cette spontanéité dans l'écriture. On est dans la tête de Marv et même si c'est dégueux, tout ça fini par avoir un sens. On ne dit pas des choses horribles, on les vit. C'est follement impulsif donc, et tout de même formidablement construit. Le récit et la narration vont toujours de pair, même lorsque le dessin écarte le texte en bord page. Attention au contenu tout de même : les thèmes sont toujours très dérangeants. Miller aime la souffrance et l'expiation. La torture aussi ... Toujours dans les extrêmes il tire les fils jusqu'au bout, et plus loin encore même si c'est insoutenable. Oeuvre choc donc, mais ce n'est heureusement pas ce qui en fait l'intérêt. Sin City est à la fois terriblement cérébral, et en même temps toujours dans l'action prenante. Le Tome 2 est tout de suite moins convainquant sur le récit, jusqu'à l'arrivée de Marv qui heureusement, nous reprend très vite en main La suite est considérée comme inégale mais ca reste du Miller et j'irais au bout, forcément ...
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